Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, reprend la main. Il a en effet réuni hier les membres du gouvernement. Une réunion consacrée, notamment, aux dossiers économiques. Il a été ainsi question plus particulièrement, selon des sources concordantes, de l'examen d'un texte relatif aux opérations de transfert de devises depuis et vers l'Algérie. Un décret exécutif à travers lequel le gouvernement compte durcir la réglementation afin de mieux gérer cet épineux dossier qui a tant donné des soucis à l'Exécutif. L'on parle, ainsi, de l'établissement d'un fichier national afin de «blacklister» toutes les entités morales et les personnes qui se sont rendues coupables de la transgression de la législation des changes et du transfert d'argent de et vers l'Algérie. Ahmed Ouyahia et les ministres auront aussi, certainement, à examiner plusieurs autres dossiers. Cela dit, cette réunion, la première du genre après les élections législatives du 10 mai dernier, confirme une fois de plus que le remaniement ministériel ou la nomination d'un nouveau gouvernement, c'est selon, n'est plus à l'ordre du jour. Tel semble être la décision prise par le président de la République, Abdelaziz Buteflika ,alors que l'opinion publique nationale s'attendait à la nomination d'un nouveau gouvernement au lendemain des élections législatives qui ont consacré, pour rappel, la victoire du FLN qui a devancé, de très loin, tous ses rivaux puisque, en obtenant 208 sur les 462 sièges , il a frôlé la majorité absolue. Il va sans dire que même les partis politiques ont souhaité la nomination d'un nouveau gouvernement qui soit plus en adéquation avec les résultats des dernières élections législatives. Certains partis, faisant sans doute une sorte de surenchère, ont poussé le bouchon plus loin en appelant à la nomination d'un gouvernement d'union nationale ou de salut. Il faut dire que la logique aurait voulu que le président de la République procède soit à un remaniement ministériel soit nomme carrément un nouveau gouvernement. Car après un scrutin législatif, estiment de nombreux observateurs, il aurait été plus judicieux de procéder à un changement du gouvernement et ce, en confiant le poste de Premier ministre à une personnalité issue du parti vainqueur lors de ces élections. Or, le président de la République ne l'a jamais entendu de cette oreille comme il vient d'en donner la preuve lorsque il a, plus d'un mois après les législatives, maintenu Ahmed Ouyahia à son poste de Premier ministre alors qu'il n'est pas issu du parti qui a remporté les élections. Le chef de l'Etat signifie ainsi qu'il est et demeure le seul maître à bord et que c'est à lui que revient la désignation du Premier ministre et des autres ministres. En vérité, Abdelaziz Bouteflika n'enfreint aucune règle puisque les dispositions constitutionnelles sont on ne peutplus claires à ce propos. En vertu de la Constitution, le chef de l'Etat n'est pas du tout obligé de choisir un Premier ministre issu du parti qui a obtenu la majorité à l'Assemblée populaire nationale (APN). Encore moins, par conséquent, révoquer le gouvernement en le remplaçant par un autre. Il reste que le chef de l'Etat est surtout critiqué sur le plan de «l'éthique». En effet, pour la majorité des observateurs il aurait dû nommer un nouveau gouvernement pour donner une nouvelle dynamique à l'action de l'Exécutif. Ce d'autant, estiment les partisans de cette option, que le gouvernement dans sa version actuelle donne la nette impression de gérer uniquement les affaires courantes. De plus, sept ministères sont gérés par des intérimaires. Six ministres, pour rappel, ont été élus à l'APN et ne font plus partie du gouvernement alors que le ministère de la Justice est géré par un intérimaire après la nomination de Tayeb Belaïz à la présidence du Conseil constitutionnel. Il s'agit de Amar Ghoul, ex-ministre des Travaux publics, de Rachid Haraoubia, ex-ministre de l'Enseignement supérieur, Moussa Benhamadi, ex-ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, de Cherif Rahmani, ex-ministre de l'Environnement, de Amar Tou, ex-ministre des Transports et de Tayeb Louh, ex-ministre du Travail. Le président Bouteflika, qui a mis fin aux fonctions de ces ministres, les a remplacés par d'autres ministres de l'actuel gouvernement qui assureront l'intérim jusqu'à nouvel ordre. Jusqu'à quand cette situation va-t-elle perdurer ? Nul ne le sait car tout dépend du chef de l'Etat. Cependant, comme l'attestent d'ores et déjà certains indices, ce sera encore le cas jusqu'à la prochaine rentrée sociale et politique. