Les stations thermales de Hammam El Bibane (Mansourah) et de Ouled Halla (Djaâfra), situées à l'ouest et au nord de Bordj Bou Arreridj font face, en ce début de mai, à une véritable «ruée» de curistes provenant des quatre coins du pays. Les stations thermales de Hammam El Bibane (Mansourah) et de Ouled Halla (Djaâfra), situées à l'ouest et au nord de Bordj Bou Arreridj font face, en ce début de mai, à une véritable «ruée» de curistes provenant des quatre coins du pays. Cet afflux de visiteurs, des familles pour la plupart, à la recherche de moments de détente et de relaxation, contribue à faire sortir de leur léthargie ces deux régions enclavées de la région des Bibans. Les stations thermales de la wilaya de Sétif, Hammam Guergour, Hammam Ouled Yelles et Hammam Sokhna restent cependant des destinations privilégiées pour les curistes bordjiens en raison du nombre considérable de gérants de lignes de transport en commun qui organisent chaque week-end des navettes facturées entre 100 et 200 dinars. S'agissant des familles venant de plus loin, la mise en service de l'autoroute Est-ouest aidant, elles « envahissent » littéralement Hammam El Bibane, comme a pu le constater lundi l'APS. Plus d'une centaine de véhicules immatriculés à Alger, Constantine, Sétif, M'sila, Batna, Jijel, Béjaïa et même Oran garnissent le parking aménagé près de cette station des « Portes de fer ». « Grâce à l'autoroute Est-ouest, et un trafic étonnamment fluide du côté des gorges de Lakhdaria, il nous a fallu moins de deux heures pour venir d'El Harrach (Alger) », explique un Algérois. Malheureusement, déplore ce père de famille, la station de Hammam El Bibane, « bien que ses eaux soient chaudes et bienfaitrices, est cruellement desservie par le manque d'infrastructures pour occuper les enfants et de lieux sains pour une bonne restauration ». Admettant cet état de faits, le directeur du tourisme, Mounir Messaâdia, tient malgré tout à faire l'éloge de ces thermes qui disposent de « plusieurs bassins et attirent une clientèle très diversifiée, constituée de personnes souffrantes désireuses de bénéficier des vertus curatives de ses eaux, ou de simples citoyens en quête de quelques moments de repos ». Un montant de 40 millions de dinars a été mis en place par les pouvoirs publics pour la réhabilitation des lieux, ajoute ce responsable qui fait part de l'organisation, par ses services, chaque week-end, d'excursions ciblant les familles, dans un souci de promouvoir le « tourisme de santé ». Plus au nord, Hammam Ouled Halla se dresse au milieu d'une belle clairière longée par l'Oued Bousellam et ceinturé de monts boisés. C'est cet endroit que préfèrent les curistes du nord de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, du sud de Béjaïa et du nord-ouest de Sétif. Ses eaux ne sont pas trop chaudes et sont supportables pour les enfants, contrairement à celles de Hammam El Bibane. Le pique-nique familial, encouragé par la multitude de coins ombragés, dans un site magnifique, est, ici, de rigueur. Des familles en profitent pour faire connaissance avant de tailler de longues bavettes, pendant que les enfants, habitués aux paysages bétonnés des villes, courent dans tous les sens, visiblement heureux de gambader gaiement au milieu de la verdure sans la crainte de voir surgir un « fou du volant ». Il reste que les services et les infrastructures font énormément défaut dans ces lieux paradisiaques qui ne pourraient être davantage mis en valeur, pour constituer des sites encore plus attractifs rimant avec « vrai tourisme », que si l'investissement privé prenait conscience du « filon ». Le directeur du Tourisme, optimiste, assure que ses services « y travaillent ». Cet afflux de visiteurs, des familles pour la plupart, à la recherche de moments de détente et de relaxation, contribue à faire sortir de leur léthargie ces deux régions enclavées de la région des Bibans. Les stations thermales de la wilaya de Sétif, Hammam Guergour, Hammam Ouled Yelles et Hammam Sokhna restent cependant des destinations privilégiées pour les curistes bordjiens en raison du nombre considérable de gérants de lignes de transport en commun qui organisent chaque week-end des navettes facturées entre 100 et 200 dinars. S'agissant des familles venant de plus loin, la mise en service de l'autoroute Est-ouest aidant, elles « envahissent » littéralement Hammam El Bibane, comme a pu le constater lundi l'APS. Plus d'une centaine de véhicules immatriculés à Alger, Constantine, Sétif, M'sila, Batna, Jijel, Béjaïa et même Oran garnissent le parking aménagé près de cette station des « Portes de fer ». « Grâce à l'autoroute Est-ouest, et un trafic étonnamment fluide du côté des gorges de Lakhdaria, il nous a fallu moins de deux heures pour venir d'El Harrach (Alger) », explique un Algérois. Malheureusement, déplore ce père de famille, la station de Hammam El Bibane, « bien que ses eaux soient chaudes et bienfaitrices, est cruellement desservie par le manque d'infrastructures pour occuper les enfants et de lieux sains pour une bonne restauration ». Admettant cet état de faits, le directeur du tourisme, Mounir Messaâdia, tient malgré tout à faire l'éloge de ces thermes qui disposent de « plusieurs bassins et attirent une clientèle très diversifiée, constituée de personnes souffrantes désireuses de bénéficier des vertus curatives de ses eaux, ou de simples citoyens en quête de quelques moments de repos ». Un montant de 40 millions de dinars a été mis en place par les pouvoirs publics pour la réhabilitation des lieux, ajoute ce responsable qui fait part de l'organisation, par ses services, chaque week-end, d'excursions ciblant les familles, dans un souci de promouvoir le « tourisme de santé ». Plus au nord, Hammam Ouled Halla se dresse au milieu d'une belle clairière longée par l'Oued Bousellam et ceinturé de monts boisés. C'est cet endroit que préfèrent les curistes du nord de la wilaya de Bordj Bou Arreridj, du sud de Béjaïa et du nord-ouest de Sétif. Ses eaux ne sont pas trop chaudes et sont supportables pour les enfants, contrairement à celles de Hammam El Bibane. Le pique-nique familial, encouragé par la multitude de coins ombragés, dans un site magnifique, est, ici, de rigueur. Des familles en profitent pour faire connaissance avant de tailler de longues bavettes, pendant que les enfants, habitués aux paysages bétonnés des villes, courent dans tous les sens, visiblement heureux de gambader gaiement au milieu de la verdure sans la crainte de voir surgir un « fou du volant ». Il reste que les services et les infrastructures font énormément défaut dans ces lieux paradisiaques qui ne pourraient être davantage mis en valeur, pour constituer des sites encore plus attractifs rimant avec « vrai tourisme », que si l'investissement privé prenait conscience du « filon ». Le directeur du Tourisme, optimiste, assure que ses services « y travaillent ».