Les 200 travailleurs de VRD Plus dans la wilaya de Boumerdès ne décolèrent toujours pas. Au quatrième jour de leur action de protestation, inititiée afin de réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire, les travailleurs ne savent plus à quel saint se vouer. Devant le mutisme des responsables de leur entreprise, qui traverse une période financière difficile, les protestataires menacent de durcir le ton jusqu'à satisfaction de leur doléance. La situation dans laquelle se trouve actuellement l'entreprise, est due essentiellement au retard, accusé par les pouvoirs publics, pour la restructuration de groupe EPLF. «Depuis l'année 2003, les activités de VRD Plus sont restées gelées», nous dit-on avant de reprendre «au mois de novembre dernier». Ainsi, l'instabilité du marché des matériaux de construction, notamment la flambée des prix du ciment, a également contribué, sans doute, à y jouer un grand rôle, nous-dit-on encore. D'autre part, les créances non réglées, contractées par des clients auprès de ladite entreprise, n'ont faits qu'accentuer l'enlisement de celle-ci dans la crise. Par ailleurs, la situation des travailleurs, qui dans la majorité des cas, enregistrent plusieurs années de service, demeure opaque. C'est le cas d'un ouvrier exerçant au niveau d'un chantier sis à Boudouaou, dont la situation est plus que précaire puisqu'il attend toujours d'être titularisé après avoir accumulé 12 ans de service. «Nous sommes dans une totale précarité, nous avons alerté les responsables avant même le transfert et l'assinissment de groupe, mais nos doléances n'ont pas été prises en considérations», nous dira un ouvrier exerçant au niveau du chantier des 40-Villas de Boudouaou. Dans la matinée d'hier, une réunion entre les syndicalistes et les responsables de l'entreprise s'est tenue afin de tenter de trouver les solutions à la doléance des travailleurs. Il a été convenu le paiement d'un mois de salaire ainsi que 60 % d'un deuxième salaire effectué le mois d'octobre dernier. «Cela toutefois à condition que les travailleurs rejoignent leurs postes», nous dit-on. Mais les travailleurs rejettent cette solution et exigent le paiement de la totalité de leurs arriérés de salaire. T. O. Les 200 travailleurs de VRD Plus dans la wilaya de Boumerdès ne décolèrent toujours pas. Au quatrième jour de leur action de protestation, inititiée afin de réclamer le paiement de leurs arriérés de salaire, les travailleurs ne savent plus à quel saint se vouer. Devant le mutisme des responsables de leur entreprise, qui traverse une période financière difficile, les protestataires menacent de durcir le ton jusqu'à satisfaction de leur doléance. La situation dans laquelle se trouve actuellement l'entreprise, est due essentiellement au retard, accusé par les pouvoirs publics, pour la restructuration de groupe EPLF. «Depuis l'année 2003, les activités de VRD Plus sont restées gelées», nous dit-on avant de reprendre «au mois de novembre dernier». Ainsi, l'instabilité du marché des matériaux de construction, notamment la flambée des prix du ciment, a également contribué, sans doute, à y jouer un grand rôle, nous-dit-on encore. D'autre part, les créances non réglées, contractées par des clients auprès de ladite entreprise, n'ont faits qu'accentuer l'enlisement de celle-ci dans la crise. Par ailleurs, la situation des travailleurs, qui dans la majorité des cas, enregistrent plusieurs années de service, demeure opaque. C'est le cas d'un ouvrier exerçant au niveau d'un chantier sis à Boudouaou, dont la situation est plus que précaire puisqu'il attend toujours d'être titularisé après avoir accumulé 12 ans de service. «Nous sommes dans une totale précarité, nous avons alerté les responsables avant même le transfert et l'assinissment de groupe, mais nos doléances n'ont pas été prises en considérations», nous dira un ouvrier exerçant au niveau du chantier des 40-Villas de Boudouaou. Dans la matinée d'hier, une réunion entre les syndicalistes et les responsables de l'entreprise s'est tenue afin de tenter de trouver les solutions à la doléance des travailleurs. Il a été convenu le paiement d'un mois de salaire ainsi que 60 % d'un deuxième salaire effectué le mois d'octobre dernier. «Cela toutefois à condition que les travailleurs rejoignent leurs postes», nous dit-on. Mais les travailleurs rejettent cette solution et exigent le paiement de la totalité de leurs arriérés de salaire. T. O.