Le ministre des Finances, Karim Djoudi a assuré que les mesures prises lors du dernier Conseil des ministres pour booster l'emploi et l'investissement consacraient la mobilisation de la ressource publique dans la création d'une croissance hors hydrocarbures, génératrice de richesses et d'emplois. Le ministre des Finances, Karim Djoudi a assuré que les mesures prises lors du dernier Conseil des ministres pour booster l'emploi et l'investissement consacraient la mobilisation de la ressource publique dans la création d'une croissance hors hydrocarbures, génératrice de richesses et d'emplois. Un financement public conséquent a été réservé à ces mesures d'appui, décidées le 22 février écoulé. Le nouveau soutien financier décidé pour les Entreprises publiques économiques (EPE), devrait les "inciter à accentuer la cadence des recrutements", a indiqué lundi soir M. Djoudi qu était l'invité d'une émission à la télévision nationale. Ces EPE avaient déjà bénéficié d'un rachat de dettes de 500 milliards DA et de 200 milliards DA de crédits soutenus par l'Etat, a-t-il rappelé. Même s'il reste approximatif car dépendant du nombre de personnes qui seront concernées, le budget consacré aux autres dispositifs d'aide "tourne autour de 85 milliards DA pour le soutien à l'emploi et d'une centaine de milliards DA pour la solidarité nationale", a-t-il dit. Ces enveloppes financières, qui seront inscrites dans la prochaine loi de finances, s'ajouteront aux 80 milliards DA déjà inscrits pour le soutien de ces dispositifs, a-t-il souligné. Pour une meilleure efficacité des financements bancaires, M. Djoudi à appelé à réduire les "créances improductives" qui ont atteint, selon lui, 35% de l'ensemble des créances bancaires. Il a rappelé au passage que les banques publiques avaient tout de même généré en 2010 à l'Etat "une quarantaine milliards DA de revenus, entre dividendes distribuées et impôts payés". Quant à la possibilité de recourir au Fonds de régulation des recettes (FRR) pour financer ce budget additionnel, le ministre a rappelé que ce fonds avait été spécialement conçu pour le remboursement de la dette extérieure, actuellement de l'ordre de 470 millions de dollars seulement, et que ce recours n'était donc pas envisagé. «Le financement des dispositifs de soutien à l'emploi est désormais décidé au niveau d'une délégation au niveau des wilayas qui sera chargée de l'approbation des projets et de leur financement", a-t-il soutenu. Revenant sur la mesure relative à la facilitation de l'accès au foncier, il a noté que la mise à disposition aux jeunes promoteurs des 130.000 locaux réalisés dans le cadre du programme de 100 locaux par commune participera à la levée des contraintes relatives au foncier. La cession du foncier à travers la vente aux enchères devra, à son tour, céder le passage au gré à gré, ce qui déchargera l'ANIREF de cette mission pour la laisser s'occuper des zones industrielles, s'est-il réjoui. - Présent à l'émission, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Reda Hamiani s'est félicité des dernières mesures mais a estimé que "l'administration algérienne n'était pas encore en mesure d'absorber cet électrochoc positif". Arguments à l'appui, M. Hamiani dira que les mesures de facilitation déjà appliquées pour les PME, comme le couloir vert ou les facilités de caisse, ont été appliquées d'une façon "sclérosée" par l'administration. En réponse à un investisseur algérien qui s'interrogeait sur "les gages" que pourrait donner le gouvernement pour soutenir les opérateurs nationaux, M. Djoudi a cité "la dépénalisation de l'acte de gestion et la modification des types de garanties bancaires exigées". «On ne va demander à l'investisseur que les garanties relatives au projet lui même" a-t-il dit, soulignant que cette mesure allait donc se substituer à l'exigence des hypothèques comme garanties. La levée de l'état d'urgence, entrée en vigueur jeudi dernier, "doit conforter la confiance des hommes d'affaires et des industriels activant dans le pays", a-t-il fait remarquer. Le code des douanes, qui sera présenté cette année, apportera, à son tour, de nouvelles facilitations au profit des opérateurs économiques, dira