2,9 millions de travailleurs des secteurs public et privés bénéficieront, en principe, d'une augmentation qui varie entre 20% et 23%, soit une moyenne de 5 mille DA avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2010. Cependant le texte, signé par les patronats public et privé, comporte «une soupape de sécurité». 2,9 millions de travailleurs des secteurs public et privés bénéficieront, en principe, d'une augmentation qui varie entre 20% et 23%, soit une moyenne de 5 mille DA avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2010. Cependant le texte, signé par les patronats public et privé, comporte «une soupape de sécurité». A l'occasion du 1er Mai, fête des travailleurs, que les salariés algériens ont célébré avec une bonne nouvelle, vingt conventions de branches ont été signées par les partenaires au siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale entre l'UGTA et les représentants de cinq organisations patronales algériennes à savoir, la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) la Confédération algérienne du patronat (Cap), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa), la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), et l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve). Ainsi 2,9 millions de travailleurs des secteurs public et privé bénéficieront, en principe, d'une augmentation qui varie entre 20% et 23% soit une moyenne de 5 mille DA avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2010. Tous les signataires du document et «les autres organisations syndicales qui existent sur le terrain sont tenus d'appliquer cette décision au profit des travailleurs et la loi est claire là-dessus», insiste Abdelaziz Mehenni, président de la Cipa, qui observe, cependant, que le texte signé par les patronats public et privé comporte «une soupape de sécurité». Il est dit expressément que les entreprises en difficulté financière, et c'est une évidence pour Abdelaziz Mehenni, que «ces entreprises ne peuvent honorer l'augmentation des salaires décidée pour les travailleurs». A en croire les échos qui parviennent de la sphère économique du secteur privé national, peu d'entreprises seraient en mesure d'appliquer à la lettre les termes des conventions de branches en raison, explique le président de la CIPA, «de la faiblesse de la trésorerie, de la gestion archaïque et du retard de la mise à niveau, du marché informel et des dernières mesures économiques prises par le gouvernement». Ce n'est pas pour autant, se défend, Abdelaziz Mehenni qu'«on peut nous accuser de bloquer quoi que se soit». Il reste qu'il faut identifier d'abord les entreprises déstructurées financièrement, qui a le pouvoir de contrôler la santé financière des opérateurs économiques et determiner le seuil que les entreprises ne peuvent franchir au risque de mettre en péril l'existence même de leur outil de production ? À cette question, le président de la Cipa estime que le syndicat de l'entreprise est capable «de discerner le possible et l'impossible à faire pour leur entreprise». Un autre moyen de contrôle a été avancé par Abdelaziz Mehenni : «l'Inspection du travail peut se charger de cette mission et personne ne pourra l'en empêcher», a-t-il affirmé. Il reste que l'application de la hausse des salaires est tout un problème en l'absence d'un texte qui fasse obligation aux opérateurs économiques de la traduire concrètement sur la fiche de paie des salariés. A l'occasion du 1er Mai, fête des travailleurs, que les salariés algériens ont célébré avec une bonne nouvelle, vingt conventions de branches ont été signées par les partenaires au siège du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale entre l'UGTA et les représentants de cinq organisations patronales algériennes à savoir, la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa) la Confédération algérienne du patronat (Cap), la Confédération nationale du patronat algérien (Cnpa), la Confédération générale des entreprises algériennes (Cgea), et l'Association des femmes algériennes chefs d'entreprise (Seve). Ainsi 2,9 millions de travailleurs des secteurs public et privé bénéficieront, en principe, d'une augmentation qui varie entre 20% et 23% soit une moyenne de 5 mille DA avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2010. Tous les signataires du document et «les autres organisations syndicales qui existent sur le terrain sont tenus d'appliquer cette décision au profit des travailleurs et la loi est claire là-dessus», insiste Abdelaziz Mehenni, président de la Cipa, qui observe, cependant, que le texte signé par les patronats public et privé comporte «une soupape de sécurité». Il est dit expressément que les entreprises en difficulté financière, et c'est une évidence pour Abdelaziz Mehenni, que «ces entreprises ne peuvent honorer l'augmentation des salaires décidée pour les travailleurs». A en croire les échos qui parviennent de la sphère économique du secteur privé national, peu d'entreprises seraient en mesure d'appliquer à la lettre les termes des conventions de branches en raison, explique le président de la CIPA, «de la faiblesse de la trésorerie, de la gestion archaïque et du retard de la mise à niveau, du marché informel et des dernières mesures économiques prises par le gouvernement». Ce n'est pas pour autant, se défend, Abdelaziz Mehenni qu'«on peut nous accuser de bloquer quoi que se soit». Il reste qu'il faut identifier d'abord les entreprises déstructurées financièrement, qui a le pouvoir de contrôler la santé financière des opérateurs économiques et determiner le seuil que les entreprises ne peuvent franchir au risque de mettre en péril l'existence même de leur outil de production ? À cette question, le président de la Cipa estime que le syndicat de l'entreprise est capable «de discerner le possible et l'impossible à faire pour leur entreprise». Un autre moyen de contrôle a été avancé par Abdelaziz Mehenni : «l'Inspection du travail peut se charger de cette mission et personne ne pourra l'en empêcher», a-t-il affirmé. Il reste que l'application de la hausse des salaires est tout un problème en l'absence d'un texte qui fasse obligation aux opérateurs économiques de la traduire concrètement sur la fiche de paie des salariés.