Le marché pétrolier international devrait se maintenir, soutenu durant l'année 2011, avec un prix de baril très proche de la barre des 100 dollars à la faveur, essentiellement, d'une progression annoncée de la demande mondiale portée, notamment, par les économies asiatiques. Cette perspective a été réconfortée lundi dernier par le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi, qui s'attend à une hausse de 2% de la demande de brut pour l'année en cours. ''Je m'attends à ce que la demande sur le brut augmente de 2% en 2011", a déclaré le ministre du premier pays exportateur mondial de brut et membre influent au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). «Au cours de cette année, le marché connaîtra un équilibre entre l'offre et la demande", a affirmé M. Al-Nouaïmi devant les participants au Forum annuel global pour la compétitivité qui se déroule à Ryadh. A cet effet, le ministre saoudien s'est dit "optimiste au sujet de la situation du marché pétrolier cette année". Selon lui, c'est de l'Asie que cette hausse proviendra cette année 2011, notamment la Chine et l'Inde, alors que l'économie américaine va voir aussi sa demande légèrement évoluer. La politique de l'Opep "est de répondre à toute augmentation de la demande pour garder l'équilibre entre l'offre et la demande", a-t-il rappelé. Les prévisions du ministre saoudien sont toutefois relativement supérieures par rapport à celles de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui tablait, il y a une semaine, sur une croissance de 1,6% en 2011 contre 3,2% en 2010. Depuis le début de l'année, le baril de brut est en progression continue vers le seuil symbolique des 100 dollars, les cours ayant grimpé de 25% depuis septembre 2010 après une année de relative stabilité, selon l'AIE qui représente les intérêts des pays consommateurs. A l'ouverture des séances de cotations européennes, les prix du pétrole ont légèrement évolué pour atteindre 97,76 dollars (+16 cents) à Londres. Ils ont, par contre, affiché un recul de 81% pour s'établir à 88,30 dollars à New York.Malgré ce raffermissement du cours du baril qui s'approche du seuil symbolique de 100 dollars, une barre qu'il n'a pas franchie depuis l'été 2008, l'Opep exclut toujours la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire jugeant l'offre suffisante et les prix ''réalistes''. L'Organisation qui assure 40% de l'offre mondiale considère les niveaux actuels du brut et même ceux projetés pour les court et moyen termes comme "équilibrés" et ne sauraient justifier la convocation d'une réunion d'urgence. "Le prix de 100 dollars n'est pas irréaliste dans la situation actuelle, et même si le baril dépasse les 100 dollars, il n'y a pas besoin d'une réunion d'urgence de l'Opep", déclarait récemment son président en exercice, le ministre iranien du Pétrole, Mir Kazemi. "Personne n'a appelé à une telle réunion", avait-il indiqué en affirmant que "certains membres de l'Opep estiment qu'elle ne serait pas nécessaire même si le pétrole atteint 110 ou 120 dollars le baril". La prochaine réunion ordinaire de l'Opep est prévue pour juin à Vienne. L'Iran assure depuis le 1er janvier la présidence périodique de l'Organisation pour la première fois depuis 1979. Le marché pétrolier international devrait se maintenir, soutenu durant l'année 2011, avec un prix de baril très proche de la barre des 100 dollars à la faveur, essentiellement, d'une progression annoncée de la demande mondiale portée, notamment, par les économies asiatiques. Cette perspective a été réconfortée lundi dernier par le ministre saoudien du Pétrole, Ali Al-Nouaïmi, qui s'attend à une hausse de 2% de la demande de brut pour l'année en cours. ''Je m'attends à ce que la demande sur le brut augmente de 2% en 2011", a déclaré le ministre du premier pays exportateur mondial de brut et membre influent au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). «Au cours de cette année, le marché connaîtra un équilibre entre l'offre et la demande", a affirmé M. Al-Nouaïmi devant les participants au Forum annuel global pour la compétitivité qui se déroule à Ryadh. A cet effet, le ministre saoudien s'est dit "optimiste au sujet de la situation du marché pétrolier cette année". Selon lui, c'est de l'Asie que cette hausse proviendra cette année 2011, notamment la Chine et l'Inde, alors que l'économie américaine va voir aussi sa demande légèrement évoluer. La politique de l'Opep "est de répondre à toute augmentation de la demande pour garder l'équilibre entre l'offre et la demande", a-t-il rappelé. Les prévisions du ministre saoudien sont toutefois relativement supérieures par rapport à celles de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui tablait, il y a une semaine, sur une croissance de 1,6% en 2011 contre 3,2% en 2010. Depuis le début de l'année, le baril de brut est en progression continue vers le seuil symbolique des 100 dollars, les cours ayant grimpé de 25% depuis septembre 2010 après une année de relative stabilité, selon l'AIE qui représente les intérêts des pays consommateurs. A l'ouverture des séances de cotations européennes, les prix du pétrole ont légèrement évolué pour atteindre 97,76 dollars (+16 cents) à Londres. Ils ont, par contre, affiché un recul de 81% pour s'établir à 88,30 dollars à New York.Malgré ce raffermissement du cours du baril qui s'approche du seuil symbolique de 100 dollars, une barre qu'il n'a pas franchie depuis l'été 2008, l'Opep exclut toujours la possibilité de convoquer une réunion extraordinaire jugeant l'offre suffisante et les prix ''réalistes''. L'Organisation qui assure 40% de l'offre mondiale considère les niveaux actuels du brut et même ceux projetés pour les court et moyen termes comme "équilibrés" et ne sauraient justifier la convocation d'une réunion d'urgence. "Le prix de 100 dollars n'est pas irréaliste dans la situation actuelle, et même si le baril dépasse les 100 dollars, il n'y a pas besoin d'une réunion d'urgence de l'Opep", déclarait récemment son président en exercice, le ministre iranien du Pétrole, Mir Kazemi. "Personne n'a appelé à une telle réunion", avait-il indiqué en affirmant que "certains membres de l'Opep estiment qu'elle ne serait pas nécessaire même si le pétrole atteint 110 ou 120 dollars le baril". La prochaine réunion ordinaire de l'Opep est prévue pour juin à Vienne. L'Iran assure depuis le 1er janvier la présidence périodique de l'Organisation pour la première fois depuis 1979.