le ministre. D'autre part, les dernières mesures gouvernementales, "mettent en avant" les projets public-privé grâce au Fonds national de l'investissement (FNI) qui procédera à des prises de participation à hauteur de 34%, dans les capitaux des entreprises privées qui le souhaitent. I.A. Un financement public conséquent a été réservé à ces mesures d'appui, décidées le 22 février écoulé. Le nouveau soutien financier décidé pour les Entreprises publiques économiques (EPE), devrait les "inciter à accentuer la cadence des recrutements", a indiqué lundi soir M. Djoudi qu était l'invité d'une émission à la télévision nationale. Ces EPE avaient déjà bénéficié d'un rachat de dettes de 500 milliards DA et de 200 milliards DA de crédits soutenus par l'Etat, a-t-il rappelé. Même s'il reste approximatif car dépendant du nombre de personnes qui seront concernées, le budget consacré aux autres dispositifs d'aide "tourne autour de 85 milliards DA pour le soutien à l'emploi et d'une centaine de milliards DA pour la solidarité nationale", a-t-il dit. Ces enveloppes financières, qui seront inscrites dans la prochaine loi de finances, s'ajouteront aux 80 milliards DA déjà inscrits pour le soutien de ces dispositifs, a-t-il souligné. Pour une meilleure efficacité des financements bancaires, M. Djoudi à appelé à réduire les "créances improductives" qui ont atteint, selon lui, 35% de l'ensemble des créances bancaires. Il a rappelé au passage que les banques publiques avaient tout de même généré en 2010 à l'Etat "une quarantaine milliards DA de revenus, entre dividendes distribuées et impôts payés". Quant à la possibilité de recourir au Fonds de régulation des recettes (FRR) pour financer ce budget additionnel, le ministre a rappelé que ce fonds avait été spécialement conçu pour le remboursement de la dette extérieure, actuellement de l'ordre de 470 millions de dollars seulement, et que ce recours n'était donc pas envisagé. «Le financement des dispositifs de soutien à l'emploi est désormais décidé au niveau d'une délégation au niveau des wilayas qui sera chargée de l'approbation des projets et de leur financement", a-t-il soutenu. Revenant sur la mesure relative à la facilitation de l'accès au foncier, il a noté que la mise à disposition aux jeunes promoteurs des 130.000 locaux réalisés dans le cadre du programme de 100 locaux par commune participera à la levée des contraintes relatives au foncier. La cession du foncier à travers la vente aux enchères devra, à son tour, céder le passage au gré à gré, ce qui déchargera l'ANIREF de cette mission pour la laisser s'occuper des zones industrielles, s'est-il réjoui. - Présent à l'émission, le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Reda Hamiani s'est félicité des dernières mesures mais a estimé que "l'administration algérienne n'était pas encore en mesure d'absorber cet électrochoc positif". Arguments à l'appui, M. Hamiani dira que les mesures de facilitation déjà appliquées pour les PME, comme le couloir vert ou les facilités de caisse, ont été appliquées d'une façon "sclérosée" par l'administration. En réponse à un investisseur algérien qui s'interrogeait sur "les gages" que pourrait donner le gouvernement pour soutenir les opérateurs nationaux, M. Djoudi a cité "la dépénalisation de l'acte de gestion et la modification des types de garanties bancaires exigées". «On ne va demander à l'investisseur que les garanties relatives au projet lui même" a-t-il dit, soulignant que cette mesure allait donc se substituer à l'exigence des hypothèques comme garanties. La levée de l'état d'urgence, entrée en vigueur jeudi dernier, "doit conforter la confiance des hommes d'affaires et des industriels activant dans le pays", a-t-il fait remarquer. Le code des douanes, qui sera présenté cette année, apportera, à son tour, de nouvelles facilitations au profit des opérateurs économiques, dira le ministre. D'autre part, les dernières mesures gouvernementales, "mettent en avant" les projets public-privé grâce au Fonds national de l'investissement (FNI) qui procédera à des prises de participation à hauteur de 34%, dans les capitaux des entreprises privées qui le souhaitent. I.A.