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Union européenne : L'italien David Sassoli nouveau président du Parlement européen
Publié dans Le Maghreb le 04 - 07 - 2019

Le socialiste italien David Sassoli a été élu mercredi à la présidence du Parlement européen pour un mandat de deux ans et demi.
Son élection, après deux tours de scrutin, pourrait faciliter l'approbation du choix de l'Allemande Ursula von der Leyen pour prendre la présidence de la Commission européenne.
Agé de 63 ans, cet ancien journaliste de Florence siège depuis 2009 au Parlement de Strasbourg.
L'élection du président du Parlement européen pour un mandat de deux ans et demi doit conclure le cycle des nominations aux postes à responsabilité dans les instances européennes.
Au terme d'intenses tractations, les chefs d'Etat et de gouvernement des Vingt-Huit ont fini par s'accorder mardi en fin d'après-midi.
Outre la désignation de l'actuelle ministre allemande de la Défense pour succéder à Jean-Claude Juncker, ils se sont également entendus pour que la Française Christine Lagarde, directrice générale du FMI et ex-ministre de droite, prenne la présidence de la Banque centrale européenne.
Le Premier ministre belge Charles Michel (libéral) deviendra président du Conseil européen et le socialiste espagnol Josep Borrell passera du poste de ministre des Affaires étrangères du gouvernement espagnol à celui de Haut représentant de l'Union européenne aux Affaires étrangères.
Pour être confirmée dans ses nouvelles responsabilités, Von der Leyen devra cependant obtenir la majorité absolue des 751 députés européens, qui voteront dans deux semaines.
L'Alliance progression des socialistes et démocrates (S&D), deuxième force parlementaire à Strasbourg, s'est déclaré hostile aux choix des Vingt-Huit à Bruxelles.
Mais de sources parlementaires, on explique que l'élection de David Sassoli pourrait atténuer leur opposition à la désignation de Von der Leyen, qui assistera à la session parlementaire programmée à 15h00 (13h00 GMT).
Sur le papier, Sassoli devrait obtenir les voix de la plupart des socialistes, des conservateurs du Parti populaire européen (PPE, premier groupe parlementaire) et des libéraux, ce qui lui garantirait une majorité confortable.
Reste cependant à voir s'il fera le plein de voix parmi les députés socialistes d'Etats d'Europe de l'Est. Car si l'objectif de parité hommes-femmes a été tenu par les Vingt-Huit dans leur Meccano institutionnel, l'équilibre entre Europe de l'Est et Europe de l'Ouest en est en revanche absent.
Les dirigeants européens poussaient pour leur part la candidature de l'eurodéputé bulgare Sergueï Stanichev à la présidence du Parlement européen.

Nouvelle proposition pour débloquer le jeu des nominations
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a proposé mardi aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE de choisir Ursula von der Leyen comme prochaine présidente de la Commission dans le cadre d'un nouveau compromis visant à débloquer les négociations enlisées depuis dimanche à Bruxelles.
Cette proposition est le fruit d'un accord entre Emmanuel Macron, à l'origine de cette idée, et Angela Merkel, ont déclaré plusieurs sources. Une des sources a précisé qu'elle s'accompagnait de celle de nommer la Française Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE).
La chancelière allemande est "très positive" sur l'idée de voir la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) succéder à Mario Draghi, a ajouté cette source.
La ministre allemande de la Défense a plusieurs atouts pour espérer succéder à Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission.
Membre de la CDU (Union chrétienne-démocrate) et proche alliée d'Angela Merkel, sa nomination satisferait la volonté du Parti populaire européen (PPE) de conserver ce poste.
La colère de dirigeants liés au PPE face à la précédente proposition, selon laquelle le socialiste néerlandais Frans Timmermans aurait accédé à la présidence, avait bloqué les négociations depuis dimanche après-midi.
Pour être choisi, un candidat à la présidence de la Commission doit être soutenu par au moins 72% des 28 Etats membres, qui doivent représenter au moins 65% de la population de l'UE. Il doit ensuite recueillir la majorité au Parlement européen pour être élu président de la Commission.
La nomination d'Ursula von der Leyen simplifierait en outre la recherche d'une parité femmes-hommes, défendue par plusieurs chefs d'Etat et de gouvernement, d'autant plus si elle s'accompagnait de celle de Christine Lagarde à la BCE.
Selon une autre source, les socialistes européens ont donné leur accord à ce plan, à condition d'obtenir des postes importants dans ceux qui restent à pourvoir.
Des diplomates européens faisaient état de nombreuses possibilités testées mardi pour les deux autres grands postes dépendant directement du Conseil - la présidence du Conseil et le Haut représentant pour les affaires étrangères - ainsi que pour la présidence du Parlement qui dépend des seuls députés.
Pour consolider leur autorité, les chefs d'Etat et de gouvernement espèrent pouvoir s'accorder avant l'élection du président du Parlement, qui aura lieu mercredi, qu'ils aient ou non bouclé leurs négociations.
"Il est hors de question de modifier" l'ordre du jour, a affirmé mardi le porte-parole du Parlement.
Le Parlement a en revanche repoussé de quelques heures, jusqu'à 22h00 ce mardi, la date limite pour déposer les dossiers de candidature en vue du premier tour de scrutin.

