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Zone euro: La BCE rassure sur un durcissement monétaire mais livre peu d'indices
Publié dans Le Maghreb le 22 - 10 - 2016

Le président de la BCE Mario Draghi a balayé les spéculations concernant une réduction des rachats massifs de dettes, mais laissé les marchés sur leur faim en livrant peu d'indices sur le prochain assouplissement de la politique ultra-accommodante.
"Nous n'avons pas discuté de tapering", soit une réduction progressive des rachats de dettes, a déclaré le dirigeant de la Banque centrale européenne (BCE), lors d'une conférence de presse à Francfort à l'issue de la réunion du conseil des gouverneurs. La mise au point était très attendue par les marchés, nerveux depuis début octobre. L'agence Bloomberg News - citant des sources proches de l'institut - avait évoqué alors des réflexions sur un "tapering", à un moment où des doutes avaient surgi quant aux capacités techniques de la BCE à trouver, chaque mois, pour 80 milliards d'euros de titres à racheter en respectant les critères qu'elle s'est elle-même fixés. Draghi a qualifié ces rumeurs "de déclarations arbitraires de quelqu'un qui n'a aucune idée à ce sujet". Quand le temps sera venu, la BCE réduira progressivement ce programme exceptionnel d'assouplissement quantitatif (QE), qui doit aider, avec des taux d'intérêt très bas, à relancer la croissance.
"Un arrêt soudain des achats de titres, je pense que c'est improbable", a-t-il dit. Si le patron de la BCE a répété son intention de "continuer à agir, si nécessaire, en utilisant l'ensemble des instruments de (son) mandat", il n'a toutefois pas donné de nouveaux indices quant à l'avenir du QE, comme espéré par les marchés. "Nous n'en avons pas discuté", a-t-il lâché. "Qu'il s'agisse du +tapering+, de l'extension du QE ou des solutions au problème de la rareté (des titres éligibles aux rachats de la BCE, ndlr), la BCE maintient le suspense pour tout le monde. Au moins jusqu'à la réunion de décembre", a résumé Carsten Brzeski, analyste de la banque ING Diba.
Décembre
Face à une inflation chroniquement basse en zone euro et une économie morne, la plupart des analystes s'attendent à ce que la banque centrale étende en décembre son programme de rachat de dettes au-delà de mars 2017, et allège les règles pour acquérir ces titres. Mario Draghi a à plusieurs reprises renvoyé à la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, prévue le 8 décembre. La BCE aura alors en main les nouvelles prévisions de croissance et d'inflation, sur lesquelles elle s'appuie pour justifier ses changements de politique. Selon lui, le conseil des gouverneurs "profitera" également des conclusions des comités mis en place par la BCE pour surveiller la mise en œuvre et l'impact des rachats de titres. En abreuvant le circuit financier d'argent frais, l'institut veut stimuler le crédit et encourager ainsi investissements et consommation pour, au final, relancer l'économie et les prix. Si l'inflation a atteint son plus haut niveau en septembre depuis près de deux ans, à 0,4%, elle reste très loin de l'objectif d'un peu moins de 2% de la BCE. Les gouverneurs ont également décidé sans surprise jeudi de garder le principal taux directeur à 0%, son plus bas niveau historique. Le taux de prêt marginal reste à 0,25% et le taux de dépôt, porté en territoire négatif pour la première fois en juin 2014, stationne toujours à -0,40%. La plupart des économistes estiment que la BCE ne descendra pas plus bas en matière de taux.
Nervosité
L'Italien devrait "minimiser l'importance des craintes concernant un +tapering+", à savoir une sortie progressive de la politique ultra-accommodante en zone euro, estime Jennifer McKeown, de Capital Economics. Début octobre, l'agence Bloomberg News - citant des sources proches de l'institut - avait évoqué des réflexions sur un "tapering", à un moment où des doutes avaient surgi quant aux capacités techniques de la BCE à trouver, chaque mois, pour 80 milliards d'euros de titres à racheter en respectant les critères qu'elle s'est elle-même fixés. Malgré le démenti de la BCE, ces rumeurs ont dopé les taux d'emprunt et rendu les marchés nerveux. "Il est trop tôt pour que la BCE livre des indications sur sa stratégie de sortie", souligne Florian Hense, de Berenberg. Pour le moment, elle "veut que les marchés se concentrent sur une probable extension de son programme d'achats", juge-t-il. Les économistes tablent sur une extension des achats de dette au-delà de mars 2017 et sur un assouplissement des règles que se fixe la BCE pour acquérir ces titres. En abreuvant le circuit financier d'argent frais, l'institut veut stimuler le crédit et encourager ainsi investissements et consommation pour, au final, relancer l'économie et les prix.


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