Des entrepreneurs algériens du secteur de l'alimentation et de l'agroalimentaire participeront au premier Salon international de l'alimentation Halal qui se tiendra du 30 au 31 mars prochain à la Porte de Versailles, près de Paris. Des entrepreneurs algériens du secteur de l'alimentation et de l'agroalimentaire participeront au premier Salon international de l'alimentation Halal qui se tiendra du 30 au 31 mars prochain à la Porte de Versailles, près de Paris. Optimexport, l'organisme de l'Agence française de développement - dont le programme d'aide et d'assistance aux opérateurs économiques algériens, notamment les 44 entreprises sélectionnées pour bénéficier des différentes prestations de formation vise à accompagner les entreprises nationales exportatrices ou potentiellement exportatrices de produits hors hydrocarbures à l'international - réaffirme sa disponibilité de contribuer à soutenir des sociétés afin de mener à bien leurs missions collectives et à prendre part aux salons professionnels organisés à l'étranger, dont celui de Versailles. Etant considéré comme un salon professionnel unique en Europe, l'exposition Halal permettra, en effet, de présenter tous les produits de large consommation prisés par les musulmans et dont la polémique autour de la véracité et du certificat d'origine a défrayé la chronique ces derniers temps. Cet évènement sera une bonne occasion pour les investisseurs et producteurs spécialisés dans les aliments Halal de prouver le caractère licite et halal de leurs produits, en exhibant, bien entendu, un certificat d'origine afin de convaincre leur clientèle et les millions de consommateurs musulmans éparpillés à travers les pays européens, au Canada et aux Etats-Unis d'Amérique. Optimexport précise, par ailleurs, que les plus grandes marques seront présentes à ce salon alors que 60 % des visiteurs sont issus de magasins traditionnels, estimant que «cet évènement halal est incontournable pour faciliter les échanges entre les entreprises industrielles et les acheteurs des circuits de distribution traditionnelle, de la grande distribution et de la restauration hors foyer». Relatant les objectifs à atteindre, ce promoteur des exportations hors hydrocarbures en Algérie souligne qu'il s'agit notamment «de renforcer la position des entrepreneurs algériens sur le marché mondial, explorer de nouvelles opportunités d'affaires et d'investissement et, surtout, rechercher de futures alliances avec des dirigeants sur les marchés internationaux en favorisant le commerce de la grande distribution et des magasins de grande surface». Cependant, la lancinante question de l'origine des produits halal sera posée avec acuité durant ces deux jours du salon. Les organisateurs redoutent, donc, la contrefaçon et la tricherie affirmant que «le halal est devenu un grand ‘'business'' au point de ne plus faire la différence entre le vrai du faux halal sachant que le gain facile dépasse l'aspect religieux». C'est ainsi que face à la prolifération des magasins de vente de produits halal, notamment pour ce qui est des viandes rouges (bovine et ovine) et des viandes blanches (poulet et dinde), les consommateurs sont devenus de plus en plus exigeants et intransigeants, en réclamant le certificat d'origine des produits et le label du pays d'exportation. En France, le marché du halal explose Il représente, en effet, plus de 4,5 milliards d'euros dans l'Hexagone durant l'année 2010, selon les statistiques officielles qui précisent que la concurrence et la compétitivité seront rudes entre les traditionnels producteurs de viandes halal et les grandes marques alimentaires françaises qui se sont lancées dans l'agroalimentaire, sachant que le marché halal est prometteur et porteur. Et ce, en raison de la nombreuse communauté musulmane évaluée à plus de 5 millions de fidèles en France, sans compter la forte population immigrée et autochtone musulmane vivant en Angleterre et d'autres pays européens, tels que l'Allemagne, l'Italie, le Portugal et l'Espagne. La multiplication des restaurants et des magasins ‘'fast food'' halal généralement gérés par des Algériens, Marocains, Turcs et Tunisiens favorise la consommation rapide et la commercialisation des produits halal qui représentent un chiffre d'affaires de l'ordre de 1 milliard d'euros durant l'année en cours, tandis que l'ensemble des aliments