La Banque mondiale (BM) a approuvé le 17 novembre dernier des prêts d'un montant de 297 millions de dollars destinés à aider le Maroc à financer le projet de centrale solaire à concentration de Ouarzazate. Il s'agit d'une avancée historique, selon la BM, vers la réalisation d'une des premières centrales nord-africaines à grande échelle de ce type visant à exploiter les vastes ressources en énergie solaire de la région. Cette décision du Conseil des administrateurs de la Banque mondiale «va permettre au Maroc de montrer la voie en réalisant le premier projet du plan de développement à faible intensité en carbone dans le cadre de l'ambitieux programme de développement des centrales solaires à concentration (CSP) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», selon un communiqué de la BM. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement, branche du Groupe de la Banque mondiale qui octroie des prêts aux gouvernements des pays en développement, accordera un prêt de 200 millions de dollars, tandis que le Fonds pour les technologies propres fournira un prêt de 97 millions de dollars. Pour sa parts, l'Algérie négocie actuellement la conclusion d'une convention avec la société Desertec qui va fixer les conditions de développement de ce méga projet, a déclaré mardi à Oran le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa. «Nous sommes en discussion avec la société Desertec pour la mise en place d'une convention qui va fixer les axes d'études communes favorisant l'émergence du renouvelable», avait déclaré le PDG de Sonelgaz, lors d'un point de presse animé, à Oran la semaine dernière, conjointement avec Pierre Gadonneix, président du Conseil mondial de l'énergie. M. Boutarfa a précisé que Desertec est un projet de promotion des énergies alternatives, réfutant qu'il soit conçu au départ comme un projet commercial. «'Nous sommes très loin de la conception de Desertec comme étant un projet commercial. Desertec est un projet de promotion et de soutien au développement des énergies renouvelables», a indiqué le dirigeant de Sonelgaz, dont le groupe est chargé par les autorités algériennes de la mise en œuvre du programme des énergies renouvelables. Ce projet de long terme, nécessitant beaucoup de temps pour être maturé, va aider à trouver des opérateurs qui vont le mettre en œuvre, précise M. Boutarfa. D'un coût total de 400 milliards d'euros, le projet ambitionne de couvrir à l'orée de 2050 les besoins en électricité du Proche-Orient, et de l'Afrique du nord ainsi que la fourniture de 15% de la consommation de l'Europe. Le Projet Desertec repose sur le principe que chaque km2 de désert reçoit annuellement une énergie solaire équivalent à 1,5 million de barils de pétrole. A l'échelle planétaire, cela équivaudrait à alimenter, à partir de centrales thermiques, tous les pays du monde en énergie propre et inépuisable. Avec une capacité de 500 MW, le complexe solaire de Ouarzazate, premier site du programme, sera l'une des plus grandes centrales CSP du monde. Ce sera une étape importante pour la réalisation du Plan national marocain qui prévoit le déploiement d'une capacité de production d'énergie solaire de 2 000 MW d'ici 2020. La Banque mondiale appuie le Plan national d'énergie solaire du Maroc depuis son lancement en 2009 ; elle consent aujourd'hui ce prêt important pour cofinancer le développement et la construction de la première phase du projet de centrale à capteurs cylindro-paraboliques de Ouarzazate, dans le cadre d'un partenariat public-privé entre l'Agence marocaine d'énergie solaire (MASEN) et un partenaire privé. La phase 1 de la centrale de Ouarzazate concerne une première tranche de 160 MW qui permettra au Maroc de faire l'économie de 240 000 tonnes équivalent CO2 par an. Le projet de Ouarzazate contribuera également à réaliser les objectifs du Maroc en matière de sécurité énergétique, de création d'emplois et d'exportation d'énergie. Leader de l'énergie propre dans la région. «La première phase du projet de Ouarzazate est décisive pour le succès du programme solaire marocain», a indiqué Mustapha Bakkoury, Président du MASEN. «Tout en répondant à des préoccupations énergétiques et environnementales, elle représente une opportunité unique de croissance verte, de création d'emplois verts et d'amélioration de l'intégration du marché régional. Elle ouvrira la voie d'une concrétisation positive des initiatives régionales partageant la même vision (Plan solaire méditerranéen, Initiative industrielle Desertec, Medgrid, Initiative en faveur du monde arabe de la Banque mondiale). L'appui apporté par des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, par le biais d'une aide au développement mais aussi d'une aide spécifique à la lutte contre le changement climatique, est essentiel pour assurer la viabilité économique du dispositif global », a ajouté M. Bakkoury. Le prêt accordé au projet de Ouarzazate se place dans le droit fil de l'engagement de la Banque mondiale d'intensifier les financements qui aident les pays en développement à lutter contre le changement climatique et à emprunter la voie d'un développement à faible taux d'émission, selon le communiqué de la BM. Le portefeuille d'énergie renouvelable du Groupe de la Banque mondiale est passé d'un montant total de 3,1 milliards de dollars pour les exercices 2008-2009 à 4,9 milliards de dollars en 2010-2011. Compte tenu de l'extension du portefeuille global de l'énergie sur la même période, la part de l'énergie renouvelable est passée de 20 à 23 %. La Banque mondiale (BM) a approuvé le 17 novembre dernier des prêts d'un montant de 297 millions de dollars destinés à aider le Maroc à financer le projet de centrale solaire à concentration de Ouarzazate. Il s'agit d'une avancée historique, selon la BM, vers la réalisation d'une des premières centrales nord-africaines à grande échelle de ce type visant à exploiter les vastes ressources en énergie solaire de la région. Cette décision du Conseil des administrateurs de la Banque mondiale «va permettre au Maroc de montrer la voie en réalisant le premier projet du plan de développement à faible intensité en carbone dans le cadre de l'ambitieux programme de développement des centrales solaires à concentration (CSP) au Moyen-Orient et en Afrique du Nord», selon un communiqué de la BM. