La militante des droits de l'Homme sahraouie Aminatou Haidar est née le 24 juillet 1967 à Laâyoune (Sahara Occidental), où elle y vit actuellement, divorcée, deux enfants, Mohamed et Hayat. En 1987, alors âgée de 20 ans seulement, elle sera mise en détention suite à une manifestation réclamant un référendum pour l'indépendance du Sahara Occidental, et portée disparue jusqu'en 1991. La « Ghandi sahraouie » sera encore condamnée par le Maroc à 7 mois de prison en 2005, libérée sous la pression d'Amnesty International et du Parlement européen qui ont convenu alors qu'Aminatou était une prisonnière d'opinion ayant subi des maltraitances en prison. Indemnisée par le Maroc sur les supplices qu'elle a dus subir, Aminatou redoubla de patriotisme. C'est alors que le 13 novembre 2009, de retour de New York, où elle reçut le prix du courage civique de la « Train Fundation », elle fut arrêtée à l'aéroport de Casablanca et expulsée vers l'île de Lanzarote aux Iles Canaries. Sur les lieux, Aminatou Haidar entama sa célèbre grève de la faim, couronnée, un mois après, par son retour à Laâyoune suite à un élan mondial de soutien pour sa cause. Elle a fait subir au Maroc l'une de ses plus grandes débâcles de toute l'histoire. La militante des droits de l'Homme sahraouie Aminatou Haidar est née le 24 juillet 1967 à Laâyoune (Sahara Occidental), où elle y vit actuellement, divorcée, deux enfants, Mohamed et Hayat. En 1987, alors âgée de 20 ans seulement, elle sera mise en détention suite à une manifestation réclamant un référendum pour l'indépendance du Sahara Occidental, et portée disparue jusqu'en 1991. La « Ghandi sahraouie » sera encore condamnée par le Maroc à 7 mois de prison en 2005, libérée sous la pression d'Amnesty International et du Parlement européen qui ont convenu alors qu'Aminatou était une prisonnière d'opinion ayant subi des maltraitances en prison. Indemnisée par le Maroc sur les supplices qu'elle a dus subir, Aminatou redoubla de patriotisme. C'est alors que le 13 novembre 2009, de retour de New York, où elle reçut le prix du courage civique de la « Train Fundation », elle fut arrêtée à l'aéroport de Casablanca et expulsée vers l'île de Lanzarote aux Iles Canaries. Sur les lieux, Aminatou Haidar entama sa célèbre grève de la faim, couronnée, un mois après, par son retour à Laâyoune suite à un élan mondial de soutien pour sa cause. Elle a fait subir au Maroc l'une de ses plus grandes débâcles de toute l'histoire.