Les combats font toujours rage à Misrata et Ajdabya où une certaine confusion règne. Les Etats-Unis cherchent un pays pour accueillir le colonel El Guedhafi. "Implication prouvée" d'al Qaïda dans le conflit en Libye, selon Tripoli. Ban Ki-moon, appelle, à un "cessez-le-feu réel" en Libye et prévoit "l'extension de l'aide humanitaire à Tripoli". Les combats font toujours rage à Misrata et Ajdabya où une certaine confusion règne. Les Etats-Unis cherchent un pays pour accueillir le colonel El Guedhafi. "Implication prouvée" d'al Qaïda dans le conflit en Libye, selon Tripoli. Ban Ki-moon, appelle, à un "cessez-le-feu réel" en Libye et prévoit "l'extension de l'aide humanitaire à Tripoli". Il semble que les USA aient trouvé la bonne formule pour se débarrasser du guide de la Jamahiriya, sans avoir à le livrer s'il était poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Trois responsables de l'administration Obama ont indiqué au New York Times qu'ils tentaient de trouver un pays qui n'ait pas signé ou ratifié le Traité de Rome qui oblige les pays à livrer quiconque est inculpé par la CPI. En attendant que cela se produit, les combats font rage entre les troupes loyalistes et les rebelles. Les combats qui ont fait rage dimanche à Misrata, dans l'Ouest libyen, ont fait au moins 17 morts et 71 blessés, rapportent les correspondants de presse. Après une nuit un peu plus calme que les précédentes, les combats avaient repris de plus belle en milieu de journée du dimanche, et le vrombissement des avions de l'Otan pouvait être entendu durant tout l'après-midi. Les insurgés ont affirmé avoir conquis des positions des forces pro-Kadhafi dans la nuit. Même situation à Ajdabiya qui été la cible de tirs de la part des forces du numéro 1 libyen tout au long du week-end. La sortie ouest de la ville, menant au port pétrolier de Brega, est particulièrement disputée. Les forces loyales au colonel Khedhafi se sont rapprochées de la ville d'Ajdabiya après avoir mené des tirs à l'artillerie lourde sur l'entrée ouest de cette ville repoussant ainsi les rebelles plus à l'est. Des combats auxquels al Qaïda est impliquée. L'implication d'al-Qaïda dans le conflit est prouvée chaque jour Pour le gouvernement libyen qui fait état d'une "implication prouvée" d'al Qaïda dans le conflit en Libye, affirme qu'un dirigeant de cette organisation était en route vers la ville rebelle de Misrata (Ouest) avec un groupe de combattants. "L'implication d'al-Qaïda dans le conflit en Libye est prouvée chaque jour", a déclaré le porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, au cours d'une conférence de presse. "Nous croyons que ce serait très dangereux si ces gens s'installent dans ce pays, contrôlent son avenir et son immense richesse, à quelques pas de l'Europe", a-t-il dit. Il a affirmé disposer d'informations selon lesquelles, Abdelhakim Al-Hasadi, "un dirigeant très connu d'al-Qaïda" a quitté Benghazi, fief de l'insurrection à 1.000 km à l'est de Tripoli, vers la ville rebelle de Misrata, à bord d'un bateau en compagnie de 25 "combattants bien entraînés". Selon Ibrahim, Al-Hasadi est "très connu par les services de renseignements à travers le monde". "En ce moment même ils sont en route pour Misrata", à bord d'un vieux bateau égyptien nommé Al-Chahid Abdelwahab qu'ils ont réparé et rempli d'armes et de moyens de communications modernes, a-t-il dit. "Malheureusement la coalition est au courant de ceci (...) et elle est disposée à laisser passer des membres d'al-Qaïda de Benghazi vers Misrata", a-t-il déploré. Un autre terroriste, Ismaïl Sallabi, membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) et d'al-Qaïda, selon lui, entraîne 200 "fondamentalistes" dans le camps militaire "7 Avril" à Benghazi. M. Ibrahim a affirmé par ailleurs qu'Abdelmonem Al-Madhouni, présenté comme un "membre d'al-Qaïda depuis les années 80" a été tué récemment dans des combats aux côtés des rebelles près du terminal pétrolier de Brega à l'ouest de Benghazi 1.000 tués et 3.000 blessés à Misrata Quelque 1.000 personnes ont été tuées et 3.000 autres blessées depuis le début des combats à Misrata (ouest de la Libye) et qui se poursuivaient toujours entre les rebelles libyens et les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafii, ont rapporté les médias citant une source hospitalière. Selon l'administrateur de l'hôpital de Misrata, Khaled Abou Falgha, cité par les médias, "80% des morts sont civils" et les 60 lits de l'hôpital étaient tous occupés par des blessés. Par ailleurs, une dizaine de milliers de migrants, notamment égyptiens et nigériens, attendent toujours leur évacuation dans un camp de fortune installé près du port de Misrata, dans des conditions particulièrement précaires, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Une situation alarmante qui a fait réagir le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon qui a appelé, hier, à un "cessez-le-feu réel" en Libye et a prévu "l'extension de l'aide humanitaire à Tripoli". "Nous avons trois objectifs : d'abord un cessez-le-feu immédiat et réel, deuxièmement, étendre notre aide humanitaire à ceux qui en ont besoin, troisièmement, nous devons poursuivre le dialogue politique et la recherche d'une solution politique", a déclaré M. Ban Ki-moon