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Prix de l'or noir : Le pétrole finit en légère baisse après des prises de bénéfices
Publié dans Le Maghreb le 15 - 05 - 2016

Les cours pétroliers ont légèrement baissé vendredi, ralentis par la force du dollar et quelques prises de bénéfices à l'issue d'une bonne semaine.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en juin a perdu 49 cents à 46,21 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), mais signait une hausse de quelque 3,5% sur l'ensemble de la semaine, qui l'a vu terminer à deux reprises au plus haut de l'année.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a cédé 25 cents à 47,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), mais a enregistré une hausse hebdomadaire de plus de 5%.
La petite baisse de vendredi n'est qu'un repli technique, a jugé Carl Larry de Frost & Sullivan. Le sentiment général va probablement rester à l'optimisme, mais on est en train de reprendre notre souffle.
Depuis le début de la semaine, les cours ont profité de multiples éléments, dont des problèmes de production au Canada, à la suite des incendies dans l'Alberta, et au Nigeria, frappé par des sabotages.
Beaucoup de choses ont soutenu le marché, mais elles sont largement réversibles, a toutefois prévenu James Williams, de WTRG Economics, en référence à ces soucis au niveau de l'offre.
Autre facteur de soutien cette semaine, les réserves américaines de brut ont enregistré une baisse inattendue, alors que les observateurs craignaient qu'elles montent à un niveau jamais vu.
Le raffinage et la demande sont en hausse aux Etats-Unis, a souligné Carl Larry. Et on va probablement annoncer une forte baisse des réserves la semaine prochaine à cause de la pénurie de pétrole canadien.
Surtout la production américaine a poursuivi son déclin et semble partie pour continuer dans cette voie après l'annonce vendredi d'un nouveau déclin hebdomadaire du nombre de puits en activité aux Etats-Unis, désormais inférieur de 80% à ce qu'il était fin 2014.

Rapport mitigé de l'Opep
Enfin, les cours ont profité cette semaine d'une série de rapports mensuels de grands organismes, dont le département américain de l'Energie (DoE) et l'Agence internationale de l'Energie (AIE), qui s'est montrée particulièrement optimiste sur un rééquilibrage du marché d'ici de la fin de l'année.
Dernier de ces organismes à publier un rapport ce mois-ci, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est montrée légèrement moins engageante en donnant du grain à moudre aux investisseurs optimistes comme aux pessimistes, comme l'a écrit Matt Smith, de ClipperData.
D'un côté, le cartel a envisagé que le marché se retrouve en déficit l'an prochain et a revu en baisse ses prévisions sur l'offre des pays ne lui appartenant pas, mais de l'autre, il a confirmé que sa propre production avait nettement augmenté en avril.
Des hausses en Iran et en Irak ont dépassé les déclins au Nigeria et au Koweit, a souligné dans une note Tim Evans, de Citi.
L'Iran ne montre aucune volonté de réduire son offre au moment où il profite de la levée de sanctions internationales, et ses tensions régionales avec l'Arabie saoudite, membre dominant de l'Opep, ont largement contribué à l'échec d'une réunion entre pays producteurs à la mi-avril pour remédier à la surabondance.
Enfin, parmi les facteurs défavorables, la baisse des cours est aussi encouragée par un renforcement du dollar après de bons chiffres sur les ventes de détail aux Etats-Unis, a noté M. Evans.
La force du billet vert, qui se remet peu à peu d'un mauvais mois d'avril, pâtit aux échanges pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine et en deviennent plus coûteux.

Les cours du brut à la baisse en Asie
Les cours du pétrole étaient orientés vendredi à la baisse en Asie après avoir nettement progressé dans le sillage d'une forte baisse des stocks américains et d'interruptions de production.
L'important mouvement de hausse, qui a vu le Brent se rapprocher de ses plus hauts depuis début novembre et le WTI grimper jusqu'à 47,02 dollars le baril, un maximum depuis le 4 novembre 2015, a été encouragé par un rapport optimiste de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) concernant les perspectives de rééquilibrage du marché pétrolier.
Bras énergétique de l'OCDE, l'AIE a estimé que le marché pétrolier, plombé depuis près de deux ans par une surabondance générale, était résolument en voie de rééquilibrage, non seulement parce que l'agence laisse la porte ouverte à une accélération de la demande en 2016, mais aussi parce qu'elle prévoit une forte baisse de la production en dehors de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 03H40 GMT, le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juin perdait 44 cents, à 46,26 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en juillet, cédait 29 cents à 47,79 dollars.
L'or noir demeure bien en deçà de son niveau de juin 2014, quand le baril se négociait 100 dollars. Les cours ont plongé en raison d'une offre excédentaire que ne parviennent plus à avaler des économies en plein ralentissement.
Pour les analystes, les investisseurs ne font que reprendre leur souffle, mais la tendance à la hausse devrait se poursuivre.
BMI Research se montre ainsi optimiste pour les trois à six mois qui viennent "car les prix sont à la hausse et l'excès d'offre va se corriger".

