Les vacances sont généralement synonymes de repos, de loisirs et de voyages en cas de disponibilité des moyens. Mais, il y a souvent des étudiants qui font exception à la règle pour une multitude de raisons. Certains par besoin, d'autres par habitude, ils préfèrent travailler plutôt que de rester les bras ballants durant les longs mois d'été. Les vacances sont généralement synonymes de repos, de loisirs et de voyages en cas de disponibilité des moyens. Mais, il y a souvent des étudiants qui font exception à la règle pour une multitude de raisons. Certains par besoin, d'autres par habitude, ils préfèrent travailler plutôt que de rester les bras ballants durant les longs mois d'été. Ils sont nombreux en effet les étudiants de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, filles et garçons, à choisir de travailler en attendant la rentrée scolaire. On ne peut pas dire toutefois que c'est la majorité qui opte pour ce choix. Il s'agit bien entendu d'une minorité. A l'instar de Ghilas B., plusieurs étudiants n'hésitent pas à sacrifier leurs période de repos. Ghilas B., étudiant en troisième année anglais à l'université de Tizi-Ouzou, ne s'est jamais reposé durant les trois mois de vacances d'été. « Je ne peux pas rester sans rien faire pendant longtemps. Je préfère travailler et du coup, je gagne mon argent de poche mais aussi de quoi faire face aux frais de la rentrée universitaire prochaine. Je ne suis pas le genre à demander de l'argent à mon père ou à ma mère. Je ne l'ai jamais fait d'ailleurs, même du temps où j'étais au lycée», souligne Ghilas B., qui déborde de vitalité malgré une apparence chétive trompeuse. Ghilas B. travaille dans un fast food à la Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou. Il n'éprouve aucun complexe à servir des sandwichs parfois même à ses camarades de l'université. « Il n'y a pas de sot métier. Moi, au contraire, ça me fait plaisir d'être étudiant et en même temps de travailler. Le complexe, ça existe dans la tête et non dans les actes », affirme Ghilas B. qui fait preuve d'une rare maturité pour son âge. Karim R. est encore dans la même posture que Ghilas B. Ce dernier travaille durant les vacances dans des toilettes publiques. Ceci lui permet de gagner pas moins de 1.200 DA par jour, honnêtement, insiste-t-il. Est-ce que ça le dérange d'être un futur ingénieur (dans une année) et de travailler dans des toilettes publiques ? Pas du tout, répond-il souriant et sûr de lui. « Ma seule devise dans la vie, c'est l'honnêteté, tout le reste n'est que littérature », nous dit notre interlocuteur qui précise que même durant les vacances de quinze jours et le week-end (vendredi et samedi), il travaille dans le même endroit. Et en dépit du sacrifice de ses jours de repos, Karim a réussi à figurer parmi les cinq meilleurs de son groupe à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Les jeunes filles n'échappent pas non plus à cette règle exceptionnelle. Plusieurs d'entre elles travaillent surtout en tant que vendeuses dans des magasins au centre- ville de Tizi-Ouzou ou à la Nouvelle-Ville. C'est le cas de Nadia T. Cette dernière travaille depuis des années dans un magasins de vente de chaussures au centre- ville de Tizi Ouzou. Elle est étudiante en droit et vendeuse de chaussures durant les vacances. Elle non plus, n'éprouve aucun sentiment d'infériorité à s'imaginer future avocate tout étant vendeuse aujourd'hui. « Je connais beaucoup d'avocates ayant réussi leur carrière, et qui ont dans un passé pas aussi lointain, travaillé comme vendeuses dans des boutiques à Tizi- Ouzou. Sincèrement, je ne vois aucun mal à le faire », explique notre interlocutrice, qui a constamment le sourire aux lèvres. Amina D. a toujours une place qui l'attend au cybercafé où elle travaille durant les trois mois de l'été. Elle remplace le patron qui se permet ainsi de partir camper en bord de mer. Le patron du cyber lui fait une confiance totale et elle est seule maîtresse à bord durant toute cette période. « Je gagne de quoi faire face à beaucoup de frais, en plus, je peux me connecter autant que je veux, moi qui suis une vraie mordue du Net », confie cette jeune étudiante, non pas en informatique, mais en biologie. C'est dire que chacun trouve son compte et les vacances, ce n'est pas forcément des moments de plaisir au bord de la mer ou de loisirs en voyageant ou encore de repos passif. Il faut dire