La miniature, cet art qu'on ignore tellement et qui nous semble parfois même étrange, sera mis en valeur à partir de demain. La miniature, cet art qu'on ignore tellement et qui nous semble parfois même étrange, sera mis en valeur à partir de demain. Dans le cadre de la manifestation Tlemcen, capitale de la culture Islamique-2011, le Festival international de l'art de la miniature et de la décoration le bébé d'Ali Racim, père des "géants" Mohamed et Omar Racim, puisque il en est le fondateur et c'est lui qui représente la miniature en tant qu'exercice artistique à part entière, sera représenté demain par plus de 21 pays arabes, musulmans et amis, puisque même les espagnols y participeront. 54 artistes étrangers et 30 autres algériens présenteront donc leurs œuvres au public au musée d'art et d'histoire de Tlemcen en présence de nombreuses grandes figures du monde de l'art de la miniature, de la chorégraphie et de la décoration pour faire connaître cet art dont l'Algérie est l'un des leaders et l'une des quatre plus grandes écoles dans le monde à côté de l'école persane, ottomane et celle de l'Orient. Il faut savoir qu'en Algérie, la miniature, en tant qu'art élaboré, canonisé et pratiqué avec autant de passion, d'imagination et de sensibilité, était, jusqu'à la fin du XIXème siècle, presque inexistant. Cependant, on le trouvait de façon exceptionnelle, dans quelques productions comme les manuscrits ; ceux-ci étaient décorés ou illustrés d'une façon très modeste. Mais avec Racim, cet art a retrouvé son chemin et aujourd'hui malgré le «risque de disparition», selon Kechkach Moussa, artiste et commissaire général du Festival de la miniature et des arts décoratifs, intervenant lors d'une conférence de presse animée hier à Tlemcen, «l'Algérie reste parmi les rares pays qui enseigne cet art et donne un diplôme en miniature et art décoratif». Il faut signaler que ce festival en sa quatrième édition rendra hommage à des anciens artistes en miniatures et en art décoratif que le commissaire voulait garder secret leur nom jusqu'à la clôture du festival qui s'étalera sur un mois. Les participants «sont appelés à participer avec quatre œuvres chacunt, cette année, contrairement aux éditions précédentes, il y aura une importante diversité puisque tous les pays ont une chance égale de représentativité alors qu'avant les Iraniens et les Turcs étaient beaucoup plus présents», expliquera le commissaire du festival qui ne cache pas le «taux de difficultés que rencontrent les organisateurs chaque année surtout avec les problèmes d'assurance et de laisser passé des peintures et des œuvres des artistes». «Les prix des premières œuvres sont cette année encore d'une valeur importante puisque le premier prix dépasse les 24.000 dollars américains convertis en dinars pour les Algériens». Par ailleurs, le coup d'envoi du Festival des peintres de Tlemcen et ses environs aura, lui, aussi lieu demain en présence de nombreux artistes de la région dans le but de les faire connaître et de mettre en valeur leur travail, explique Laroussi Abdelhamid, président de l'Union des peintres de la région Ouest intervenant dans la même conférence. Dans le cadre de la manifestation Tlemcen, capitale de la culture Islamique-2011, le Festival international de l'art de la miniature et de la décoration le bébé d'Ali Racim, père des "géants" Mohamed et Omar Racim, puisque il en est le fondateur et c'est lui qui représente la miniature en tant qu'exercice artistique à part entière, sera représenté demain par plus de 21 pays arabes, musulmans et amis, puisque même les espagnols y participeront. 54 artistes étrangers et 30 autres algériens présenteront donc leurs œuvres au public au musée d'art et d'histoire de Tlemcen en présence de nombreuses grandes figures du monde de l'art de la miniature, de la chorégraphie et de la décoration pour faire connaître cet art dont l'Algérie est l'un des leaders et l'une des quatre plus grandes écoles dans le monde à côté de l'école persane, ottomane et celle de l'Orient. Il faut savoir qu'en Algérie, la miniature, en tant qu'art élaboré, canonisé et pratiqué avec autant de passion, d'imagination et de sensibilité, était, jusqu'à la fin du XIXème siècle, presque inexistant. Cependant, on le trouvait de façon exceptionnelle, dans quelques productions comme les manuscrits ; ceux-ci étaient décorés ou illustrés d'une façon très modeste. Mais avec Racim, cet art a retrouvé son chemin et aujourd'hui malgré le «risque de disparition», selon Kechkach Moussa, artiste et commissaire général du Festival de la miniature et des arts décoratifs, intervenant lors d'une conférence de presse animée hier à Tlemcen, «l'Algérie reste parmi les rares pays qui enseigne cet art et donne un diplôme en miniature et art décoratif». Il faut signaler que ce festival en sa quatrième édition rendra hommage à des anciens artistes en miniatures et en art décoratif que le commissaire voulait garder secret leur nom jusqu'à la clôture du festival qui s'étalera sur un mois. Les participants «sont appelés à participer avec quatre œuvres chacunt, cette année, contrairement aux éditions précédentes, il y aura une importante diversité puisque tous les pays ont une chance égale de représentativité alors qu'avant les Iraniens et les Turcs étaient beaucoup plus présents», expliquera le commissaire du festival qui ne cache pas le «taux de difficultés que rencontrent les organisateurs chaque année surtout avec les problèmes d'assurance et de laisser passé des peintures et des œuvres des artistes». «Les prix des premières œuvres sont cette année encore d'une valeur importante puisque le premier prix dépasse les 24.000 dollars américains convertis en dinars pour les Algériens». Par ailleurs, le coup d'envoi du Festival des peintres de Tlemcen et ses environs aura, lui, aussi lieu demain en présence de nombreux artistes de la région dans le but de les faire connaître et de mettre en valeur leur travail, explique Laroussi Abdelhamid, président de l'Union des peintres de la région Ouest intervenant dans la même conférence.