Le prédicateur turc en exil Fethullah Gülen dément les accusations concernant son implication dans le putsch, mais n'exclut pas que certains de ses partisans aient pu y participer. Le prédicateur et opposant turc Fethullah Gülen n'exclut pas que ses partisans aient pu participer à la tentative avortée de coup d'Etat en Turquie, a déclaré l'intéressé dans une interview à la CNN. Selon les dernières informations, la confrontation survenue à Istanbul le 16 juillet a fait 246 victimes et plus de 2.000 blessés. Après le putsch, les autorités turques ont accusé M.Gülen d'organisation du coup d'Etat et ont réclamé aux Etats-Unis son extradition. Le prêcheur lui-même a démenti son implication dans le putsch et a condamné la rébellion. "II se peut qu'il y ait eu des partisans parmi eux", a répondu Fethullah Gülen à la question de savoir s'il était probable que ses partisans aient pu participer à la tentative de coup d'Etat. "Je me suis toujours opposé aux coups d'Etat et je les ai toujours maudits. Je maudirais les gens qui se prononcent contre la démocratie, la liberté et la république", a-t-il déclaré à la chaîne. Le prédicateur s'est également déclaré prêt à revenir en Turquie si les autorités de ce pays trouvent au moins une preuve de son implication dans le putsch. Cependant, le procès risque selon lui de se transformer en "problème insoluble".
Plus de 1 300 militaires turcs limogés Les autorités turques ont limogé 1.389 militaires, soupçonnés de liens avec l'organisation de l'opposant Fethullah Gülen FETO, qui est considéré par Ankara comme un organisateur du coup d'Etat avorté. Cette information a été diffusée par l'agence de presse turc Anadolu. Auparavant, le journal officiel turc Resmi Gazete avait annoncé que 1 684 militaires turcs avaient été limogés après la tentative de coup d'Etat, dont 149 généraux et 1 099 colonels. Cependant, 758 militaires, interpellés car ils avaient été soupçonnés d'être impliqués dans le coup d'Etat, ont été libérés. Entre le 15 et le 16 juillet, des militaires turcs ont tenté de perpétrer un coup d'Etat dans le pays. Après l'échec du putsch, les forces de l'ordre ont interpellé plus de 6 000 personnes, y compris des officiers généraux et des officiers supérieurs. Selon Ankara, la rébellion avortée a fait 290 morts, dont 190 civils et 100 putschistes, ainsi que plus de 1 400 blessés. Les autorités soupçonnent Fethullah Gülen, prêcheur islamique et opposant, résidant actuellement à Saylorsburg (Pennsylvanie, Etats-Unis), d'avoir organisé la tentative de coup d'Etat, mais ce dernier dément son implication.
50 000 manifestants pro-Erdogan à Cologne Une manifestation de soutien au président turc Recep Tayyip Erdogan se sont déroulé dimanche à Cologne. Les autorités allemandes ont interdit la diffusion en direct d'une allocution du président Erdogan lors de la manifestation, suscitant le mécontentement d'Ankara. Au moins 50 000 personnes se sont rassemblées dimanche à Cologne, en Allemagne, pour exprimer leur soutien au président turc Recep Tayyip Erdogan et dénoncer la tentative de coup d'Etat du 15 juillet en Turquie, rapportent les médias. Les manifestants portant des panneaux "Pour la démocratie, contre le putsch" ont défilé dans les rues de Cologne. La police de la ville a été placée en état d'alerte renforcé en prévision de ce rassemblement qui devait se tenir parallèlement à une manifestation contre la politique du président Erdogan, selon les médias. Plus tôt dans la journée, la Cour constitutionnelle fédérale d'Allemagne a interdit la diffusion en direct d'une allocution du président Erdogan adressée aux manifestants de Cologne. Selon la Cour, une émission diffusée en direct depuis l'étranger serait "contraire à la législation allemande sur les manifestations de masse". La Turquie a qualifié cette décision judiciaire allemande d'inacceptable et a réclamé des explications. "Il est inacceptable que la Cour constitutionnelle d'Allemagne ait interdit la diffusion d'une allocution du président Erdogan devant les manifestants de Cologne qui soutiennent la démocratie et dénoncent le coup d'Etat. Nous souhaitons savoir pourquoi les autorités allemandes et la Cour constitutionnelle ont interdit la diffusion de l'allocution (…) adressée au peuple qui a déjoué la tentative de putsch", a déclaré Ibrahim Kalyn, porte-parole du président Erdogan, cité par l'agence turque Anadolu. Des militaires turcs ont tenté de perpétrer un coup d'Etat dans le pays dans la nuit du 15 au 16 juillet. Après l'échec du putsch, les forces de l'ordre ont interpellé plus de 6.000 personnes, y compris des officiers généraux et des officiers supérieurs. Selon Ankara, la rébellion avortée a fait 290 morts, dont 190 civils et 100 putschistes, ainsi que plus de 1.400 blessés. Les autorités soupçonnent Fethullah Gülen, prêcheur islamique et opposant, résidant actuellement aux Etats-Unis, d'avoir organisé la tentative de coup d'Etat, mais ce dernier dément son implication.