Le Conseil choisit von der Leyen, Michel, Borrell et Lagarde
Après trois jours d'âpres discussions, qui ont révélé l'étendue de leurs divergences, les chefs d'Etat et de gouvernement européens se sont entendus mardi pour proposer les candidatures de Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE) et d'Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission.
Ils ont en outre choisi d'attribuer la présidence du Conseil au Premier ministre belge, le libéral Charles Michel, et le poste de Haut représentant aux Affaires étrangères au chef de la diplomatie espagnole Josep Borrell, membre du Parti socialiste.
Après avoir déploré l'échec de la veille, le président français Emmanuel Macron a vanté une conclusion "positive et consensuelle" et le choix de "quatre personnalités qui se sont toujours illustrées par leur engagement extrêmement fort en faveur de l'Europe".
"C'est fait", s'est félicité le chef du gouvernement Luxembourgeois Xavier Bettel, qui a été le premier à lever le voile sur ce nouvel "attelage", au terme d'un sommet houleux.
La désignation de deux femmes aux postes clés, ce qui est inédit, pourrait atténuer la frustration suscitée par ces négociations tendues.
"Après tout, Europe est une femme", a souligné Donald Tusk, président sortant du Conseil européen. "Christine Lagarde (...) sera une parfaite présidente de la Banque centrale européenne. Je suis absolument certain qu'elle sera une présidente très indépendante", a-t-il ajouté.
La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) s'est dite "honorée" d'être choisie pour succéder à Mario Draghi et a annoncé sa mise en retrait de ses fonctions actuelles pendant le processus de confirmation de sa nomination.
"L'analyse à l'unanimité du Conseil a été que les capacités, les compétences de Mme Lagarde la qualifient totalement pour ce poste", a souligné Emmanuel Macron, interrogé sur les doutes de certains observateurs devant la perspective de voir une personnalité extérieure au monde des banques centrales nommée à ce poste.
"Elle a été pendant plusieurs années ministre de l'Economie et des Finances à une époque particulièrement difficile, en affrontant des crises, en particulier la plus grande crise financière et de dettes souveraines des dernières décennies", a-t-il poursuivi.
"Elle a ensuite été à la tête du Fonds monétaire international, ce qui me paraît qualifier très profondément pour avoir les qualités requises, d'une part pour maîtriser la politique monétaire, d'autre part pour avoir une crédibilité face aux marchés."

