Le score des listes indépendantes aux élections législatives du 10 mai prochain sera-t-il meilleur que celui réalisé lors des législatives de 2007 ? Cette question trouve toute sa justification au vu du nombre assez important de listes indépendantes qui vont se présenter au prochain scrutin. Le score des listes indépendantes aux élections législatives du 10 mai prochain sera-t-il meilleur que celui réalisé lors des législatives de 2007 ? Cette question trouve toute sa justification au vu du nombre assez important de listes indépendantes qui vont se présenter au prochain scrutin. Ainsi, sur les 932 dossiers de candidatures, 558 retraits ont été effectués au titre des listes indépendantes et 374 retraits au titre de 22 partis politiques dont 4 nouvellement agréés. Ce sont là les derniers chiffres annoncés dans le courant de la semaine passée par le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Mohamed Talbi. Un nombre qui en dit long sur l'engouement que suscite l'accès à la députation et qui pourrait, estiment d'ores et déjà nombre d'observateurs, augmenter les chances des indépendants en vue de dépasser la barre des 33 sièges à l'APN. Lors des législatives de 2007, les indépendants ont remporté 33 sièges, soit le meilleur score jamais réalisé depuis l'avènement du multipartisme. Cette fièvre des listes indépendantes, dont tout porte à croire que le nombre ira crescendo avant la date butoir de dépôt des dossiers de candidatures fixée au 26 mars prochain, soit, comme le stipule la loi, 45 jours avant la date du scrutin. D'où viennent ces indépendants et que signifie ce nombre important de candidats qui veulent jouer dans la cour des partis politiques et ce, malgré les conditions énoncées par la loi organique relative aux élections ? Selon les dispositions de cette dernière, il faut 400 signatures de citoyens pour chaque siège sur la liste. Un écueil qui ne semble pas, apparemment, insurmontable comme l'atteste ce véritable rush. Ce dernier est incontestablement révélateur de l'attrait qu'exerce l'APN et surtout les dividendes que procure la fonction de député. En effet, en plus d'un salaire qui avoisine les 300.000 dinars, auquel il faut ajouter l'immunité parlementaire, le député bénéficie, en outre, de moult autres privilèges. Ce nombre important exprime en partie, selon les analystes, l'échec des partis politiques. Ces derniers ne constituent plus le cadre idoine pour le militantisme. D'où cette fièvre pour les listes indépendantes. Cela est notamment valable pour les partis comme le FLN et le RND. Car c'est des rangs de ces deux partis, notamment pour le vieux parti, que sont issus la majorité des candidats indépendants. A vrai dire cela a toujours été le cas. On comprend dès lors pourquoi la direction du FLN a décidé cette fois-ci de ne lever le voile sur les listes électorales que juste quelques jours avant la date limite de dépôt des candidatures. Pour Abdelaziz Belkhadem, qui n'ignore pas que les listes définitives du parti vont susciter des réactions de colère au sein de la base, c'est la seule manière d'éviter à ce que les mécontents entrent dans la bataille électorale avec des listes électorales puisqu'ils n'auraient pas suffisamment de temps pour leur élaboration. C'est dire combien la menace des indépendants sur le FLN, mais pas uniquement, est bien réelle. Dans l'assemblée, qui sera issue du scrutin du 10 mai, tout porte à croire que le poids politique des indépendants sera plus important et il faut, par conséquent, compter avec eux en prévision des alliances qui vont, immanquablement, se nouer entre les différents groupes parlementaires. Ainsi, sur les 932 dossiers de candidatures, 558 retraits ont été effectués au titre des listes indépendantes et 374 retraits au titre de 22 partis politiques dont 4 nouvellement agréés. Ce sont là les derniers chiffres annoncés dans le courant de la semaine passée par le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Mohamed Talbi. Un nombre qui en dit long sur l'engouement que suscite l'accès à la députation et qui pourrait, estiment d'ores et déjà nombre d'observateurs, augmenter les chances des indépendants en vue de dépasser la barre des 33 sièges à l'APN. Lors des législatives de 2007, les indépendants ont remporté 33 sièges, soit le meilleur score jamais réalisé depuis l'avènement du multipartisme. Cette fièvre des listes indépendantes, dont tout porte à croire que le nombre ira crescendo avant la date butoir de dépôt des dossiers de candidatures fixée au 26 mars prochain, soit, comme le stipule la loi, 45 jours avant la date du scrutin. D'où viennent ces indépendants et que signifie ce nombre important de candidats qui veulent jouer dans la cour des partis politiques et ce, malgré les conditions énoncées par la loi organique relative aux élections ? Selon les dispositions de cette dernière, il faut 400 signatures de citoyens pour chaque siège sur la liste. Un écueil qui ne semble pas, apparemment, insurmontable comme l'atteste ce véritable rush. Ce dernier est incontestablement révélateur de l'attrait qu'exerce l'APN et surtout les dividendes que procure la fonction de député. En effet, en plus d'un salaire qui avoisine les 300.000 dinars, auquel il faut ajouter l'immunité parlementaire, le député bénéficie, en outre, de moult autres privilèges. Ce nombre important exprime en partie, selon les analystes, l'échec des partis politiques. Ces derniers ne constituent plus le cadre idoine pour le militantisme. D'où cette fièvre pour les listes indépendantes. Cela est notamment valable pour les partis comme le FLN et le RND. Car c'est des rangs de ces deux partis, notamment pour le vieux parti, que sont issus la majorité des candidats indépendants. A vrai dire cela a toujours été le cas. On comprend dès lors pourquoi la direction du FLN a décidé cette fois-ci de ne lever le voile sur les listes électorales que juste quelques jours avant la date limite de dépôt des candidatures. Pour Abdelaziz Belkhadem, qui n'ignore pas que les listes définitives du parti vont susciter des réactions de colère au sein de la base, c'est la seule manière d'éviter à ce que les mécontents entrent dans la bataille électorale avec des listes électorales puisqu'ils n'auraient pas suffisamment de temps pour leur élaboration. C'est dire combien la menace des indépendants sur le FLN, mais pas uniquement, est bien réelle. Dans l'assemblée, qui sera issue du scrutin du 10 mai, tout porte à croire que le poids politique des indépendants sera plus important et il faut, par conséquent, compter avec eux en prévision des alliances qui vont, immanquablement, se nouer entre les différents groupes parlementaires.