Avantages n L?introduction de ce chèque permettra «à des millions de citoyens de faire des paiements dans des délais qui ne dépasseront jamais 6 à 7 jours». Un nouveau chèque sera émis par les banques et les établissements financiers à la fin du mois de juin prochain, a annoncé ce matin, Abderahmane Benkhalfa, le délégué général de l?Association des banques et des établissements financiers (Abef) sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. Ce chèque «sécurisé et qui sera traité de façon électronique» remplacera progressivement le chèque qui est actuellement en circulation «à partir du deuxième semestre de l?année», selon le premier responsable de l?Abef. Il sera fabriqué avec un papier «particulier» et sera lisible sur scanner et par tout « identifiant bancaire», ce qui permettra «à des millions de citoyens de faire des paiements dans des délais qui ne dépasseront jamais 6 à 7 jours», a-t-il ajouté tout en soulignant que plus de 250 millions de chèques, de retrait ou de paiement, sont échangés annuellement dans notre pays, «dont 11 à 12 millions sont en interbancarité». Avec l?introduction de ce nouveau chèque, il y aura moins de fraude, de l?avis de Abderrahmane Benkhalfa. Pour cela, «nous avons pris bien des précautions d?ordre technologique», assurera-t-il. S?agissant des chèques qui sont en possession des citoyens ou qui seront émis à l?avenir, le délégué général de l?Abef dira qu?ils seront traités par «les moyens traditionnels». Dans le même ordre d?idées, l?invité de la Chaîne III a indiqué que la mise en place du système de télécompensation des chèques à la fin du mois de juin prochain permettra un traitement plus rapide des chèques «à partir de l?échange des données et des images» entre les banques et autres établissements financiers. «Les millions de chèques qui sont échangés seront traités en deux, trois, quatre ou cinq jours», dira-t-il à ce propos. Et de noter que ce système est à même d?améliorer grandement les habitudes de paiement. Sur un autre plan, Abderrahmane Benkhalfa a reconnu que les débuts du paiement électronique furent timides. A ce jour, il n?y a que 350 000 porteurs de la carte bancaire, ce qui fera dire au premier responsable de l?Abef : «Nous sommes loin du chiffre souhaité.» Néanmoins, «dès l?été, une dynamique d?expansion commerciale sera enclenchée, toutes les grandes métropoles du pays seront dotées de distributeurs automatiques de billets», poursuivra-t-il tout en faisant remarquer que le nombre de commerçants disposant de terminaux de paiement électronique qui est actuellement de 1000 doit passer à 10 000, 20 000 ou 30 000 à travers le territoire national.