Une grève a paralysé la quasi-totalité des centres de formation professionnelle de la wilaya de Tizi Ouzou, en fin de semaine écoulée. Le débrayage n'a, toutefois, pas concerné deux instituts spécialisés dans la formation professionnelle. Ce n'est pas la première fois que le SNAPAP appelle à une grève dans le secteur. Ses différentes actions de protestation sont restées sans écho de la part des autorités concernées. L'action observée la fin de la semaine écoulée a été massivement suivie dans les centres de formation de Tigzirt, Draa Ben Khedda, Oued Aissi, Tadmait, Boukhalfa, Kerrad Rachid, Tala Alam et Ouaguenoun. Selon les responsables du syndicat SNAPAP, l'action de mercredi dernier n'est qu'un prélude qui sera suivi d'autres dans la mesure où le silence des autorités perdure. Selon la même source, c'est la réaction de la tutelle qui déterminera la suite à donner à leur mouvement de protestation «qui reste leur unique moyen pour se faire entendre». La revendication principale des travailleurs de la formation professionnelle est l'amélioration de leur pouvoir d'achat qui ne cesse de se dégrader. Il faut noter qu'en parallèle aux actions menées par les travailleurs, les stagiaires, de leur côté, observent depuis quelque temps des débrayages cycliques. Les actions des stagiaires sont motivées par une multitude de raisons. Les conditions d'hébergement et de restauration sont souvent les revendications qui reviennent le plus. Lounes Bougaci Une grève a paralysé la quasi-totalité des centres de formation professionnelle de la wilaya de Tizi Ouzou, en fin de semaine écoulée. Le débrayage n'a, toutefois, pas concerné deux instituts spécialisés dans la formation professionnelle. Ce n'est pas la première fois que le SNAPAP appelle à une grève dans le secteur. Ses différentes actions de protestation sont restées sans écho de la part des autorités concernées. L'action observée la fin de la semaine écoulée a été massivement suivie dans les centres de formation de Tigzirt, Draa Ben Khedda, Oued Aissi, Tadmait, Boukhalfa, Kerrad Rachid, Tala Alam et Ouaguenoun. Selon les responsables du syndicat SNAPAP, l'action de mercredi dernier n'est qu'un prélude qui sera suivi d'autres dans la mesure où le silence des autorités perdure. Selon la même source, c'est la réaction de la tutelle qui déterminera la suite à donner à leur mouvement de protestation «qui reste leur unique moyen pour se faire entendre». La revendication principale des travailleurs de la formation professionnelle est l'amélioration de leur pouvoir d'achat qui ne cesse de se dégrader. Il faut noter qu'en parallèle aux actions menées par les travailleurs, les stagiaires, de leur côté, observent depuis quelque temps des débrayages cycliques. Les actions des stagiaires sont motivées par une multitude de raisons. Les conditions d'hébergement et de restauration sont souvent les revendications qui reviennent le plus. Lounes Bougaci