aussi que toutes les personnes interrogées ont précisé que c'est par habitude qu'elles sont devenues incapables de ne pas travailler durant les grandes vacances. Elles le font depuis pratiquement l'adolescence. Certains ont commencé à partir de la 1e AS au lycée. Et comme l'habitude est une seconde nature, on devine donc la suite aisément. Ils sont nombreux en effet les étudiants de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, filles et garçons, à choisir de travailler en attendant la rentrée scolaire. On ne peut pas dire toutefois que c'est la majorité qui opte pour ce choix. Il s'agit bien entendu d'une minorité. A l'instar de Ghilas B., plusieurs étudiants n'hésitent pas à sacrifier leurs période de repos. Ghilas B., étudiant en troisième année anglais à l'université de Tizi-Ouzou, ne s'est jamais reposé durant les trois mois de vacances d'été. « Je ne peux pas rester sans rien faire pendant longtemps. Je préfère travailler et du coup, je gagne mon argent de poche mais aussi de quoi faire face aux frais de la rentrée universitaire prochaine. Je ne suis pas le genre à demander de l'argent à mon père ou à ma mère. Je ne l'ai jamais fait d'ailleurs, même du temps où j'étais au lycée», souligne Ghilas B., qui déborde de vitalité malgré une apparence chétive trompeuse. Ghilas B. travaille dans un fast food à la Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou. Il n'éprouve aucun complexe à servir des sandwichs parfois même à ses camarades de l'université. « Il n'y a pas de sot métier. Moi, au contraire, ça me fait plaisir d'être étudiant et en même temps de travailler. Le complexe, ça existe dans la tête et non dans les actes », affirme Ghilas B. qui fait preuve d'une rare maturité pour son âge. Karim R. est encore dans la même posture que Ghilas B. Ce dernier travaille durant les vacances dans des toilettes publiques. Ceci lui permet de gagner pas moins de 1.200 DA par jour, honnêtement, insiste-t-il. Est-ce que ça le dérange d'être un futur ingénieur (dans une année) et de travailler dans des toilettes publiques ? Pas du tout, répond-il souriant et sûr de lui. « Ma seule devise dans la vie, c'est l'honnêteté, tout le reste n'est que littérature », nous dit notre interlocuteur qui précise que même durant les vacances de quinze jours et le week-end (vendredi et samedi), il travaille dans le même endroit. Et en dépit du sacrifice de ses jours de repos, Karim a réussi à figurer parmi les cinq meilleurs de son groupe à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou. Les jeunes filles n'échappent pas non plus à cette règle exceptionnelle. Plusieurs d'entre elles travaillent surtout en tant que vendeuses dans des magasins au centre- ville de Tizi-Ouzou ou à la Nouvelle-Ville. C'est le cas de Nadia T. Cette dernière travaille depuis des années dans un magasins de vente de chaussures au centre- ville de Tizi Ouzou. Elle est étudiante en droit et vendeuse de chaussures durant les vacances. Elle non plus, n'éprouve aucun sentiment d'infériorité à s'imaginer future avocate tout étant vendeuse aujourd'hui. « Je connais beaucoup d'avocates ayant réussi leur carrière, et qui ont dans un passé pas aussi lointain, travaillé comme vendeuses dans des boutiques à Tizi- Ouzou. Sincèrement, je ne vois aucun mal à le faire », explique notre interlocutrice, qui a constamment le sourire aux lèvres. Amina D. a toujours une place qui l'attend au cybercafé où elle travaille durant les trois mois de l'été. Elle remplace le patron qui se permet ainsi de partir camper en bord de mer. Le patron du cyber lui fait une confiance totale et elle est seule maîtresse à bord durant toute cette période. « Je gagne de quoi faire face à beaucoup de frais, en plus, je peux me connecter autant que je veux, moi qui suis une vraie mordue du Net », confie cette jeune étudiante, non pas en informatique, mais en biologie. C'est dire que chacun trouve son compte et les vacances, ce n'est pas forcément des moments de plaisir au bord de la mer ou de loisirs en voyageant ou encore de repos passif. Il faut dire aussi que toutes les personnes interrogées ont précisé que c'est par habitude qu'elles sont devenues incapables de ne pas travailler durant les grandes vacances. Elles le font depuis pratiquement l'adolescence. Certains ont commencé à partir de la 1e AS au lycée. Et comme l'habitude est une seconde nature, on devine donc la suite aisément.