Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé samedi une série d'actions et de mesures pour faciliter l'accès des opérateurs économiques, notamment les PME, au marché financier. Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a annoncé samedi une série d'actions et de mesures pour faciliter l'accès des opérateurs économiques, notamment les PME, au marché financier. Les pouvoirs publics envisagent, en particulier, de créer "un compartiment du marché spécifique aux PME" avec des conditions d'accès beaucoup "plus simples" et "moins contraignantes" et de réduire les charges et coûts d'entrée sur le marché, a indiqué M. Djoudi. Dans entretien accordé à l'APS le membre du gouvernement révèle : "Nous avons déjà commencé avec des dispositions de lois portant sur la réduction des charges fiscales pour l'entrée sur le marché financier". Ces actions s'inscrivent dans le cadre du plan de modernisation du marché financier et dont l'exécution a été confiée à la Cosob (Commission de surveillance des opérations en bourse), a-t-il précisé. Le portefeuille de la Place d'Alger s'élève à près de 1.100 milliards de dinars, dont 260 milliards pour les Obligations assimilables du Trésor (OAT), 600 milliards de valeurs du Trésor et 160 milliards DA pour le marché des obligations, dont 50 milliards négociés dans le marché secondaire, selon le ministre. M. Djoudi a, cependant, reconnu, que le marché des actions demeure le "point faible" du marché financier en Algérie. "La contrainte (pour le marché des actions) est que les opérateurs (...) hésitent à aller vers ce marché, car ils n'ont pas le statut juridique voulu (SPA) et il y a aussi la contrainte de transparence et du niveau d'ouverture du capital", a-t-il expliqué. "Ce que nous allons faire en termes de modernisation (de ce segment) est d'abord de solliciter des opérateurs économiques publics à ouvrir leur capital sur le marché", a indiqué le ministre, ajoutant que les autorités financières du pays envisagent d'élargir la gamme des produits de Bourse. "Nous faisons aussi une campagne auprès des organisations patronales pour qu'elles demandent à leurs adhérents de se financer sur le marché", a-t-il ajouté. Une autre campagne de communication sera lancée pour rendre "plus professionnels" les intermédiaires et intervenants sur le marché et de présenter également aux opérateurs économiques les avantages du financement sur le marché. "L'enjeu stratégique, c'est que les opérateurs comprennent que c'est le marché financier qui leur permettra de pouvoir se financer à des coûts moindres", a encore expliqué M. Djoudi. Les pouvoirs publics envisagent, en particulier, de créer "un compartiment du marché spécifique aux PME" avec des conditions d'accès beaucoup "plus simples" et "moins contraignantes" et de réduire les charges et coûts d'entrée sur le marché, a indiqué M. Djoudi. Dans entretien accordé à l'APS le membre du gouvernement révèle : "Nous avons déjà commencé avec des dispositions de lois portant sur la réduction des charges fiscales pour l'entrée sur le marché financier". Ces actions s'inscrivent dans le cadre du plan de modernisation du marché financier et dont l'exécution a été confiée à la Cosob (Commission de surveillance des opérations en bourse), a-t-il précisé. Le portefeuille de la Place d'Alger s'élève à près de 1.100 milliards de dinars, dont 260 milliards pour les Obligations assimilables du Trésor (OAT), 600 milliards de valeurs du Trésor et 160 milliards DA pour le marché des obligations, dont 50 milliards négociés dans le marché secondaire, selon le ministre. M. Djoudi a, cependant, reconnu, que le marché des actions demeure le "point faible" du marché financier en Algérie. "La contrainte (pour le marché des actions) est que les opérateurs (...) hésitent à aller vers ce marché, car ils n'ont pas le statut juridique voulu (SPA) et il y a aussi la contrainte de transparence et du niveau d'ouverture du capital", a-t-il expliqué. "Ce que nous allons faire en termes de modernisation (de ce segment) est d'abord de solliciter des opérateurs économiques publics à ouvrir leur capital sur le marché", a indiqué le ministre, ajoutant que les autorités financières du pays envisagent d'élargir la gamme des produits de Bourse. "Nous faisons aussi une campagne auprès des organisations patronales pour qu'elles demandent à leurs adhérents de se financer sur le marché", a-t-il ajouté. Une autre campagne de communication sera lancée pour rendre "plus professionnels" les intermédiaires et intervenants sur le marché et de présenter également aux opérateurs économiques les avantages du financement sur le marché. "L'enjeu stratégique, c'est que les opérateurs comprennent que c'est le marché financier qui leur permettra de pouvoir se financer à des coûts moindres", a encore expliqué M. Djoudi.