Les toiles de l'artiste peintre Yasmina Saâdoune qui expose à la médiathèque d'Oran jusqu'à demain, expriment en général la "douleur des femmes, leur désespoir et leur souffrance". Les couleurs vives de ses toiles semi-figuratives, exposées dans le cadre de la semaine culturelle de Constantine à Oran, cachent mal la motivation de cette artiste, native de cette ville de l'Est de l'Algérie, "où les traditions pèsent de tout leur poids sur la gent féminine", selon elle. La palette de cette diplômée de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger est composée de couleurs complémentaires : le rouge avec le vert, le jaune avec le violet et l'orange avec le bleu. Ses personnages, tous féminins, sont dégingandés, les traits floués, révélant une grande influence d'Issiakhem, qu'elle considère comme son "maître spirituel, sa muse". Yasmina Saâdoune dessine l'horreur, mais aussi l'espoir, car, dit-elle, "la douleur est la source de la création". Sa toile S'accrocher à la vie, illustre l'état d'esprit de l'artiste qui tente d'exprimer, dans la même toile, une chose et son contraire, avec un personnage agressif, presque cauchemardesque, qui pourtant semble tendre la main, pour s'accrocher à la vie. «Il n'y a pas de contradiction", considère-t-elle, "car, mes toiles sont comme l'être humain, qui porte la chose et son opposé, et ces femmes portent de l'espoir d'un lendemain meilleur". Les toiles de l'artiste peintre Yasmina Saâdoune qui expose à la médiathèque d'Oran jusqu'à demain, expriment en général la "douleur des femmes, leur désespoir et leur souffrance". Les couleurs vives de ses toiles semi-figuratives, exposées dans le cadre de la semaine culturelle de Constantine à Oran, cachent mal la motivation de cette artiste, native de cette ville de l'Est de l'Algérie, "où les traditions pèsent de tout leur poids sur la gent féminine", selon elle. La palette de cette diplômée de l'Ecole supérieure des beaux-arts d'Alger est composée de couleurs complémentaires : le rouge avec le vert, le jaune avec le violet et l'orange avec le bleu. Ses personnages, tous féminins, sont dégingandés, les traits floués, révélant une grande influence d'Issiakhem, qu'elle considère comme son "maître spirituel, sa muse". Yasmina Saâdoune dessine l'horreur, mais aussi l'espoir, car, dit-elle, "la douleur est la source de la création". Sa toile S'accrocher à la vie, illustre l'état d'esprit de l'artiste qui tente d'exprimer, dans la même toile, une chose et son contraire, avec un personnage agressif, presque cauchemardesque, qui pourtant semble tendre la main, pour s'accrocher à la vie. «Il n'y a pas de contradiction", considère-t-elle, "car, mes toiles sont comme l'être humain, qui porte la chose et son opposé, et ces femmes portent de l'espoir d'un lendemain meilleur".