aux journalistes lors d'une visite en Hongrie. Alors que des négociations pour une solution politique se poursuivent, le secrétaire général de l'Onu a appelé à une action internationale "de concert et en coordination avec le peuple libyen". La situation humanitaire est particulièrement grave dans les villes où se déroulent les affrontements, a souligné Ban Ki-moon. Il semble que les USA aient trouvé la bonne formule pour se débarrasser du guide de la Jamahiriya, sans avoir à le livrer s'il était poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Trois responsables de l'administration Obama ont indiqué au New York Times qu'ils tentaient de trouver un pays qui n'ait pas signé ou ratifié le Traité de Rome qui oblige les pays à livrer quiconque est inculpé par la CPI. En attendant que cela se produit, les combats font rage entre les troupes loyalistes et les rebelles. Les combats qui ont fait rage dimanche à Misrata, dans l'Ouest libyen, ont fait au moins 17 morts et 71 blessés, rapportent les correspondants de presse. Après une nuit un peu plus calme que les précédentes, les combats avaient repris de plus belle en milieu de journée du dimanche, et le vrombissement des avions de l'Otan pouvait être entendu durant tout l'après-midi. Les insurgés ont affirmé avoir conquis des positions des forces pro-Kadhafi dans la nuit. Même situation à Ajdabiya qui été la cible de tirs de la part des forces du numéro 1 libyen tout au long du week-end. La sortie ouest de la ville, menant au port pétrolier de Brega, est particulièrement disputée. Les forces loyales au colonel Khedhafi se sont rapprochées de la ville d'Ajdabiya après avoir mené des tirs à l'artillerie lourde sur l'entrée ouest de cette ville repoussant ainsi les rebelles plus à l'est. Des combats auxquels al Qaïda est impliquée. L'implication d'al-Qaïda dans le conflit est prouvée chaque jour Pour le gouvernement libyen qui fait état d'une "implication prouvée" d'al Qaïda dans le conflit en Libye, affirme qu'un dirigeant de cette organisation était en route vers la ville rebelle de Misrata (Ouest) avec un groupe de combattants. "L'implication d'al-Qaïda dans le conflit en Libye est prouvée chaque jour", a déclaré le porte-parole du régime, Moussa Ibrahim, au cours d'une conférence de presse. "Nous croyons que ce serait très dangereux si ces gens s'installent dans ce pays, contrôlent son avenir et son immense richesse, à quelques pas de l'Europe", a-t-il dit. Il a affirmé disposer d'informations selon lesquelles, Abdelhakim Al-Hasadi, "un dirigeant très connu d'al-Qaïda" a quitté Benghazi, fief de l'insurrection à 1.000 km à l'est de Tripoli, vers la ville rebelle de Misrata, à bord d'un bateau en compagnie de 25 "combattants bien entraînés". Selon Ibrahim, Al-Hasadi est "très connu par les services de renseignements à travers le monde". "En ce moment même ils sont en route pour Misrata", à bord d'un vieux bateau égyptien nommé Al-Chahid Abdelwahab qu'ils ont réparé et rempli d'armes et de moyens de communications modernes, a-t-il dit. "Malheureusement la coalition est au courant de ceci (...) et elle est disposée à laisser passer des membres d'al-Qaïda de Benghazi vers Misrata", a-t-il déploré. Un autre terroriste, Ismaïl Sallabi, membre du Groupe islamique de combat libyen (Gicl) et d'al-Qaïda, selon lui, entraîne 200 "fondamentalistes" dans le camps militaire "7 Avril" à Benghazi. M. Ibrahim a affirmé par ailleurs qu'Abdelmonem Al-Madhouni, présenté comme un "membre d'al-Qaïda depuis les années 80" a été tué récemment dans des combats aux côtés des rebelles près du terminal pétrolier de Brega à l'ouest de Benghazi 1.000 tués et 3.000 blessés à Misrata Quelque 1.000 personnes ont été tuées et 3.000 autres blessées depuis le début des combats à Misrata (ouest de la Libye) et qui se poursuivaient toujours entre les rebelles libyens et les forces loyales au colonel Mouammar Kadhafii, ont rapporté les médias citant une source hospitalière. Selon l'administrateur de l'hôpital de Misrata, Khaled Abou Falgha, cité par les médias, "80% des morts sont civils" et les 60 lits de l'hôpital étaient tous occupés par des blessés. Par ailleurs, une dizaine de milliers de migrants, notamment égyptiens et nigériens, attendent toujours leur évacuation dans un camp de fortune installé près du port de Misrata, dans des conditions particulièrement précaires, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Une situation alarmante qui a fait réagir le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon qui a appelé, hier, à un "cessez-le-feu réel" en Libye et a prévu "l'extension de l'aide humanitaire à Tripoli". "Nous avons trois objectifs : d'abord un cessez-le-feu immédiat et réel, deuxièmement, étendre notre aide humanitaire à ceux qui en ont besoin, troisièmement, nous devons poursuivre le dialogue politique et la recherche d'une solution politique", a déclaré M. Ban Ki-moon aux journalistes lors d'une visite en Hongrie. Alors que des négociations pour une solution politique se poursuivent, le secrétaire général de l'Onu a appelé à une action internationale "de concert et en coordination avec le peuple libyen". La situation humanitaire est particulièrement grave dans les villes où se déroulent les affrontements, a souligné Ban Ki-moon.