La mesure gouvernementale de recours au chèque pour les payements dépassant les 500.000 DA à partir du 31 mars prochain va se substituer "progressivement" au cash, a indiqué mardi Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef). Interrogé sur la capacité de cette mesure à mettre fin aux transactions en liquide (cash), autant dans le circuit informel qu'officiel, M. Benkhalfa a indiqué à l'APS, que sa "mise en œuvre va progressivement mettre fin aux opérations de payement par cash". En juillet dernier, le gouvernement a rendu obligatoire le recours à partir du 31 mars 2011 à la monnaie scripturale (chèques et cartes bancaires) pour tout payement dépassant (500.000 da) afin de lutter contre les transactions financières illicites, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Mais, à trois mois de sa date butoir, cette mesure gouvernementale alimente le débat au sein des milieux spécialisés notamment sur sa capacité à endiguer la surliquidité et les transactions financières illicites. L'applicabilité de cette mesure, "sera mise à l'épreuve", selon des sources qui font état de difficultés de mise en œuvre dans un pays ''où même une partie des bancarisés optent pour le cash pour fuir la lenteur (administrative) des banques''. Pour autant, M. Benkhalfa, estime que cette catégorie de clients est "récupérable", en raison de l'amélioration des délais de traitement des chèques interbancaires, qui sont passés pour certains transferts de trois mois à une journée grâce à la modernisation des moyens de payement. La mesure gouvernementale de recours au chèque pour les payements dépassant les 500.000 DA à partir du 31 mars prochain va se substituer "progressivement" au cash, a indiqué mardi Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef). Interrogé sur la capacité de cette mesure à mettre fin aux transactions en liquide (cash), autant dans le circuit informel qu'officiel, M. Benkhalfa a indiqué à l'APS, que sa "mise en œuvre va progressivement mettre fin aux opérations de payement par cash". En juillet dernier, le gouvernement a rendu obligatoire le recours à partir du 31 mars 2011 à la monnaie scripturale (chèques et cartes bancaires) pour tout payement dépassant (500.000 da) afin de lutter contre les transactions financières illicites, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. Mais, à trois mois de sa date butoir, cette mesure gouvernementale alimente le débat au sein des milieux spécialisés notamment sur sa capacité à endiguer la surliquidité et les transactions financières illicites. L'applicabilité de cette mesure, "sera mise à l'épreuve", selon des sources qui font état de difficultés de mise en œuvre dans un pays ''où même une partie des bancarisés optent pour le cash pour fuir la lenteur (administrative) des banques''. Pour autant, M. Benkhalfa, estime que cette catégorie de clients est "récupérable", en raison de l'amélioration des délais de traitement des chèques interbancaires, qui sont passés pour certains transferts de trois mois à une journée grâce à la modernisation des moyens de payement.