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, reprend la main. Il a en effet réuni hier les membres du gouvernement. Une réunion consacrée, notamment, aux dossiers économiques. Il a été ainsi question plus particulièrement, selon des sources concordantes, de l'examen d'un texte relatif aux opérations de transfert de devises depuis et vers l'Algérie. Un décret exécutif à travers lequel le gouvernement compte durcir la réglementation afin de mieux gérer cet épineux dossier qui a tant donné des soucis à l'Exécutif. L'on parle, ainsi, de l'établissement d'un fichier national afin de «blacklister» toutes les entités morales et les personnes qui se sont rendues coupables de la transgression de la législation des changes et du transfert d'argent de et vers l'Algérie. Ahmed Ouyahia et les ministres auront aussi, certainement, à examiner plusieurs autres dossiers. Cela dit, cette réunion, la première du genre après les élections législatives du 10 mai dernier, confirme une fois de plus que le remaniement ministériel ou la nomination d'un nouveau gouvernement, c'est selon, n'est plus à l'ordre du jour. Tel semble être la décision prise par le président de la République, Abdelaziz Buteflika ,alors que l'opinion publique nationale s'attendait à la nomination d'un nouveau gouvernement au lendemain des élections législatives qui ont consacré, pour rappel, la victoire du FLN qui a devancé, de très loin, tous ses rivaux puisque, en obtenant 208 sur les 462 sièges , il a frôlé la majorité absolue. Il va sans dire que même les partis politiques ont souhaité la nomination d'un nouveau gouvernement qui soit plus en adéquation avec les résultats des dernières élections législatives. Certains partis, faisant sans doute une sorte de surenchère, ont poussé le bouchon plus loin en appelant à la nomination d'un gouvernement d'union nationale ou de salut. Il faut dire que la logique aurait voulu que le président de la République procède soit à un remaniement ministériel soit nomme carrément un nouveau gouvernement. Car après un scrutin législatif, estiment de nombreux observateurs, il aurait été plus judicieux de procéder à un changement du gouvernement et ce, en confiant le poste de Premier ministre à une personnalité issue du parti vainqueur lors de ces élections. Or, le président de la République ne l'a jamais entendu de cette oreille comme il vient d'en donner la preuve lorsque il a, plus d'un mois après les législatives, maintenu Ahmed Ouyahia à son poste de Premier ministre alors qu'il n'est pas issu du parti qui a remporté les élections. Le chef de l'Etat signifie ainsi qu'il est et demeure le seul maître à bord et que c'est à lui que revient la désignation du Premier ministre et des autres ministres. En vérité, Abdelaziz Bouteflika n'enfreint aucune règle puisque les dispositions constitutionnelles sont on ne peutplus claires à ce propos. En vertu de la Constitution, le chef de l'Etat n'est pas du tout obligé de choisir un Premier ministre issu du parti qui a obtenu la majorité à l'Assemblée populaire nationale (APN). Encore moins, par conséquent, révoquer le gouvernement en le remplaçant par un autre. Il reste que le chef de l'Etat est surtout critiqué sur le plan de «l'éthique». En effet, pour la majorité des observateurs il aurait dû nommer un nouveau gouvernement pour donner une nouvelle dynamique à l'action de l'Exécutif. Ce d'autant, estiment les partisans de cette option, que le gouvernement dans sa version actuelle donne la nette impression de gérer uniquement les affaires courantes. De plus, sept ministères sont gérés par des intérimaires. Six ministres, pour rappel, ont été élus à l'APN et ne font plus partie du gouvernement alors que le ministère de la Justice est géré par un intérimaire après la nomination de Tayeb Belaïz à la présidence du Conseil constitutionnel. Il s'agit de Amar Ghoul, ex-ministre des Travaux publics, de Rachid Haraoubia, ex-ministre de l'Enseignement supérieur, Moussa Benhamadi, ex-ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, de Cherif Rahmani, ex-ministre de l'Environnement, de Amar Tou, ex-ministre des Transports et de Tayeb Louh, ex-ministre du Travail. Le président Bouteflika, qui a mis fin aux fonctions de ces ministres, les a remplacés par d'autres ministres de l'actuel gouvernement qui assureront l'intérim jusqu'à nouvel ordre. Jusqu'à quand cette situation va-t-elle perdurer ? Nul ne le sait car tout dépend du chef de l'Etat. Cependant, comme l'attestent d'ores et déjà certains indices, ce sera encore le cas jusqu'à la prochaine rentrée sociale et politique.