Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, est arrivé mardi au Caire où il doit rencontrer le nouveau président égyptien, le Frère musulman Mohamed Morsi, ainsi que les chefs de la puissante armée. Le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, est arrivé mardi au Caire où il doit rencontrer le nouveau président égyptien, le Frère musulman Mohamed Morsi, ainsi que les chefs de la puissante armée. Cette visite s'inscrit dans un climat tendu à propos de la transition chaotique vers un régime démocratique après trois décennies du règne autocratique d'Hosni Moubarak. L'armée, pilier du régime renversé par la rue égyptienne en janvier 2011, et les islamistes au pouvoir par les urnes sont engagés dans une lutte d'influence à fleurets mouchetés. Son enjeu : définir le cadre institutionnel de la nouvelle Egypte. Dix-huit mois après la chute d'Hosni Moubarak, le pays ne compte toujours pas de Constitution, de Parlement et de gouvernement permanents. Entamant un déplacement d'une semaine au Maghreb et au Proche-Orient, Leon Panetta a confié à des journalistes qu'il demanderait aux responsables égyptiens "de constituer une coalition de gouvernement aussi large que possible", rapporte Reuters. Mohamed Morsi a promis d'œuvrer pour l'ensemble de ses compatriotes mais ses détracteurs notent que le retard d'un mois mis à former un gouvernement montre que l'islamiste ne souhaite pas passer un compromis permettant à des opposants politiques de faire partie du futur exécutif. Le chef du Pentagone souhaite aussi, lors de ses entretiens avec le maréchal Hussein Tantaoui, président de l'influent Conseil suprême des forces armées (CSFA), approfondir la coopération militaire avec l'Etat le plus peuplé du monde arabe et qui joue traditionnellement un rôle clé dans cette région stratégique du monde. Israël, où ira Leon Panetta après Le Caire, s'inquiète tout particulièrement de l'émergence des islamistes sur la scène politique égyptienne. Lors d'une visite à la mi-juillet au Caire, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton avait reçu l'assurance de Mohamed Morsi que son pays respecterait le traité de paix historique signé en 1979 avec l'Etat hébreu. L'administration Obama a apporté en 2011 un soutien public à la "révolution du Nil" tout en estimant que les généraux égyptiens jouent un rôle crucial pour la sécurité de l'ensemble de la région. L'Egypte a reçu en mars une aide militaire de 1,3 milliard de dollars de la part des Etats-Unis malgré les réserves de Washington quant au processus de transition. Cette visite s'inscrit dans un climat tendu à propos de la transition chaotique vers un régime démocratique après trois décennies du règne autocratique d'Hosni Moubarak. L'armée, pilier du régime renversé par la rue égyptienne en janvier 2011, et les islamistes au pouvoir par les urnes sont engagés dans une lutte d'influence à fleurets mouchetés. Son enjeu : définir le cadre institutionnel de la nouvelle Egypte. Dix-huit mois après la chute d'Hosni Moubarak, le pays ne compte toujours pas de Constitution, de Parlement et de gouvernement permanents. Entamant un déplacement d'une semaine au Maghreb et au Proche-Orient, Leon Panetta a confié à des journalistes qu'il demanderait aux responsables égyptiens "de constituer une coalition de gouvernement aussi large que possible", rapporte Reuters. Mohamed Morsi a promis d'œuvrer pour l'ensemble de ses compatriotes mais ses détracteurs notent que le retard d'un mois mis à former un gouvernement montre que l'islamiste ne souhaite pas passer un compromis permettant à des opposants politiques de faire partie du futur exécutif. Le chef du Pentagone souhaite aussi, lors de ses entretiens avec le maréchal Hussein Tantaoui, président de l'influent Conseil suprême des forces armées (CSFA), approfondir la coopération militaire avec l'Etat le plus peuplé du monde arabe et qui joue traditionnellement un rôle clé dans cette région stratégique du monde. Israël, où ira Leon Panetta après Le Caire, s'inquiète tout particulièrement de l'émergence des islamistes sur la scène politique égyptienne. Lors d'une visite à la mi-juillet au Caire, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton avait reçu l'assurance de Mohamed Morsi que son pays respecterait le traité de paix historique signé en 1979 avec l'Etat hébreu. L'administration Obama a apporté en 2011 un soutien public à la "révolution du Nil" tout en estimant que les généraux égyptiens jouent un rôle crucial pour la sécurité de l'ensemble de la région. L'Egypte a reçu en mars une aide militaire de 1,3 milliard de dollars de la part des Etats-Unis malgré les réserves de Washington quant au processus de transition.