vendus et des recettes des restaurants sont estimés à près de 6 milliards d'euros, sachant que la demande des consommateurs, principalement des gens du Maghreb, du Moyen-Orient et de l'Afrique, est de plus en plus croissante. A. A. Optimexport, l'organisme de l'Agence française de développement - dont le programme d'aide et d'assistance aux opérateurs économiques algériens, notamment les 44 entreprises sélectionnées pour bénéficier des différentes prestations de formation vise à accompagner les entreprises nationales exportatrices ou potentiellement exportatrices de produits hors hydrocarbures à l'international - réaffirme sa disponibilité de contribuer à soutenir des sociétés afin de mener à bien leurs missions collectives et à prendre part aux salons professionnels organisés à l'étranger, dont celui de Versailles. Etant considéré comme un salon professionnel unique en Europe, l'exposition Halal permettra, en effet, de présenter tous les produits de large consommation prisés par les musulmans et dont la polémique autour de la véracité et du certificat d'origine a défrayé la chronique ces derniers temps. Cet évènement sera une bonne occasion pour les investisseurs et producteurs spécialisés dans les aliments Halal de prouver le caractère licite et halal de leurs produits, en exhibant, bien entendu, un certificat d'origine afin de convaincre leur clientèle et les millions de consommateurs musulmans éparpillés à travers les pays européens, au Canada et aux Etats-Unis d'Amérique. Optimexport précise, par ailleurs, que les plus grandes marques seront présentes à ce salon alors que 60 % des visiteurs sont issus de magasins traditionnels, estimant que «cet évènement halal est incontournable pour faciliter les échanges entre les entreprises industrielles et les acheteurs des circuits de distribution traditionnelle, de la grande distribution et de la restauration hors foyer». Relatant les objectifs à atteindre, ce promoteur des exportations hors hydrocarbures en Algérie souligne qu'il s'agit notamment «de renforcer la position des entrepreneurs algériens sur le marché mondial, explorer de nouvelles opportunités d'affaires et d'investissement et, surtout, rechercher de futures alliances avec des dirigeants sur les marchés internationaux en favorisant le commerce de la grande distribution et des magasins de grande surface». Cependant, la lancinante question de l'origine des produits halal sera posée avec acuité durant ces deux jours du salon. Les organisateurs redoutent, donc, la contrefaçon et la tricherie affirmant que «le halal est devenu un grand ‘'business'' au point de ne plus faire la différence entre le vrai du faux halal sachant que le gain facile dépasse l'aspect religieux». C'est ainsi que face à la prolifération des magasins de vente de produits halal, notamment pour ce qui est des viandes rouges (bovine et ovine) et des viandes blanches (poulet et dinde), les consommateurs sont devenus de plus en plus exigeants et intransigeants, en réclamant le certificat d'origine des produits et le label du pays d'exportation. En France, le marché du halal explose Il représente, en effet, plus de 4,5 milliards d'euros dans l'Hexagone durant l'année 2010, selon les statistiques officielles qui précisent que la concurrence et la compétitivité seront rudes entre les traditionnels producteurs de viandes halal et les grandes marques alimentaires françaises qui se sont lancées dans l'agroalimentaire, sachant que le marché halal est prometteur et porteur. Et ce, en raison de la nombreuse communauté musulmane évaluée à plus de 5 millions de fidèles en France, sans compter la forte population immigrée et autochtone musulmane vivant en Angleterre et d'autres pays européens, tels que l'Allemagne, l'Italie, le Portugal et l'Espagne. La multiplication des restaurants et des magasins ‘'fast food'' halal généralement gérés par des Algériens, Marocains, Turcs et Tunisiens favorise la consommation rapide et la commercialisation des produits halal qui représentent un chiffre d'affaires de l'ordre de 1 milliard d'euros durant l'année en cours, tandis que l'ensemble des aliments vendus et des recettes des restaurants sont estimés à près de 6 milliards d'euros, sachant que la demande des consommateurs, principalement des gens du Maghreb, du Moyen-Orient et de l'Afrique, est de plus en plus croissante. A. A.