La Banque mondiale (BM) s'est dite préoccupée par l'impact du renchérissement des cours mondiaux des matières premières alimentaires sur les populations pauvres, avançant que le renchérissement des prix des céréales restera supérieur à la moyenne jusqu'en 2015 au moins. Selon le président de la BM, Jim Yong Kim, cette institution financière mondiale et ses partenaires ''suivent de près l'évolution de la situation, afin de pouvoir accompagner les pouvoirs publics dans la mise en place de politiques qui aideront les populations à mieux faire face'' à cette situation. A court terme, des mesures comme les programmes d'alimentation scolaire, les transferts monétaires conditionnels ou les dispositifs de ''nourriture contre travail'' peuvent soulager les pauvres, a-t-il ajouté. Quant à moyen et long termes, il a considéré que ''le monde a besoin de politiques solides et stables, ainsi que d'investissements agricoles soutenus dans les pays pauvres''. Pour la BM, s'il n'y a pas, pour l'instant, de véritable menace de pénurie en ce qui concerne les principales céréales, les stocks sont, cependant, bas et, à l'échelle mondiale, les récoltes resteront tributaires de la météorologie, d'où la menace d'une plus forte instabilité des prix. Cette volatilité rend le marché imprévisible et entraîne un risque fondamental d'insécurité alimentaire pour les consommateurs et les pouvoirs publics, a-t-elle prévenu. Cette situation décourage également les investissements nécessaires dans l'agriculture au profit du développement, car le risque financier et l'incertitude s'accroissent pour les producteurs et les négociants, a encore affirmé l'institution de Bretton Woods. Alors que le prix de nombreuses denrées alimentaires de base ont connu une forte hausse, le contexte actuel est, selon l'analyse de la BM, différent de celui de la crise de 2008. A l'époque, le prix du riz et du blé avait le plus progressé dans une tendance générale d'augmentation des prix des céréales, avant de diminuer sensiblement en 2009 sous l'effet d'un accroissement substantiel de l'offre provenant d'agriculteurs désireux de tirer parti de la hausse des prix. Mais en 2012, les cours de toutes les céréales hors riz (blé, maïs et soja) ont augmenté : Le blé affiche une hausse supérieure à 50% depuis la mi-juin, le mais s'est envolé de plus de 45%, alors que le soja s'est apprécié de près de 30% depuis début juin, et de près de 60% depuis la fin 2011. Au début du mois de juin, les analystes tablaient sur une baisse des prix après les nouvelles récoltes car, selon les explications de la BM, aux Etats-Unis, le maïs et certaines variétés de soja ont été plantés tôt, et, à ce moment-là, on ne pouvait pas prévoir qu'une très grave sécheresse allait survenir. L'incidence de la sécheresse aux Etats-Unis sur les marchés mondiaux est exacerbée par d'autres pays, qui souffrent, eux aussi, de problèmes de production liés à la météorologie, tels que de nombreux pays d'Europe, la Russie, l'Ukraine, le Kazakhstan et l'Inde. Conformément aux mises en garde émises depuis longtemps par la BM, ''il faut s'attendre à un renchérissement des prix des céréales supérieur à la moyenne jusqu'en 2015 au moins''. Dans le monde, près d'un milliard de personnes souffrent de la faim dont plus de 60% sont des femmes, tandis qu'un tiers des décès d'enfants dans le monde sont imputables à la sous-nutrition. La Banque mondiale (BM) s'est dite préoccupée par l'impact du renchérissement des cours mondiaux des matières premières alimentaires sur les populations pauvres, avançant que le renchérissement des prix des céréales restera supérieur à la moyenne jusqu'en 2015 au moins. Selon le président de la BM, Jim Yong Kim, cette institution financière mondiale et ses partenaires ''suivent de près l'évolution de la situation, afin de pouvoir accompagner les pouvoirs publics dans la mise en place de politiques qui aideront les populations à mieux faire face'' à cette situation. A court terme, des mesures comme les programmes d'alimentation scolaire, les transferts monétaires conditionnels ou les dispositifs de ''nourriture contre travail'' peuvent soulager les pauvres, a-t-il ajouté. Quant à moyen et long termes, il a considéré que ''le monde a besoin de politiques solides et stables, ainsi que d'investissements agricoles soutenus dans les pays pauvres''. Pour la BM, s'il n'y a pas, pour l'instant, de véritable menace de pénurie en ce qui concerne les principales céréales, les stocks sont, cependant, bas et, à l'échelle mondiale, les récoltes resteront tributaires de la météorologie, d'où la menace d'une plus forte instabilité des prix. Cette volatilité rend le marché imprévisible et entraîne un risque fondamental d'insécurité alimentaire pour les consommateurs et les pouvoirs publics, a-t-elle prévenu. Cette situation décourage également les investissements nécessaires dans l'agriculture au profit du développement, car le risque financier et l'incertitude s'accroissent pour les producteurs et les négociants, a encore affirmé l'institution de Bretton Woods. Alors que le prix de nombreuses denrées alimentaires de base ont connu une forte hausse, le contexte actuel est, selon l'analyse de la BM, différent de celui de la crise de 2008. A l'époque, le prix du riz et du blé avait le plus progressé dans une tendance générale d'augmentation des prix des céréales, avant de diminuer sensiblement en 2009 sous l'effet d'un accroissement substantiel de l'offre provenant d'agriculteurs désireux de tirer parti de la hausse des prix. Mais en 2012, les cours de toutes les céréales hors riz (blé, maïs et soja) ont augmenté : Le blé affiche une hausse supérieure à 50% depuis la mi-juin, le mais s'est envolé de plus de 45%, alors que le soja s'est apprécié de près de 30% depuis début juin, et de près de 60% depuis la fin 2011. Au début du mois de juin, les analystes tablaient sur une baisse des prix après les nouvelles récoltes car, selon les explications de la BM, aux Etats-Unis, le maïs et certaines variétés de soja ont été plantés tôt, et, à ce moment-là, on ne pouvait pas prévoir qu'une très grave sécheresse allait survenir. L'incidence de la sécheresse aux Etats-Unis sur les marchés mondiaux est exacerbée par d'autres pays, qui souffrent, eux aussi, de problèmes de production liés à la météorologie, tels que de nombreux pays d'Europe, la Russie, l'Ukraine, le Kazakhstan et l'Inde. Conformément aux mises en garde émises depuis longtemps par la BM, ''il faut s'attendre à un renchérissement des prix des céréales supérieur à la moyenne jusqu'en 2015 au moins''. Dans le monde, près d'un milliard de personnes souffrent de la faim dont plus de 60% sont des femmes, tandis qu'un tiers des décès d'enfants dans le monde sont imputables à la sous-nutrition.