Revigoré par la création de la nouvelle chapelle syndicale dénommée la Confédération des syndicats algériens (CSA), de pair avec trois autres syndicats, le Cnapest a réinvesti, hier, le terrain de la contestation, en observant une journée de grève ponctuée par des rassemblements devant les directions de l'éducation. Selon Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest contacté hier par téléphone, les enseignants des deux académies d'Alger (Est et Ouest) ont ainsi observé une grève suivie d'un sit-in devant le siège de leurs académies respectives. Idem pour les enseignants affiliés au Cnapest dans les wilayas de Ouargla, Khenchela et autre Guelma qui ont massivement répondu à l'appel du bureau national. La wilaya de Médéa n'est pas en reste, elle qui accueillait hier le premier responsable du secteur, Boubekeur Benbouzid, lequel y effectuait une visite de travail. Accueil, donc, tout particulier que celui réservé à Benbouzid qui devait faire face à la colère des enseignants de cette wilaya. A noter que des actions similaires ont eu lieu, il y a de cela quelques jours, à travers le territoire national. Ces actions décentralisées, selon les syndicats de l'éducation, viennent en complément des intentions des directions nationales de dénoncer la fuite en avant de la tutelle par son attitude «des plus négatives» et «provocatrice» envers les travailleurs de l'éducation en décidant d'opérer des ponctions sur les salaires des grévistes. Et aux syndicalistes de déplorer qu'en lieu et place d'un dialogue constructif et objectif et d'une négociation sérieuse sur les engagements du ministère sur les trois revendications, à savoir le régime indemnitaire, la médecine du travail, les oeuvres sociales et les autres problèmes du secteur au niveau de chaque wilaya, «la tutelle a choisi la voie du pourrissement, dans le but d'assommer les syndicats autonomes qui tirent leur légitimité de leur base syndicale réelle et effective». Même si la reprise de la contestation est partagée, sa nature diffère d'une wilaya à l'autre selon les recommandations et les déclarations sanctionnant les travaux des conseils de wilaya. Ainsi, après une courte accalmie, qui a suivi le gel forcé de la grève des travailleurs de l'éducation, le secteur de Benbouzid sombre de nouveau dans un marasme sans précédent dont les conséquences s'annoncent «catastrophiques» sur la pédagogie et la scolarité des élèves. Après les actions de rue entamées par les praticiens de la santé publique, la grève de trois jours prévue pour le 26 avril des communaux, et la reprise de la contestation dans le secteur de l'éducation, c'est tout le front social qui est en ébullition. Revigoré par la création de la nouvelle chapelle syndicale dénommée la Confédération des syndicats algériens (CSA), de pair avec trois autres syndicats, le Cnapest a réinvesti, hier, le terrain de la contestation, en observant une journée de grève ponctuée par des rassemblements devant les directions de l'éducation. Selon Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest contacté hier par téléphone, les enseignants des deux académies d'Alger (Est et Ouest) ont ainsi observé une grève suivie d'un sit-in devant le siège de leurs académies respectives. Idem pour les enseignants affiliés au Cnapest dans les wilayas de Ouargla, Khenchela et autre Guelma qui ont massivement répondu à l'appel du bureau national. La wilaya de Médéa n'est pas en reste, elle qui accueillait hier le premier responsable du secteur, Boubekeur Benbouzid, lequel y effectuait une visite de travail. Accueil, donc, tout particulier que celui réservé à Benbouzid qui devait faire face à la colère des enseignants de cette wilaya. A noter que des actions similaires ont eu lieu, il y a de cela quelques jours, à travers le territoire national. Ces actions décentralisées, selon les syndicats de l'éducation, viennent en complément des intentions des directions nationales de dénoncer la fuite en avant de la tutelle par son attitude «des plus négatives» et «provocatrice» envers les travailleurs de l'éducation en décidant d'opérer des ponctions sur les salaires des grévistes. Et aux syndicalistes de déplorer qu'en lieu et place d'un dialogue constructif et objectif et d'une négociation sérieuse sur les engagements du ministère sur les trois revendications, à savoir le régime indemnitaire, la médecine du travail, les oeuvres sociales et les autres problèmes du secteur au niveau de chaque wilaya, «la tutelle a choisi la voie du pourrissement, dans le but d'assommer les syndicats autonomes qui tirent leur légitimité de leur base syndicale réelle et effective». Même si la reprise de la contestation est partagée, sa nature diffère d'une wilaya à l'autre selon les recommandations et les déclarations sanctionnant les travaux des conseils de wilaya. Ainsi, après une courte accalmie, qui a suivi le gel forcé de la grève des travailleurs de l'éducation, le secteur de Benbouzid sombre de nouveau dans un marasme sans précédent dont les conséquences s'annoncent «catastrophiques» sur la pédagogie et la scolarité des élèves. Après les actions de rue entamées par les praticiens de la santé publique, la grève de trois jours prévue pour le 26 avril des communaux, et la reprise de la contestation dans le secteur de l'éducation, c'est tout le front social qui est en ébullition.