Dans le cadre du contrôle de l'application des mesures entreprises par le gouvernement dernièrement afin de préserver le pouvoir d'achat des citoyens, avec, notamment la subvention de la semoule, un mécanisme a été mis en place, il s'agit d'un conseil interministériel. Ce mécanisme reste ouvert afin d'assurer le contrôle sur le terrain et permettre ainsi au gouvernement d'entreprendre les mesures qu'il faut, une fois qu'un dépassement est signalé. Selon le ministre de la Communication, M. Abderrachid Boukerzaza, un constat est fait par les équipes de contrôle des prix qui dénoncent le non-respect par certains commerçants des plafonds sur les prix de la semoule et autres produits de large consommation fixés par le gouvernement. Dans ce sens, il a expliqué que ces commerçants ont justifié leur attitude au niveau du ministère du Commerce par le fait que la subvention n'englobe pas le stock acheté par ces commerçants avant la décision de gouvernement. Une justification rejetée par le gouvernement qui compte renforcer le contrôle. Concernant la réunion du conseil du gouvernement tenue, hier, sous la présidence du chef du gouvernement, celle-ci a été consacrée pour la deuxième semaine consécutive à l'examen du projet portant sur la restructuration des capitaux marchands de l'Etat présenté par le ministre de l'Industrie et la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar. Selon M. Boukerzaza, ce projet démarre du constat fait à propos de la situation financière des entreprises publiques qui alourdit l'économie nationale. Il a ajouté qu'une partie importante des activités industrielles est considérée comme un maillon important dans la vision de l'Etat afin d'arriver à une gestion efficace et garantir à ces entreprises qu'elle soient concurrentielles. Dans ce sens, il y a une nécessité de redéploiement et restructuration du secteur public marchand, selon le ministre, qui a ajouté que la direction économique actuelle de l'Algérie est de chercher l'efficacité et l'Etat reste garant des intérêts économiques. A ce titre, l'exposé de M. Temmar se base sur la promotion des entreprises publiques et assurer leur performance et ceci, en adaptant une nouvelle vision basée sur l'évolution des entreprises productives afin d'arriver à garantir des postes de travail et assurer une stabilité sociale. Il s'agit également de mettre en place de nouvelles règles, afin de diversifier la production nationale et renforcer le marché régional et national. Il est question aussi de réorganiser également des entreprises publiques, notamment les PME et former de grands groupes.Par ailleurs, le Conseil de gouvernement a examiné le schéma directeur portant sur le développement agricole. Il s'agit, selon le ministre de la communication, d'améliorer la production agricole et assurer les revenus des paysans et également la gestion des inter-sectoriales de certaines contraintes opposées au secteur de l'agriculture. En outre, le Conseil du gouvernement a adopté les statuts relatifs, notamment, aux corps communs et celui des ouvriers professionnels qui englobe 235.000 fonctionnaires, tandis que le premier touche 120.000 agents. Il affirmera également que la Fonction publique dispose de 19.000 postes en réserve dans le cadre des processus de la promotion interne.Dans ce cadre, le secrétaire général du gouvernement, M. Ahmed Neoui, a souligné que concernant le statut particulier des corps communs, il y a eu suppression de certains grades dans le cadre de la modernisation de l'administration, ce qui a fait que ce statut englobe 5 filières, 12 corps, 31 grades et 10 postes supérieurs.En outre , il a affirmé que ce n'est ni M. Sidi Saïd ni M. Kherchi qui décident de l'application de la nouvelle grille des salaires puisque tout a été décidé dans le décret adopté en septembre dernier, qui stipule que cette augmentation est versée dès le 1er janvier 2008 avec rappel.Interrogé sur les déclarations du ministre marocain sur la position de l'Algérie par rapport à la question sahraouie et notamment sur le communiqué de l'ambassade des Etats-Unis qui parle d'une base Africom, le ministre de la Communication a affirmé que les positions de principe algériennes ne changent pas par rapport à ces questions, notamment, le droit à l'autodétermination du peuple sahraoui et le refus que des forces étrangères constituent des militaires en Algérie. Concernant le blocage constaté au niveau des APC, il a souligné que le gouvernement n'a pris aucune mesure et laisse la solution aux partis. Toutefois, il y a une accélération dans l'élaboration du projet d'amendement des codes APC et APW.