Les "chemises jaunes", mouvement royaliste thaïlandais, ont lancé hier un ultimatum au gouvernement, lui donnant une semaine pour résoudre la crise politique provoquée par leurs rivaux, les "chemises rouges". "Dans sept jours, nous espérons que le gouvernement aura pris des mesures contre les terroristes de Thaksin, sinon nous ferons entrendre notre voix pour protéger le paix et la famille royale", a déclaré Parnthep Pourpongpan, porte-parole des "jaunes" réunis dans l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD). La Thaïlande est profondément divisée entre "rouges", partisans de l'ancien Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, qui ont juré de faire tomber le gouvernement d'Abhisit Vejjajiva, et "jaunes", qui ont le soutien des élites de Bangkok et souhaitent le voir rester en place. Derrière cet étrange code de couleurs se dissimule une profonde fracture de la société entre les élites de la capitale et les masses rurales et populaires du pays. "Les "jaunes" avaient organisé des manifestations colossales contre Thaksin en 2006, provoquant sa chute. Ils avaient aussi poussé un gouvernement pro-Thaksin à quitter le pouvoir deux ans après, conduisant à la désignation d'Abhisit comme Premier ministre après avoir organisé le blocus des aéroports de Bangkok. Les "chemises jaunes", mouvement royaliste thaïlandais, ont lancé hier un ultimatum au gouvernement, lui donnant une semaine pour résoudre la crise politique provoquée par leurs rivaux, les "chemises rouges". "Dans sept jours, nous espérons que le gouvernement aura pris des mesures contre les terroristes de Thaksin, sinon nous ferons entrendre notre voix pour protéger le paix et la famille royale", a déclaré Parnthep Pourpongpan, porte-parole des "jaunes" réunis dans l'Alliance du peuple pour la démocratie (PAD). La Thaïlande est profondément divisée entre "rouges", partisans de l'ancien Premier ministre en exil Thaksin Shinawatra, qui ont juré de faire tomber le gouvernement d'Abhisit Vejjajiva, et "jaunes", qui ont le soutien des élites de Bangkok et souhaitent le voir rester en place. Derrière cet étrange code de couleurs se dissimule une profonde fracture de la société entre les élites de la capitale et les masses rurales et populaires du pays. "Les "jaunes" avaient organisé des manifestations colossales contre Thaksin en 2006, provoquant sa chute. Ils avaient aussi poussé un gouvernement pro-Thaksin à quitter le pouvoir deux ans après, conduisant à la désignation d'Abhisit comme Premier ministre après avoir organisé le blocus des aéroports de Bangkok.