Interpol a annoncé, mardi dernier, la diffusion internationale d'une demande d'arrestation en vue d'extradition, à la requête de l'Irak, à l'encontre du vice-président irakien en fuite Tarek al-Hachémi, soupçonné d'avoir "financé des attaques terroristes" dans le pays. L'intéressé, dont le procès par contumace doit commencer jeudi à Bagdad, a pour sa part indiqué dans un communiqué ne pas être "au-dessus des lois" et s'est dit prêt à comparaître devant un tribunal à condition que sa sécurité et un procès équitable soient garantis. M. Hachémi, l'un des leaders sunnites les plus en vue du pays, est l'un des dirigeants du bloc laïc Iraqiya, en conflit depuis des mois avec le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, accusé d'autoritarisme. Il estime être l'objet, dans ce contexte, d'une chasse aux sorcières à visées politiques. L'organisation policière internationale, basée à Lyon (centre-est de la France), demande à travers une "notice rouge" l'aide de ses 190 pays membres pour "localiser et arrêter" Tarek al-Hachémi, objet d'un mandat d'arrêt depuis décembre 2011 et qui se trouvait début mai en Turquie. Tarek al-Hachémi se trouvait vendredi à Istanbul, où il a déclaré qu'il éprouvait "un grand manque de confiance en la justice" de son pays et justifié sa fuite en affirmant que sa vie était "en danger" à Bagdad. Interpol a annoncé, mardi dernier, la diffusion internationale d'une demande d'arrestation en vue d'extradition, à la requête de l'Irak, à l'encontre du vice-président irakien en fuite Tarek al-Hachémi, soupçonné d'avoir "financé des attaques terroristes" dans le pays. L'intéressé, dont le procès par contumace doit commencer jeudi à Bagdad, a pour sa part indiqué dans un communiqué ne pas être "au-dessus des lois" et s'est dit prêt à comparaître devant un tribunal à condition que sa sécurité et un procès équitable soient garantis. M. Hachémi, l'un des leaders sunnites les plus en vue du pays, est l'un des dirigeants du bloc laïc Iraqiya, en conflit depuis des mois avec le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, accusé d'autoritarisme. Il estime être l'objet, dans ce contexte, d'une chasse aux sorcières à visées politiques. L'organisation policière internationale, basée à Lyon (centre-est de la France), demande à travers une "notice rouge" l'aide de ses 190 pays membres pour "localiser et arrêter" Tarek al-Hachémi, objet d'un mandat d'arrêt depuis décembre 2011 et qui se trouvait début mai en Turquie. Tarek al-Hachémi se trouvait vendredi à Istanbul, où il a déclaré qu'il éprouvait "un grand manque de confiance en la justice" de son pays et justifié sa fuite en affirmant que sa vie était "en danger" à Bagdad.