Le président du tribunal de première instance de Sidi M'hamed (Alger), a décidé, hier, l'ajournement du jugement dans l'affaire des deux ex-Présidents-Directeurs généraux du port d'Alger, Farrah Ali et Bourouai Abdelhak au 27 avril. Dix prévenus, dont les deux ex-P-DG, sont poursuivis dans cette affaire pour association de malfaiteurs et conclusion d'un contrat en violation des dispositions de la loi et de la réglementation pour l'octroi d'avantages injustifiés à autrui. Le procureur de la République près de la même instance avait requis jeudi des peines de 10 ans de prison ferme contre les dix prévenus. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2010 lorsque l'ex-P-DG du port d'Alger, Ali Farrah, son successeur Bourouai Abdelhak ainsi que nombre de fonctionnaires de cet établissement ont été arrêtés pour opérations de manutention concédées à des entreprises privées de transport de marchandises. L'affaire a éclaté suite à une plainte déposée par le propriétaire d'une société privée de transport qui a reçu des mises en demeure pour faire sortir son matériel du port. La plainte porte sur la gestion douteuse du port, la dilapidation des fonds publics et des sociétés privées qui travaillent illégalement avec des autorisations obtenues contre des pots-de-vin. Interrogé sur ces sociétés qui activent au sein du port sans autorisation légale, l'ex-P-DG, principal accusé dans l'affaire, a précisé que le port avait bénéficié, suite à l'ouverture sur le marché extérieur, de matériels et de mécanismes modernes en matière de chargement et de déchargement des navires qui accostent au port d'Alger. Il a également indiqué que son administration avait fait face à une demande croissante et incessante de conteneurs, ce qui l'avait incité à autoriser aux sociétés privées le chargement au niveau du port. Le président du tribunal de première instance de Sidi M'hamed (Alger), a décidé, hier, l'ajournement du jugement dans l'affaire des deux ex-Présidents-Directeurs généraux du port d'Alger, Farrah Ali et Bourouai Abdelhak au 27 avril. Dix prévenus, dont les deux ex-P-DG, sont poursuivis dans cette affaire pour association de malfaiteurs et conclusion d'un contrat en violation des dispositions de la loi et de la réglementation pour l'octroi d'avantages injustifiés à autrui. Le procureur de la République près de la même instance avait requis jeudi des peines de 10 ans de prison ferme contre les dix prévenus. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2010 lorsque l'ex-P-DG du port d'Alger, Ali Farrah, son successeur Bourouai Abdelhak ainsi que nombre de fonctionnaires de cet établissement ont été arrêtés pour opérations de manutention concédées à des entreprises privées de transport de marchandises. L'affaire a éclaté suite à une plainte déposée par le propriétaire d'une société privée de transport qui a reçu des mises en demeure pour faire sortir son matériel du port. La plainte porte sur la gestion douteuse du port, la dilapidation des fonds publics et des sociétés privées qui travaillent illégalement avec des autorisations obtenues contre des pots-de-vin. Interrogé sur ces sociétés qui activent au sein du port sans autorisation légale, l'ex-P-DG, principal accusé dans l'affaire, a précisé que le port avait bénéficié, suite à l'ouverture sur le marché extérieur, de matériels et de mécanismes modernes en matière de chargement et de déchargement des navires qui accostent au port d'Alger. Il a également indiqué que son administration avait fait face à une demande croissante et incessante de conteneurs, ce qui l'avait incité à autoriser aux sociétés privées le chargement au niveau du port.