Les ministres de la République, dont la majorité sont en congé ces jours-ci, feront face à une énorme pression à l'approche du mois sacré de Ramadhan mais aussi de la prochaine rentrée sociale qui s'annonce d'ores et déjà des plus chaudes. Les ministres de la République, dont la majorité sont en congé ces jours-ci, feront face à une énorme pression à l'approche du mois sacré de Ramadhan mais aussi de la prochaine rentrée sociale qui s'annonce d'ores et déjà des plus chaudes. En effet, le président de la République aurait exigé, selon une source généralement bien informée, des résultats concrets et en urgence dans le sillage des réformes politiques qu'il a engagées, et placé la barre très haut mettant les ministres de l'Exécutif devant la logique de l'obligation des résultats. Un examen d'autant plus périlleux qu'un remaniement partiel imminent serait effectué dès le mois de septembre prochain, en guise de verdict sur l'évaluation des résultats réalisés sur le terrain. Une évaluation approfondie sera faite d'abord à travers les auditions ramadhanesques, érigéee en tradition politique par le président de la République. Cependant, cette année, les auditions des différents ministres revêtent une importance capitale, car elles ne se limiteraient vraisemblablement pas aux constats et instructions comme les années précédentes, le chef de l'Etat étant au fait de tous les dossiers après un suivi de plus de dix années. Les ministres du Commerce et de la Solidarité nationale seront particulièrement mis à rude épreuve en ce mois sacré étant étroitement liés aux préoccupations les plus élémentaires des Algériens. La disponibilité des produits alimentaires et la stabilité de leurs prix sur les marchés représentent, en effet, une rude tâche pour les responsables du Département de Mustapha Benbada, auxquels il incombe la responsabilité de réguler le marché et lutter contre la spéculation et la fraude. Le ministre de la Solidarité nationale, lui, devra s'assurer de la réussite de l'opération de distribution du couffin de Ramadhan et autres opérations de solidarité en faveur des populations vulnérables en ce mois de piété. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière est un autre secteur dans le collimateur, au vu de la grande instabilité qui le caractérise depuis plusieurs années déjà. Les grèves successives des paramédicaux, des médecins spécialistes et résidents ainsi que les anesthésistes ne jouent pas en faveur de Djamel Ould Abbès pour le compte du prochain remaniement ministériel. Amar Tou, ministre des Transports, ne sera pas non plus épargné par cet examen étant à la tête d'un secteur des plus turbulents. La grève d'Air Algérie et le retard accusé par la tutelle pour réagir au débrayage du personnel navigant et commercial de la compagnie aérienne, laissant en otages des milliers de familles algériennes, seront décisifs quant à l'avenir de ce secteur. Cela va sans parler des grèves des transporteurs routiers à laquelle vient se greffer celle des contractuels de la SNTF. Donc, après un bref repos, les ministres devront faire de leur mieux pour convaincre le président de la République lors des auditions ramadhanesques, et garder leurs places au sein du gouvernement. En effet, le président de la République aurait exigé, selon une source généralement bien informée, des résultats concrets et en urgence dans le sillage des réformes politiques qu'il a engagées, et placé la barre très haut mettant les ministres de l'Exécutif devant la logique de l'obligation des résultats. Un examen d'autant plus périlleux qu'un remaniement partiel imminent serait effectué dès le mois de septembre prochain, en guise de verdict sur l'évaluation des résultats réalisés sur le terrain. Une évaluation approfondie sera faite d'abord à travers les auditions ramadhanesques, érigéee en tradition politique par le président de la République. Cependant, cette année, les auditions des différents ministres revêtent une importance capitale, car elles ne se limiteraient vraisemblablement pas aux constats et instructions comme les années précédentes, le chef de l'Etat étant au fait de tous les dossiers après un suivi de plus de dix années. Les ministres du Commerce et de la Solidarité nationale seront particulièrement mis à rude épreuve en ce mois sacré étant étroitement liés aux préoccupations les plus élémentaires des Algériens. La disponibilité des produits alimentaires et la stabilité de leurs prix sur les marchés représentent, en effet, une rude tâche pour les responsables du Département de Mustapha Benbada, auxquels il incombe la responsabilité de réguler le marché et lutter contre la spéculation et la fraude. Le ministre de la Solidarité nationale, lui, devra s'assurer de la réussite de l'opération de distribution du couffin de Ramadhan et autres opérations de solidarité en faveur des populations vulnérables en ce mois de piété. Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière est un autre secteur dans le collimateur, au vu de la grande instabilité qui le caractérise depuis plusieurs années déjà. Les grèves successives des paramédicaux, des médecins spécialistes et résidents ainsi que les anesthésistes ne jouent pas en faveur de Djamel Ould Abbès pour le compte du prochain remaniement ministériel. Amar Tou, ministre des Transports, ne sera pas non plus épargné par cet examen étant à la tête d'un secteur des plus turbulents. La grève d'Air Algérie et le retard accusé par la tutelle pour réagir au débrayage du personnel navigant et commercial de la compagnie aérienne, laissant en otages des milliers de familles algériennes, seront décisifs quant à l'avenir de ce secteur. Cela va sans parler des grèves des transporteurs routiers à laquelle vient se greffer celle des contractuels de la SNTF. Donc, après un bref repos, les ministres devront faire de leur mieux pour convaincre le président de la République lors des auditions ramadhanesques, et garder leurs places au sein du gouvernement.