A la veille du mois sacré, les consommateurs auront constaté une hausse vertigineuse des prix des légumes et fruits. En l'espace de quarante-huit heures, la mercuriale a affiché une courbe ascendante qui assénera, encore une fois, un sérieux coup au porte-monnaie du citoyen. Les produits, pourtant locaux et de saison, sont passés aisément en matière de prix, du simple au double. Une augmentation de 100% instaurée et contre laquelle le client demeure impuissant. Même au niveau des marchés couverts et hebdomadaires, les produits maraichers ont connu une hausse très sensible, mettant au pied du mur les faibles bourses qui y trouvaient auparavant des points de ventes abordables. La tomate cédée à 45 est passée à 75-80 DA ; l'oignon de 25 à 45 DA, les haricots verts sont actuellement à 120 DA alors qu'ils étaient à 60, à peine il y a quelques jours. S'agissant des fruits, ils sont lotis à la même enseigne. Le melon est à 120 DA le kilo, la nectarine à 300 et les pommes entre 140 et 160 DA le kilogramme. Du côté des étals de boucherie, il n'y a pas de quoi se rejouir. La viande rouge atteint, parfois, les 950 DA le kilo ; le poulet a pris l'envol à 350 DA et la dinde à 800 DA. Les détaillants ne s'estiment nullement responsables de ces hausses loin d'être improvisées. Pour eux, le tort est à rejeter sur les grossistes qui achètent les récoltes « sur pied » pour, ensuite, mieux décider du cours des produits. Le consommateur nourrit l'espoir de voir une stabilisation des prix après la première semaine de jeûn. C'est du moins ce que lui miroite pouvoirs publics et Union des commerçants qui, en réalité, ne disposent d'aucune autorité pour fixer les prix et réguler ce secteur. A chaque Ramadhan, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) appelle l'ensemble de la profession à user de bon sens et opter pour un abaissement de la marge bénéficiaire afin de préserver le consommateur. Et à chaque fois, cet appel restera sans écho. Les services de la répression des fraudes et du contrôle de qualité censés proclamer la guerre aux pratiques délictueuses seraient, pour l'heure, mis au défi. La commercialisation de produits non étiquetés, des laitages exposés au soleil et de la viande d'origine clandestine est toujours de mise. A la veille du mois sacré, les consommateurs auront constaté une hausse vertigineuse des prix des légumes et fruits. En l'espace de quarante-huit heures, la mercuriale a affiché une courbe ascendante qui assénera, encore une fois, un sérieux coup au porte-monnaie du citoyen. Les produits, pourtant locaux et de saison, sont passés aisément en matière de prix, du simple au double. Une augmentation de 100% instaurée et contre laquelle le client demeure impuissant. Même au niveau des marchés couverts et hebdomadaires, les produits maraichers ont connu une hausse très sensible, mettant au pied du mur les faibles bourses qui y trouvaient auparavant des points de ventes abordables. La tomate cédée à 45 est passée à 75-80 DA ; l'oignon de 25 à 45 DA, les haricots verts sont actuellement à 120 DA alors qu'ils étaient à 60, à peine il y a quelques jours. S'agissant des fruits, ils sont lotis à la même enseigne. Le melon est à 120 DA le kilo, la nectarine à 300 et les pommes entre 140 et 160 DA le kilogramme. Du côté des étals de boucherie, il n'y a pas de quoi se rejouir. La viande rouge atteint, parfois, les 950 DA le kilo ; le poulet a pris l'envol à 350 DA et la dinde à 800 DA. Les détaillants ne s'estiment nullement responsables de ces hausses loin d'être improvisées. Pour eux, le tort est à rejeter sur les grossistes qui achètent les récoltes « sur pied » pour, ensuite, mieux décider du cours des produits. Le consommateur nourrit l'espoir de voir une stabilisation des prix après la première semaine de jeûn. C'est du moins ce que lui miroite pouvoirs publics et Union des commerçants qui, en réalité, ne disposent d'aucune autorité pour fixer les prix et réguler ce secteur. A chaque Ramadhan, l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) appelle l'ensemble de la profession à user de bon sens et opter pour un abaissement de la marge bénéficiaire afin de préserver le consommateur. Et à chaque fois, cet appel restera sans écho. Les services de la répression des fraudes et du contrôle de qualité censés proclamer la guerre aux pratiques délictueuses seraient, pour l'heure, mis au défi. La commercialisation de produits non étiquetés, des laitages exposés au soleil et de la viande d'origine clandestine est toujours de mise.