«Ils nous ont apportés une nouvelle religion, les règles des talibans. Il faut pénaliser les "tekfirs" qui sont des pratiques étrangères à l'Islam», ces propos de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, tenus hier à Zéralda, à l'ouverture des travaux du conseil national ordinaire du parti, en disent long sur le seuil atteint par la crise qui sévit entre Louisa Hanoune et les partis islamistes, notamment le MSP et El Islah sur certaines questions, entre autres l'abolition de la peine de mort, le passeport, la carte nationale d'identité biométriques et le code de la famille. Pour elle «l'Islam est une religion de lumière et de "nahda" et ouverte sur l'universalisme, l'Algérie est un carrefour des civilisations», elle affirme qu'«il n'y a pas de clergé dans le sunnisme», soulignant qu'«il est temps d'ouvrir un débat sur la question». Pour la secrétaire générale du PT, «la position du parti est claire», elle avoue sa préférence pour «un Etat séculier», à l'instar de la Turquie de Attaturk, dénonçant ceux qui enfourchent ces sujets «pour faire diversion face aux défis économiques qui se posent au pays». `` Louisa Hanoune n'a pas du tout apprécié le cri d'alarme lancé récemment par le FCE (Forum des chefs d'entreprise) sur la situation économique, notamment sur celles des entreprises, et souligne que ces entreprises d'import-import ne font pas d'investissements réels (fonds propres à l'entreprise destinés à de nouvelles forces de production ou développement des forces productives) et s'interroge sur le fait que «le gouvernement ne demande pas de bilans sur les crédits sur fonds publics accordés à ces entreprises», accusant le FCE d'être ami avec le Medef (patronat français). Les ministres de l'Industrie, Abdelhamid Temmar et celui de la Santé, Saïd Barkat ont en eu pour leur grade. Concernant le premier, elle s'alarme du fait qu'il ait osé toucher au secteur agricole qui n'est pas du ressort de son secteur et exprime ses craintes qu'il ne subisse le sort des entreprises publiques touchées par la privatisation. Au second elle recommande de s'attaquer à la maffia du médicament et s'indigne de la pénurie de certains médicaments pour les maladies chroniques et de «la déclaration de guerre de Barkat contre les médecins grévistes». Elle estime «légitimes» les revendications des médecins de la Fonction publiques. Revenant sur l'APN (Assemblée populaire nationale), sur sa léthargie et sur la lutte contre la corruption, elle estime que «percevoir une indemnité sans contrepartie est une forme de corruption», et juge qu'il est temps que chaque parti politique, maintenant que la situation s'est éclaircie, prenne ses responsabilité. Elle estime, par ailleurs, que «les évènements ont confirmé la justesse des positions du PT» et demande «l'ouverture de débats sur toutes les questions intéressant le pays» et sur sa lancée «l'ouverture de l'audiovisuel aux débats contradictoires», pour la paix et le développement durable. S. B. «Ils nous ont apportés une nouvelle religion, les règles des talibans. Il faut pénaliser les "tekfirs" qui sont des pratiques étrangères à l'Islam», ces propos de la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, tenus hier à Zéralda, à l'ouverture des travaux du conseil national ordinaire du parti, en disent long sur le seuil atteint par la crise qui sévit entre Louisa Hanoune et les partis islamistes, notamment le MSP et El Islah sur certaines questions, entre autres l'abolition de la peine de mort, le passeport, la carte nationale d'identité biométriques et le code de la famille. Pour elle «l'Islam est une religion de lumière et de "nahda" et ouverte sur l'universalisme, l'Algérie est un carrefour des civilisations», elle affirme qu'«il n'y a pas de clergé dans le sunnisme», soulignant qu'«il est temps d'ouvrir un débat sur la question». Pour la secrétaire générale du PT, «la position du parti est claire», elle avoue sa préférence pour «un Etat séculier», à l'instar de la Turquie de Attaturk, dénonçant ceux qui enfourchent ces sujets «pour faire diversion face aux défis économiques qui se posent au pays». `` Louisa Hanoune n'a pas du tout apprécié le cri d'alarme lancé récemment par le FCE (Forum des chefs d'entreprise) sur la situation économique, notamment sur celles des entreprises, et souligne que ces entreprises d'import-import ne font pas d'investissements réels (fonds propres à l'entreprise destinés à de nouvelles forces de production ou développement des forces productives) et s'interroge sur le fait que «le gouvernement ne demande pas de bilans sur les crédits sur fonds publics accordés à ces entreprises», accusant le FCE d'être ami avec le Medef (patronat français). Les ministres de l'Industrie, Abdelhamid Temmar et celui de la Santé, Saïd Barkat ont en eu pour leur grade. Concernant le premier, elle s'alarme du fait qu'il ait osé toucher au secteur agricole qui n'est pas du ressort de son secteur et exprime ses craintes qu'il ne subisse le sort des entreprises publiques touchées par la privatisation. Au second elle recommande de s'attaquer à la maffia du médicament et s'indigne de la pénurie de certains médicaments pour les maladies chroniques et de «la déclaration de guerre de Barkat contre les médecins grévistes». Elle estime «légitimes» les revendications des médecins de la Fonction publiques. Revenant sur l'APN (Assemblée populaire nationale), sur sa léthargie et sur la lutte contre la corruption, elle estime que «percevoir une indemnité sans contrepartie est une forme de corruption», et juge qu'il est temps que chaque parti politique, maintenant que la situation s'est éclaircie, prenne ses responsabilité. Elle estime, par ailleurs, que «les évènements ont confirmé la justesse des positions du PT» et demande «l'ouverture de débats sur toutes les questions intéressant le pays» et sur sa lancée «l'ouverture de l'audiovisuel aux débats contradictoires», pour la paix et le développement durable. S. B.