Les opérateurs économiques spécialisés dans la production de boissons gazeuses et des jus de fruits possèdent d'importantes potentialités de production et peuvent optimiser leurs capacités exportatrices. C'est, en effet, ce qui ressort des déclarations des producteurs de boissons affiliés à l'APAB. Les opérateurs économiques spécialisés dans la production de boissons gazeuses et des jus de fruits possèdent d'importantes potentialités de production et peuvent optimiser leurs capacités exportatrices. C'est, en effet, ce qui ressort des déclarations des producteurs de boissons affiliés à l'APAB. Certains jus de fruits algériens sont actuellement commercialisés aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada (des exposants algériens ont pris part en 2010 à la foire de Miami (Floride). « Les exportations de boissons, les jus et limonades ne sont que de 28 millions de dollars en 2010. Ce qui est en deçà des capacités d'exportations attendues dans ce marché qui a connu une forte croissance ces dernières années. Le chemin de l'exportation hors hydrocarbures, semé d'embûches, constitue toujours un vrai parcours de combattants pour les exportateurs algériens. De contraintes multiples et nombreuses liées notamment à la chaîne de logistique et au transport maritime expliquent cette situation ». C'est le constat fait par Ali Hamani, président de l'Association des producteurs algériens de boissons (APAB), au cours d'une conférence de presse, organisée jeudi dernier à l'hôtel Hilton, après la tenue d'une assemblée générale de l'Apab. Les lourdeurs administratives et les entraves bureaucratiques, ainsi que les délais de rapatriement des montants des transactions jugés trop courts (120 jours) sont ainsi stigmatisés par les producteurs de boissons, lesquels ont tenté l'aventure de l'exportation. Cependant, Hamani n'a pas manqué de souligner la mise en œuvre d'une nouvelle dynamique d'exportations et d'allégement des procédures ainsi que de facilitations douanières. Il devient impérieux, aujourd'hui, d'assainir l'environnement de l'entreprise en lui permettant, notamment, d'étaler ses capacités exportatrices, même si la politique de mise à niveau des PME avec ses 40 millions d'euros n'arrive pas à apporter une complète assistance et une solution définitive aux entreprises. « Le 16 mai dernier nous avons été reçus par la direction générale des douanes algériennes auprès de laquelle nous avons déposé un mémorandum de propositions pour booster les exportations des boissons » a-t-il fait savoir, précisant également l'entière disponibilité de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) en termes de facilitations administratives et d'accès aux documents exigés en la matière. En Tunisie, il n'est exigé qu'un seul formulaire administratif d'exportation. Le président de l'Apab a souligné de nouveaux projets que poursuit l'association dans le cadre de la professionnalisation du secteur et de labellisation des produits algériens en vue de faciliter leur accès dans les marchés internationaux exigeants en termes de normes et d'étiquetage et de traçabilité. « Le projet label de qualité est en cours de finalisation. Nous allons bientôt lancer des appels d'offres internationaux pour sélectionner les bureaux d'études certificateurs adéquats en collaboration avec un bailleur de fonds allemand » affirme-t-il. Qualité et hygiène des boissons : cheval de bataille de l'Apab Les producteurs de boissons ont, en outre, souligné le problème de stockage des bouteilles de boissons dans des espaces non conformes et des conditions de températures qui risquent d'altérer la qualité des produits. Les grossistes et les détaillants en alimentation générale qui sont cités n'aménagent pas des endroits appropriés de réfrigération. Les boissons sont souvent déposées et exposés en plein soleil. « Nous lançons un appel aux pouvoirs publics pour délimiter la responsabilité de chacune des parties. Pour nous, il y a un transfert de la propriété. Donc nous ne pouvons pas être responsables de cette situation en cas d'altération de la qualité des boissons ou même d'intoxication des personnes » explique Hamani qui met ainsi en évidence cette question de santé publique. L'Apab s'est attelé durant l'année 2010, au développement de la filière boissons, selon son président qui a insisté sur la défense des intérêts des producteurs dans le cadre, dit-il, d'un dialogue avec les pouvoirs publics et de la promotion de la qualité. Concernant l'accord GZALE (Grande zone arabe de libre échange), cette association, créée en 2003 a constaté, dit-il, une présence massive de produits concurrents en provenance des pays signataires de l'accord et qui sont exonérés de tous droits et taxes à l'entrée du territoire algérien. Et c'est ainsi que ces produits concurrents sont désormais soumis aux droits et taxes de douane dès le 1er janvier 2010. L'Apab s'est également impliqué durant l'année 2010 dans la promotion de la qualité et de la protection des consommateurs, en lançant en août de la même année, une campagne médiatique d'information et de sensibilisation des consommateurs dans notamment dans la prise de décision d'achat et de consommation des produits de qualité. Hamani a signalé, par ailleurs, un autre projet sur lequel travaille l'Apab. Il s'agit, dit-il, de la création d'un centre technique industriel agroalimentaire qui est primordial, selon lui, pour la pérennité de la filière de boissons en termes notamment de formation spécialisée et de mise à niveau technologique continue dont souffre la filière de boissons. « Aux dernières nouvelles, le projet sera bientôt pris en charge par le ministère de l'industrie et de la promotion des investissements » a-t-il souligné. La qualité des boissons, leur réfrigération, et la chaine du froid, l'affichage strict du label de l'entreprise productrice sur les bouteilles de boissons, ainsi que la vigilance et le contrôle continu des pouvoirs publics, concernant les questions de l'hygiène santé, sont des paramètres importants devant permettre d'assurer la protection des consommateurs contre les boissons susceptibles d'être toxiques ou cancérigènes de certains marques (de boissons) non contrôlées. Certains jus de fruits algériens sont actuellement commercialisés aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada (des exposants algériens ont pris part en 2010 à la foire de Miami (Floride). « Les exportations de boissons, les jus et limonades ne sont que de 28 millions de dollars en 2010. Ce qui est en deçà des capacités d'exportations attendues dans ce marché qui a connu une forte croissance ces dernières années. Le chemin de l'exportation hors hydrocarbures, semé d'embûches, constitue toujours un vrai parcours de combattants pour les exportateurs algériens. De contraintes multiples et nombreuses liées notamment à la chaîne de logistique et au transport maritime expliquent cette situation ». C'est le constat fait par Ali Hamani, président de l'Association des producteurs algériens de boissons (APAB), au cours d'une conférence de presse, organisée jeudi dernier à l'hôtel Hilton, après la tenue d'une assemblée générale de l'Apab. Les lourdeurs administratives et les entraves bureaucratiques, ainsi que les délais de rapatriement des montants des transactions jugés trop courts (120 jours) sont ainsi stigmatisés par les producteurs de boissons, lesquels ont tenté l'aventure de l'exportation. Cependant, Hamani n'a pas manqué de souligner la mise en œuvre d'une nouvelle dynamique d'exportations et d'allégement des procédures ainsi que de facilitations douanières. Il devient impérieux, aujourd'hui, d'assainir l'environnement de l'entreprise en lui permettant, notamment, d'étaler ses capacités exportatrices, même si la politique de mise à niveau des PME avec ses 40 millions d'euros n'arrive pas à apporter une complète assistance et une solution définitive aux entreprises. « Le 16 mai dernier nous avons été reçus par la direction générale des douanes algériennes auprès de laquelle nous avons déposé un mémorandum de propositions pour booster les exportations des boissons » a-t-il fait savoir, précisant également l'entière disponibilité de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) en termes de facilitations administratives et d'accès aux documents exigés en la matière. En Tunisie, il n'est exigé qu'un seul formulaire administratif d'exportation. Le président de l'Apab a souligné de nouveaux projets que poursuit l'association dans le cadre de la professionnalisation du secteur et de labellisation des produits algériens en vue de faciliter leur accès dans les marchés internationaux exigeants en termes de normes et d'étiquetage et de traçabilité. « Le projet label de qualité est en cours de finalisation. Nous allons bientôt lancer des appels d'offres internationaux pour sélectionner les bureaux d'études certificateurs adéquats en collaboration avec un bailleur de fonds allemand » affirme-t-il. Qualité et hygiène des boissons : cheval de bataille de l'Apab Les producteurs de boissons ont, en outre, souligné le problème de stockage des bouteilles de boissons dans des espaces non conformes et des conditions de températures qui risquent d'altérer la qualité des produits. Les grossistes et les détaillants en alimentation générale qui sont cités n'aménagent pas des endroits appropriés de réfrigération. Les boissons sont souvent déposées et exposés en plein soleil. « Nous lançons un appel aux pouvoirs publics pour délimiter la responsabilité de chacune des parties. Pour nous, il y a un transfert de la propriété. Donc nous ne pouvons pas être responsables de cette situation en cas d'altération de la qualité des boissons ou même d'intoxication des personnes » explique Hamani qui met ainsi en évidence cette question de santé publique. L'Apab s'est attelé durant l'année 2010, au développement de la filière boissons, selon son président qui a insisté sur la défense des intérêts des producteurs dans le cadre, dit-il, d'un dialogue avec les pouvoirs publics et de la promotion de la qualité. Concernant l'accord GZALE (Grande zone arabe de libre échange), cette association, créée en 2003 a constaté, dit-il, une présence massive de produits concurrents en provenance des pays signataires de l'accord et qui sont exonérés de tous droits et taxes à l'entrée du territoire algérien. Et c'est ainsi que ces produits concurrents sont désormais soumis aux droits et taxes de douane dès le 1er janvier 2010. L'Apab s'est également impliqué durant l'année 2010 dans la promotion de la qualité et de la protection des consommateurs, en lançant en août de la même année, une campagne médiatique d'information et de sensibilisation des consommateurs dans notamment dans la prise de décision d'achat et de consommation des produits de qualité. Hamani a signalé, par ailleurs, un autre projet sur lequel travaille l'Apab. Il s'agit, dit-il, de la création d'un centre technique industriel agroalimentaire qui est primordial, selon lui, pour la pérennité de la filière de boissons en termes notamment de formation spécialisée et de mise à niveau technologique continue dont souffre la filière de boissons. « Aux dernières nouvelles, le projet sera bientôt pris en charge par le ministère de l'industrie et de la promotion des investissements » a-t-il souligné. La qualité des boissons, leur réfrigération, et la chaine du froid, l'affichage strict du label de l'entreprise productrice sur les bouteilles de boissons, ainsi que la vigilance et le contrôle continu des pouvoirs publics, concernant les questions de l'hygiène santé, sont des paramètres importants devant permettre d'assurer la protection des consommateurs contre les boissons susceptibles d'être toxiques ou cancérigènes de certains marques (de boissons) non contrôlées.