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement, branche du Groupe de la Banque mondiale qui octroie des prêts aux gouvernements des pays en développement, accordera un prêt de 200 millions de dollars, tandis que le Fonds pour les technologies propres fournira un prêt de 97 millions de dollars. Pour sa parts, l'Algérie négocie actuellement la conclusion d'une convention avec la société Desertec qui va fixer les conditions de développement de ce méga projet, a déclaré mardi à Oran le PDG de Sonelgaz, Noureddine Boutarfa. «Nous sommes en discussion avec la société Desertec pour la mise en place d'une convention qui va fixer les axes d'études communes favorisant l'émergence du renouvelable», avait déclaré le PDG de Sonelgaz, lors d'un point de presse animé, à Oran la semaine dernière, conjointement avec Pierre Gadonneix, président du Conseil mondial de l'énergie. M. Boutarfa a précisé que Desertec est un projet de promotion des énergies alternatives, réfutant qu'il soit conçu au départ comme un projet commercial. «'Nous sommes très loin de la conception de Desertec comme étant un projet commercial. Desertec est un projet de promotion et de soutien au développement des énergies renouvelables», a indiqué le dirigeant de Sonelgaz, dont le groupe est chargé par les autorités algériennes de la mise en œuvre du programme des énergies renouvelables. Ce projet de long terme, nécessitant beaucoup de temps pour être maturé, va aider à trouver des opérateurs qui vont le mettre en œuvre, précise M. Boutarfa. D'un coût total de 400 milliards d'euros, le projet ambitionne de couvrir à l'orée de 2050 les besoins en électricité du Proche-Orient, et de l'Afrique du nord ainsi que la fourniture de 15% de la consommation de l'Europe. Le Projet Desertec repose sur le principe que chaque km2 de désert reçoit annuellement une énergie solaire équivalent à 1,5 million de barils de pétrole. A l'échelle planétaire, cela équivaudrait à alimenter, à partir de centrales thermiques, tous les pays du monde en énergie propre et inépuisable. Avec une capacité de 500 MW, le complexe solaire de Ouarzazate, premier site du programme, sera l'une des plus grandes centrales CSP du monde. Ce sera une étape importante pour la réalisation du Plan national marocain qui prévoit le déploiement d'une capacité de production d'énergie solaire de 2 000 MW d'ici 2020. La Banque mondiale appuie le Plan national d'énergie solaire du Maroc depuis son lancement en 2009 ; elle consent aujourd'hui ce prêt important pour cofinancer le développement et la construction de la première phase du projet de centrale à capteurs cylindro-paraboliques de Ouarzazate, dans le cadre d'un partenariat public-privé entre l'Agence marocaine d'énergie solaire (MASEN) et un partenaire privé. La phase 1 de la centrale de Ouarzazate concerne une première tranche de 160 MW qui permettra au Maroc de faire l'économie de 240 000 tonnes équivalent CO2 par an. Le projet de Ouarzazate contribuera également à réaliser les objectifs du Maroc en matière de sécurité énergétique, de création d'emplois et d'exportation d'énergie. Leader de l'énergie propre dans la région. «La première phase du projet de Ouarzazate est décisive pour le succès du programme solaire marocain», a indiqué Mustapha Bakkoury, Président du MASEN. «Tout en répondant à des préoccupations énergétiques et environnementales, elle représente une opportunité unique de croissance verte, de création d'emplois verts et d'amélioration de l'intégration du marché régional. Elle ouvrira la voie d'une concrétisation positive des initiatives régionales partageant la même vision (Plan solaire méditerranéen, Initiative industrielle Desertec, Medgrid, Initiative en faveur du monde arabe de la Banque mondiale). L'appui apporté par des institutions financières internationales telles que la Banque mondiale, par le biais d'une aide au développement mais aussi d'une aide spécifique à la lutte contre le changement climatique, est essentiel pour assurer la viabilité économique du dispositif global », a ajouté M. Bakkoury. Le prêt accordé au projet de Ouarzazate se place dans le droit fil de l'engagement de la Banque mondiale d'intensifier les financements qui aident les pays en développement à lutter contre le changement climatique et à emprunter la voie d'un développement à faible taux d'émission, selon le communiqué de la BM. Le portefeuille d'énergie renouvelable du Groupe de la Banque mondiale est passé d'un montant total de 3,1 milliards de dollars pour les exercices 2008-2009 à 4,9 milliards de dollars en 2010-2011. Compte tenu de l'extension du portefeuille global de l'énergie sur la même période, la part de l'énergie renouvelable est passée de 20 à 23 %.