Cap sur le parlement
Donald Tusk a précisé qu'Ursula von der Leyen, ministre allemande de la Défense et membre de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), prendrait à ses côtés le socialiste néerlandais Frans Timmermans et la commissaire danoise à la Concurrence, la libérale Margrethe Vestager.
Il a ajouté que le Conseil espérait que les députés européens éliraient à la présidence du Parlement un socialiste pour un premier mandat et un membre du Parti populaire européen (PPE) pour un second.
Le Parlement doit élire son nouveau président mercredi. Pour accéder à la présidence de la Commission, Ursula von der Leyen, doit quant à elle obtenir une majorité au Parlement.
Le groupe des socialistes et démocrates (S&D) au Parlement, qui espérait jusque dans la matinée voir Frans Timmermans prendre la présidence de la Commission, s'est dit profondément déçu des choix du Conseil.
"Cette proposition est profondément décevante pour nous. Notre groupe est resté ferme dans la défense de la démocratie européenne et (...) du processus de Spitzenkandidat, et nous ne voulons pas qu'il meure", a déclaré Iratxe Garcia, présidente du groupe.
"Il est inacceptable que les gouvernements populistes représentés au Conseil excluent le meilleur candidat uniquement parce qu'il a défendu l'état de droit et nos valeurs européennes ", ajoute-t-elle, évoquant la Pologne, la Hongrie et l'Italie, qui se sont opposées lundi au choix de Frans Timmermans.
Emmanuel Macron a estimé que les chefs d'Etat et de gouvernement devaient désormais "convaincre leur famille politique, leurs parlementaires de voter en faveur de cet accord".
"Cet accord est solidaire donc les parlementaires de telle ou telle sensibilité qui décideraient de ne pas soutenir tel choix s'exposeraient aussi à avoir un manque de solidarité de leurs collègues sur tel autre", a-t-il ajouté.
Pour rappel, la nouvelle session du Parlement européen issu des élections de la fin mai s'est ouverte mardi à Strasbourg, en l'absence de trois députés catalans qui n'ont pas été autorisés à siéger.
Des centaines de manifestants agitant des drapeaux catalans s'étaient rassemblés devant le bâtiment pour dénoncer cette exclusion.
Carles Puigdemont, en exil en Belgique, Toni Comin, également exilé, et Oriol Junqueras, en détention provisoire à Madrid, ont été élus députés européens en mai mais les autorités espagnoles ne leur ont pas reconnu ce statut.
Au lieu de se rendre personnellement à Madrid pour prêter serment devant l'autorité électorale espagnole, Puigdemont et Comin ont simplement envoyé une déclaration écrite, ce qui n'a pas été considéré comme valable.
Junqueras, pour sa part, n'a pas été autorisé à sortir de sa prison pour prêter serment.
Lundi, dans l'attente d'une décision sur le fond, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a repoussé les demandes de Puigdemont et de Comin de pouvoir occuper leurs sièges.
Ainsi, la liste des députés espagnols à Strasbourg compte 51 noms, au lieu des 54 prévus.
"Le futur président de l'Assemblée devra se pencher sur cette question car il s'agit de défendre les droits de gens qui ont été élus", a déclaré à la presse Ska Keller, coprésidente du groupe des Verts/Alliance libre européenne, auquel appartient Junqueras.
Les sièges des trois élus catalans resteront vides jusqu'à ce qu'on sache s'ils sont autorisés à prêter serment ou s'ils doivent laisser la place à d'autres membres de leur liste.
S'ils peuvent siéger, ils bénéficieront de l'immunité parlementaire.
Les 29 élus britanniques du Brexit Party de Nigel Farage ont eu aussi fait parler d'eux mardi matin.
Pour marquer leur hostilité à l'UE, ils se sont tous mis de dos alors que retentissait dans l'hémicycle l'hymne européen, l'"Ode à la Joie" de Beethoven.
Le Brexit Party est arrivé en tête du scrutin européen au Royaume-Uni.
A l'autre bout de l'échiquier politique britannique, plusieurs députés européens du Parti libéral-démocrate portaient des t-shirts jaunes avec les mentions "Stop Brexit" et "Merde au Brexit".
Cette séance inaugurale a été rapidement suspendue pour permettre aux groupes de poursuivre leurs négociations sur le nom du futur président de l'Assemblée.


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