L'Opep entrevoit un marché en "déficit" en 2017
Le marché pétrolier, toujours excédentaire, pourrait se retourner l'an prochain et afficher un "déficit net" en raison d'une baisse de production des pays n'appartenant pas à l'Opep, estime cette organisation dans son rapport mensuel publié vendredi à Vienne.
"Il y a des signes convergents de baisses de production des pays hors-Opep, qui devraient probablement retourner le marché et le placer en déficit net en 2017", estime l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Cette chute de production résulte notamment de la réduction des investissements dans plusieurs pays ces derniers mois, dans un contexte de prix bas, avec à la clé par exemple une chute de plus de moitié en un an des puits en exploitation aux Etats-Unis.
L'Opep note également des baisses substantielles de production en Colombie, au Mexique et au Kazakhstan, qui dans le cas de ces deux derniers pays "pourraient se poursuivre en 2017".
Pour 2016 en revanche, le cartel de 13 pays, qui pompe environ un tiers du brut mondial, entrevoit toujours une surproduction, ses prévisions de production et de consommation mondiales restant inchangées.
Selon l'organisation, la demande moyenne doit toujours s'établir à 94,18 millions de barils par jour (mbj), pour une production non-Opep de 56,4 mbj.
En pratique, cela signifie une surproduction d'environ 1 million de barils quotidiens, le cartel ayant pompé quelque 32,44 mbj en avril après 32,25 mbj en mars, selon le rapport.
"Fondamentalement, la surproduction demeure et la production reste élevée", relève l'Opep, même s'il y a des "signes selon lesquels la situation de surabondance persistante d'offre est susceptible de s'atténuer".
D'ores et déjà, les cours ont rebondi de 40% depuis leur plus bas en janvier, "portés par la perspective d'une accélération d'une baisse de la production américaine de brut, un dollar faible, des interruptions de fournitures et des prévisions de forte baisse de la production hors-Opep", note le rapport.
Malgré des tiraillements internes, l'Opep refuse depuis plusieurs mois de réduire unilatéralement sa production, ce qui la conduirait à céder des parts de marché. L'Arabie saoudite parie à l'inverse précisément sur une réduction de la concurrence de pays moins compétitifs à la faveur des prix bas.
De fait, la production du cartel a tendance à augmenter, en raison notamment de la montée en puissance de l'Iran après la levée, en janvier, des sanctions internationales qui frappaient ce pays. En avril, la République islamique, qui vise une production de 4 mbj, a vu sa production quotidienne progresser de près de 200 000 barils, à 3,45 mbj.
Jeudi, l'Agence internationale de l'énergie avait souligné dans son propre rapport que le marché était en voie de rééquilibrage, en raison d'une chute plus forte que prévu de la production hors-Opep.

Baisse des stocks US
Les stocks de pétrole brut ont nettement baissé la semaine dernière aux Etats-Unis de façon inattendue, tandis que la production a poursuivi son recul, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 6 mai, les réserves commerciales de brut ont reculé de 3,4 millions de barils à 540,0 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg s'attendaient à une hausse de 750 000 barils.
Surtout, ce recul va exactement à l'encontre des estimations privées de la fédération American Petroleum Institute (API), qui tablait sur une hausse de 3,4 millions de barils.
A ce palier, les réserves américaines de brut s'affichent quand même en hausse de 11,4% par rapport à la même période de 2015 et restent à "des niveaux historiquement élevés à cette époque de l'année", comme l'a une nouvelle fois noté le DoE.
Les stocks d'essence ont baissé de 1,2 millions de barils alors que les experts de Bloomberg n'attendaient qu'un déclin de 500 000 barils et que l'API avait annoncé une hausse de 300 000 barils.
Ils restent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et montent de 6,1% par rapport à la même période en 2015.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont diminué de 1,6 million de barils, soit un peu plus que les estimations des experts de Bloomberg et de l'API, qui s'établissaient respectivement à un million et 1,4 million de barils en moins.
Elles progressent néanmoins de 21,1% par rapport à l'an dernier et restent également bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.

Hausse à cushing
Très surveillée par les analystes, la production américaine a baissé de 23 000 barils par jour, s'inscrivant pour la cinquième semaine de suite sous le seuil des 9 millions de barils par jour (mbj), à 8,802 mbj. Point noir parmi ces nouvelles plutôt favorables dans le contexte mondial de surabondance, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York et sont proches de leur capacité maximum, ont encore avancé de 1,5 million de barils à 67,8 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont reculé de 1,4 million de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,1 mbj de produits pétroliers, soit 3,5% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande de produits distillés a augmenté de 0,7% et celle d'essence de 5,1%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont légèrement ralenti la cadence, fonctionnant à 89,1% de leurs capacités contre 89,7% la semaine précédente.


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