Il n'y a aucun problème particulier avec l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy en terme de payement de ses dettes. C'est ce qu'a affirmé hier le ministre des Finances, Karim Djoudi, en marge de l'ouverture de la session de printemps du Parlement, en réponse à une question relative à la dette fiscale de cet opérateur. «Nous avons une mission de contrôle de l'ensemble des personnes morales et physiques qui interviennent sur le marché économique et nous ne faisons pas de distinction entre les différents opérateurs», a expliqué, en outre, le représentant du gouvernement. M. Djoudi n'a pas manqué de souligner ceci : «Nous respectons tous les droits de ces opérateurs mais eux aussi doivent respecter leurs obligations dont le payement de leurs impôts qui entrent dans le cadre de la dette de l'Etat pour des dépenses communes. Ces opérations doivent être payées. Nous sommes dans un Etat de droit et nous faisons en sorte que ces impôts soient payés.» Il a affirmé par ailleurs qu'«il n'y a aucun problème particulier en terme de payement de ces obligations». Tout en souhaitant que l'inflation va se réduire, le ministre a indiqué que l'Algérie œuvre à stabiliser son taux d'inflation de façon à le situer entre 3 et 3,5 %. Le ministre a rappelé également que les orientations de la loi de finances 2010 reposent sur un taux d'inflation de 3,5% et un taux de croissance prévisionnel du PIB de 4% (5,5% hors hydrocarbures). Le rythme d'inflation moyen en Algérie a atteint 5,7% en 2009 contre 4,4% en 2008, selon les chiffres publiés par l'Office national des statistiques en janvier dernier. A une question relative aux augmentations des salaires, le ministre a juste indiqué qu'«il s'agissait de décisions du gouvernement enregistrées dans le budget de l'Etat». Au sujet de la corruption, Karim Djoudi a affirmé que «le gouvernement algérien s'est engagé à lutter contre la corruption et a mis des mécanismes de contrôle pour lutter contre ce fléau». Il a rassuré quant au renforcement de ces outils, précisant que son département a un rôle de contrôle à travers notamment l'Inspection générale des finances (IGF).