L'Union africaine (UA) a décidé de mettre sur pied un panel de cinq chefs d'Etat représentant les différentes régions du continent, chargé de présenter d'ici un mois des décisions "contraignantes" pour les deux présidents ivoiriens proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. L'Union africaine (UA) a décidé de mettre sur pied un panel de cinq chefs d'Etat représentant les différentes régions du continent, chargé de présenter d'ici un mois des décisions "contraignantes" pour les deux présidents ivoiriens proclamés Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. A la veille de la tenue du 16e sommet de l'UA, de nombreux débats politiques ont eu lieu au siège de l'organisation africaine à Addis Abeba pour tenter d'unifier les positions africaines en vue d'une sortie de la crise post-électorale prévalant depuis fin novembre en Côte d'Ivoire. Dans ce contexte, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a annoncé, lors d'une "importante" réunion de plusieurs chefs d'Etat africains, la mise en place d'un panel de cinq chefs d'Etat africains à partir de lundi pour trouver une issue pacifique à la crise. Ce panel aura un délai d'un mois maximum pour rendre ses conclusions qui seront "contraigantes" pour les deux rivaux Gbagbo et Ouattara. Il s'agit ainsi d'"amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir" dans le pays "par la négociation", a précisé samedi le président de la Commission de l'UA Jean Ping, ajoutant que son organisation considérait toujours M. Ouattara comme le vainqueur du scrutin. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, présent à Addis Abeba, a appuyé la création de ce panel, un soutien assorti d'une série de principes pour l'encadrer. Le Chef de l'Onu le président sortant Laurent Gbagbo d'un recompte des voix. "Revenir sur les résultats de l'élection serait une grave injustice et établirait un précédent fâcheux", a déclaré M. BanKi moonIl a, par la même, appelé le président Ouattara à "former un gouvernement d'union nationale".Ce dernier s'est félicité dimanche de ces prises de positions et a appelé le panel à vite conclure ses travaux. A l'instar de l'UA, dont les observateurs de la présidentielle ivoirienne ont validé mardi les résultats annoncés par la Commission électorale indépendante, (CEI), la quasi-totalité de la communauté internationale continue de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d'Ivoire. Mais le président sortant, Laurent Gbagbo, s'est maintenu au pouvoir, après avoir été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Plusieurs médiations africaines, dont celle du médiateur de l'UA, Raila Odinga, se sont succédées à Abidjan, sans succès pour l'heure alors que l'organisation régionale ouest-africaine (Cédéao) a brandit la menace d'une intervention militaire pour le déloger de la présidence. Alassane Ouattara, engagé dans une bataille avec le chef d'Etat sortant ivoirien, Laurent Gbagbo, pour le contrôle de l'économie en Côte d'Ivoire, a demandé, dimanche passé, aux contribuables de 'suspendre le paiement des taxes et impôts', indique un communiqué de son gouvernement. En application de la décision de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) de fermer ses agences ivoiriennes, 'le gouvernement demande aux contribuables de suspendre le paiement des impôts et taxes jusqu'à la fin de la période de fermeture décidée' par la BCEAO, selon le texte signé par Guillaume Soro, premier ministre de M. Ouattara. 'En revanche, il est demandé aux contribuables de continuer de déposer leurs déclarations en vue de respecter leurs obligations déclaratives en vertu des textes en vigueur', est-il ajouté. La banque centrale ouest-africaine, dont le siège est à Dakar, avait décidé le 26 janvier de fermer 'jusqu'à nouvel ordre' ses agences en Côte d'Ivoire, en réaction à la décision de les réquisitionner prise par le gouvernement de M. Gbagbo. L'Union économique et monétaire ouest-africaine, dont la BCEAO est la banque émettrice, a accordé à Alassane Ouattara la gestion des comptes ivoiriens de la BCEAO, et retiré la signature du chef d'Etat sortant. M. Ouattara a été reconnu vainqueur de présidentielle ivoirienne du 28 novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale, qui presse M. Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu'il refuse. La France a, pour sa part, privilégié les sanctions financières, plutôt qu'une intervention militaire pour forcer Gbagbo à quitter le pouvoir. Cette grave situation que traverse le pays a provoqué des violences entre partisans des deux rivaux qui coûté la vie à 271 personnes, selon l'ONU. La crise politique continue de faire fuir les Ivoiriens dont plus de 31.000 ont déjà franchi les frontières libériennes, par crainte d'une nouvelle guerre civile dans leur pays, selon les dernières statistiques du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR). A la veille de la tenue du 16e sommet de l'UA, de nombreux débats politiques ont eu lieu au siège de l'organisation africaine à Addis Abeba pour tenter d'unifier les positions africaines en vue d'une sortie de la crise post-électorale prévalant depuis fin novembre en Côte d'Ivoire. Dans ce contexte, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA a annoncé, lors d'une "importante" réunion de plusieurs chefs d'Etat africains, la mise en place d'un panel de cinq chefs d'Etat africains à partir de lundi pour trouver une issue pacifique à la crise. Ce panel aura un délai d'un mois maximum pour rendre ses conclusions qui seront "contraigantes" pour les deux rivaux Gbagbo et Ouattara. Il s'agit ainsi d'"amener Alassane Ouattara à exercer la réalité du pouvoir" dans le pays "par la négociation", a précisé samedi le président de la Commission de l'UA Jean Ping, ajoutant que son organisation considérait toujours M. Ouattara comme le vainqueur du scrutin. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, présent à Addis Abeba, a appuyé la création de ce panel, un soutien assorti d'une série de principes pour l'encadrer. Le Chef de l'Onu le président sortant Laurent Gbagbo d'un recompte des voix. "Revenir sur les résultats de l'élection serait une grave injustice et établirait un précédent fâcheux", a déclaré M. BanKi moonIl a, par la même, appelé le président Ouattara à "former un gouvernement d'union nationale".Ce dernier s'est félicité dimanche de ces prises de positions et a appelé le panel à vite conclure ses travaux. A l'instar de l'UA, dont les observateurs de la présidentielle ivoirienne ont validé mardi les résultats annoncés par la Commission électorale indépendante, (CEI), la quasi-totalité de la communauté internationale continue de reconnaître Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d'Ivoire. Mais le président sortant, Laurent Gbagbo, s'est maintenu au pouvoir, après avoir été déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Plusieurs médiations africaines, dont celle du médiateur de l'UA, Raila Odinga, se sont succédées à Abidjan, sans succès pour l'heure alors que l'organisation régionale ouest-africaine (Cédéao) a brandit la menace d'une intervention militaire pour le déloger de la présidence. Alassane Ouattara, engagé dans une bataille avec le chef d'Etat sortant ivoirien, Laurent Gbagbo, pour le contrôle de l'économie en Côte d'Ivoire, a demandé, dimanche passé, aux contribuables de 'suspendre le paiement des taxes et impôts', indique un communiqué de son gouvernement. En application de la décision de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO) de fermer ses agences ivoiriennes, 'le gouvernement demande aux contribuables de suspendre le paiement des impôts et taxes jusqu'à la fin de la période de fermeture décidée' par la BCEAO, selon le texte signé par Guillaume Soro, premier ministre de M. Ouattara. 'En revanche, il est demandé aux contribuables de continuer de déposer leurs déclarations en vue de respecter leurs obligations déclaratives en vertu des textes en vigueur', est-il ajouté. La banque centrale ouest-africaine, dont le siège est à Dakar, avait décidé le 26 janvier de fermer 'jusqu'à nouvel ordre' ses agences en Côte d'Ivoire, en réaction à la décision de les réquisitionner prise par le gouvernement de M. Gbagbo. L'Union économique et monétaire ouest-africaine, dont la BCEAO est la banque émettrice, a accordé à Alassane Ouattara la gestion des comptes ivoiriens de la BCEAO, et retiré la signature du chef d'Etat sortant. M. Ouattara a été reconnu vainqueur de présidentielle ivoirienne du 28 novembre par la quasi-totalité de la communauté internationale, qui presse M. Gbagbo de quitter le pouvoir, ce qu'il refuse. La France a, pour sa part, privilégié les sanctions financières, plutôt qu'une intervention militaire pour forcer Gbagbo à quitter le pouvoir. Cette grave situation que traverse le pays a provoqué des violences entre partisans des deux rivaux qui coûté la vie à 271 personnes, selon l'ONU. La crise politique continue de faire fuir les Ivoiriens dont plus de 31.000 ont déjà franchi les frontières libériennes, par crainte d'une nouvelle guerre civile dans leur pays, selon les dernières statistiques du Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR).