La police tunisienne a tiré, vendredi, des grenades lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants venus demander une accélération des réformes, six mois après la chute de l'ancien président Zine El Abidine ben Ali. Plus de 700 manifestants se sont rassemblés sur la place de la Casbah à Tunis, le quartier historique de la ville, là où se trouvent les bureaux du Premier ministre Béji Caïd Essebsi, avant d'être chassés par les forces de l'ordre. Les manifestants scandaient des slogans tels que "Nous n'avons pas peur" lorsque la police tentait de les disperser. Des manifestations ont également eu lieu à Sidi Bouzid, où s'est immolé en décembre Mohamed Bouazizi, dont le geste a été le facteur déclenchant de la révolution tunisienne. "Nous voulons une nouvelle révolution", criaient les manifestants, déçus par la lenteur des réformes qu'ils attendent maintenant depuis des mois. "Les gens sont en colère. Rien n'a changé et la frustration est bien là, chez tout le monde", a dit à Reuters l'un d'entre eux, Mehdi Alharchana. La police tunisienne a tiré, vendredi, des grenades lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants venus demander une accélération des réformes, six mois après la chute de l'ancien président Zine El Abidine ben Ali. Plus de 700 manifestants se sont rassemblés sur la place de la Casbah à Tunis, le quartier historique de la ville, là où se trouvent les bureaux du Premier ministre Béji Caïd Essebsi, avant d'être chassés par les forces de l'ordre. Les manifestants scandaient des slogans tels que "Nous n'avons pas peur" lorsque la police tentait de les disperser. Des manifestations ont également eu lieu à Sidi Bouzid, où s'est immolé en décembre Mohamed Bouazizi, dont le geste a été le facteur déclenchant de la révolution tunisienne. "Nous voulons une nouvelle révolution", criaient les manifestants, déçus par la lenteur des réformes qu'ils attendent maintenant depuis des mois. "Les gens sont en colère. Rien n'a changé et la frustration est bien là, chez tout le monde", a dit à Reuters l'un d'entre eux, Mehdi Alharchana.