Le ministre des Finances s'est montré rassurant quant au taux d'inflation, dont certains spécialistes estiment qu'il est relativement élevé. «Actuellement, on pourrait dire que le taux d'inflation en Algérie est acceptable» a, en effet, indiqué Karim Djoudi. Le ministre des Finances s'est montré rassurant quant au taux d'inflation, dont certains spécialistes estiment qu'il est relativement élevé. «Actuellement, on pourrait dire que le taux d'inflation en Algérie est acceptable» a, en effet, indiqué Karim Djoudi. Le premier argentier du pays, qui s'exprimait, hier, en marge d'une séance plénière de l'APN consacrée à l'examen du projet de loi de finances 2012, a précisé que le taux d'inflation est en train de grimper partout au monde et il est possible qu'il atteigne à la fin de l'année 2012 le taux de 12%, en Chine et en Inde, alors qu'il est juste de 3,6% en Algérie. Karim Djoudi a fait cas de la politique de l'Etat relative au soutien qu'il accorde à certains produits. A ce propos, il dira, en effet, «qu'il y'a des produits importés qui sont soutenus par l'Etat. Il en est de même, par voie de conséquence, pour les prix.» «Les prix pratiqués ne sont pas des prix réels du fait, justement, de cette subvention», dira le ministre des Finances ajoutant : «C'est pourquoi il n'y a pas une grande inflation en Algérie.». Cependant, il n'a pas manqué de laisser entendre que l'arrivée sur le marché d'une grande masse monétaire pourrait influer négativement sur le taux d'inflation. «L'augmentation des salaires pourrait générer plus d'inflation du fait de l'augmentation de la demande interne», a-t-il tenu à préciser. Selon Djoudi, ce taux d'inflation de 3,6% est «acceptable» comparativement à d'autres pays émergents où il est assez élevé. Revenant sur le projet de loi de finances 2012, qu'il a présenté, hier, devant les députés en présence de nombreux autres ministres, qui ont, eux aussi, présenté un exposé devant l'Assemblée, Karim Djoudi a, surtout, souligné que le projet en question prévoit un taux d'inflation de l'ordre de 4%, mais, a-t-il ajouté, «nous espérons être en déça de ce pourcentage et ce, malgré l'arrivée sur le marché national d'une masse de salaires». Djoudi fait allusion à l'entrée en vigueur en 2012 des nouvelles augmentations salariales ainsi que du salaire minimum garanti (SNMG) qui a été réévalué par la Tripartite. Cela dit, le budget de l'année 2012 prévoit un surcroît de dépenses de fonctionnement, estimé par Djoudi à 7,5% et ce, au moment où les dépenses d'équipement ne vont pas connoter une croissance. L'essentiel des dépasses de fonctionnement est lié à trois phénomènes, précise le ministre des Finances qui met en avant, en premier lieu, le paramètre relatif à l'augmentation des salaires, notamment dans la fonction publique et des régimes indemnitaires. Il y'a aussi le facteur relatif à la compensation des prix sur le lait, le blé dur et blé tendre. Comme troisième phénomène, le ministre a cité le programme d'équipement, notamment le volet relatif aux nouveaux postes budgétaires, car il est question de 65.000 nouveaux emplois dans la fonction publique, dont la part du lion revient au secteur de l'Education nationale. Ce projet de loi de finances, élaboré sur la base d'un baril de pétrole à 37 dollars, prévoit un taux de croissance de 4,7%. Le premier argentier du pays, qui s'exprimait, hier, en marge d'une séance plénière de l'APN consacrée à l'examen du projet de loi de finances 2012, a précisé que le taux d'inflation est en train de grimper partout au monde et il est possible qu'il atteigne à la fin de l'année 2012 le taux de 12%, en Chine et en Inde, alors qu'il est juste de 3,6% en Algérie. Karim Djoudi a fait cas de la politique de l'Etat relative au soutien qu'il accorde à certains produits. A ce propos, il dira, en effet, «qu'il y'a des produits importés qui sont soutenus par l'Etat. Il en est de même, par voie de conséquence, pour les prix.» «Les prix pratiqués ne sont pas des prix réels du fait, justement, de cette subvention», dira le ministre des Finances ajoutant : «C'est pourquoi il n'y a pas une grande inflation en Algérie.». Cependant, il n'a pas manqué de laisser entendre que l'arrivée sur le marché d'une grande masse monétaire pourrait influer négativement sur le taux d'inflation. «L'augmentation des salaires pourrait générer plus d'inflation du fait de l'augmentation de la demande interne», a-t-il tenu à préciser. Selon Djoudi, ce taux d'inflation de 3,6% est «acceptable» comparativement à d'autres pays émergents où il est assez élevé. Revenant sur le projet de loi de finances 2012, qu'il a présenté, hier, devant les députés en présence de nombreux autres ministres, qui ont, eux aussi, présenté un exposé devant l'Assemblée, Karim Djoudi a, surtout, souligné que le projet en question prévoit un taux d'inflation de l'ordre de 4%, mais, a-t-il ajouté, «nous espérons être en déça de ce pourcentage et ce, malgré l'arrivée sur le marché national d'une masse de salaires». Djoudi fait allusion à l'entrée en vigueur en 2012 des nouvelles augmentations salariales ainsi que du salaire minimum garanti (SNMG) qui a été réévalué par la Tripartite. Cela dit, le budget de l'année 2012 prévoit un surcroît de dépenses de fonctionnement, estimé par Djoudi à 7,5% et ce, au moment où les dépenses d'équipement ne vont pas connoter une croissance. L'essentiel des dépasses de fonctionnement est lié à trois phénomènes, précise le ministre des Finances qui met en avant, en premier lieu, le paramètre relatif à l'augmentation des salaires, notamment dans la fonction publique et des régimes indemnitaires. Il y'a aussi le facteur relatif à la compensation des prix sur le lait, le blé dur et blé tendre. Comme troisième phénomène, le ministre a cité le programme d'équipement, notamment le volet relatif aux nouveaux postes budgétaires, car il est question de 65.000 nouveaux emplois dans la fonction publique, dont la part du lion revient au secteur de l'Education nationale. Ce projet de loi de finances, élaboré sur la base d'un baril de pétrole à 37 dollars, prévoit un taux de croissance de 4,7%.