En application de l'accord conclu en novembre dernier et qui engage le pays à réduire sa production de pétrole de 300 000 barils/jour, la Russie a réduit en janvier sa production de 117 000 barils/jour, anticipant ainsi sur le calendrier. En application de l'accord conclu en novembre dernier, engageant la Russie à réduire la production de 300 000 barils/jour, la Russie a réduit en janvier sa production de 117 000 barils/jour et affiche en février une avance sur le calendrier. La Russie réduit en février le volume d'extraction du brut en avance sur le calendrier prévu par Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et autres pays producteurs, a annoncé lundi aux journalistes le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak. " En février, nous sommes en avance sur le calendrier prévu ", a-t-il indiqué. Et de rappeler que la Russie réduirait l'extraction du pétrole au niveau prévu par l'accord d'ici fin avril. Rappelons qu'en janvier la Russie a réduit sa production de 117 000 barils/jour. Lors d'une rencontre qui s'est tenue le 30 novembre dernier, les pays de l'Opep se sont mis d'accord pour réduire leur production pétrolière de 1,2 million barils/jour jusqu'à 32,5 millions barils/jour. De plus, l'accord qui engage les pays hors Opep oblige ses participants à réduire la production de 558 000 barils/jour. La Russie s'est engagée à réduire la production de 300 000 barils/jour.
Le pétrole à la hausse en Asie Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse mardi dans les échangées matinaux, après des informations faisant état d'un recul de la production et des exportations saoudiennes en décembre. Vers 03h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mars, prenait 30 cents à 53,70 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne, pour avril, gagnait six cents à 56,24 dollars. La production saoudienne de brut a diminué en décembre de 225.000 barils par jour, selon des chiffres officiels qui confirment l'idée que l'accord de l'Opep pour réduire la production est respecté. "Ces derniers jours, les cours du pétrole ont été tiraillés entre les réductions de production de l'Opep et la hausse des réserves américaines", observe Jane Fu, analyste chez CMC Markets. "L'évolution des prix est décidée par un de ces deux facteurs, et les réductions de production saoudiennes ont soutenu les prix." L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'est mise d'accord en 2016 avec d'autres producteurs n'appartenant pas au cartel pour réduire la production afin de faire face à une situation de surabondance de l'offre qui a fait plonger les prix.
Un marché calme Les cours du pétrole remontaient lundi en fin d'échanges européens, confirmant le rebond engagé vendredi dans un marché calme en raison d'un jour férié à New York et de la prudence des investisseurs depuis le début de l'année. Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 29 cents par rapport à la clôture de vendredi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars gagnait 17 cents à 53,57 dollars. Les marchés étaient fermés Outre-Atlantique en raison du President's Day, mais les analystes notaient de toute façon que les prix du brut peinaient à sortir de la fenêtre étroite établie depuis le début de l'année. "Les marchés pourraient être poussés à l'achat par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, dont l'accord de limitation de la production qui est appliqué depuis le début de l'année est respecté à 90%", ont noté les analystes de Inenco. "Cependant, les efforts du cartel pour permettre aux marchés de retrouver l'équilibre malgré la surproduction mondiale font face à une augmentation de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis, où les extractions augmentent", ont-ils ajouté. L'accord de l'Opep, qui lie d'autres pays producteurs comme la Russie, n'engage pas les entreprises privées et indépendantes américaines, dont les extractions plus coûteuses ont été rendues à nouveau rentables par la hausse des prix fin 2016. Dans ce contexte, les marchés guettent désormais les signaux venus de l'Opep, dont l'accord se limite pour l'instant aux six premiers mois de 2017, et qui pourrait éventuellement être poussé à le reconduire lors de sa réunion de mai.