Comme au lendemain de chaque saison estivale, les premières pluies de l'automne ont inondé, hier, les rues, les quartiers, et des maisons de plusieurs autres zones touchées par la vague de pluie, notamment celles de la capitale. Plusieurs chantiers et projets de réalisation d'infrastructure routière et de construction ont également subi des dégâts considérables. En effet, suite aux averses de pluies qui ont marqué la matinée d'hier, des flaques d'eaux stagnantes se sont formées et ont paralysé l'activité sociale, économique et routière à travers les zones touchées. La carence du réseau d'évacuation et l'absence des opérations d'entretien s'avèrent être les principaux facteurs de la situation qui prévaut actuellement. Au niveau social, des centaines d'habitants de quartiers, notamment, vétustes, ont été réveillés par des inondations survenues à l'intérieur de leurs foyers. Beaucoup d'entre eux ont été, à en croire leurs témoignages, victimes de remontées des eaux usées refoulées par les conduites à cause de l'insalubrité des bouches d'évacuations et des avaloirs. Certains d'entre eux nous ont affirmé avoir signalé aux représentants des APC et collectivités locales la nécessité d'entamer l'opération de curage des avaloirs pendant la période d'été pour éviter que les scénarios des années précédentes ne se répètent. Malheureusement, nous a confié un citoyen, «nos élus locaux vaquaient à d'autres occupations sans pour autant se soucier des problèmes qui entravent le quotidien et menacent la santé des citoyens». Les rues et les axes routiers n'ont pas échappé à ce phénomène. Bien que certains passants se soient passés de tout commentaire, d'autres ont juste signalé que la situation révèle une parfaite démission des responsables locaux du rôle qui leur est conféré. «Le confort des citoyens est loin d'être le premier souci des élus», nous confira un habitants du Vieil Alger, constatant les premières conséquences d'un hiver qui s'annonce pluvieux et froid. En effet, il s'avère que sur plus de 1500 communes que compte le pays, rares sont les APC qui ont lancé la campagne de nettoyage et d'évacuation des avaloirs et des bouches d'égouts en temps requis. Et pourtant, cette campagne relève des principales prérogatives léguées aux communes et dont l'opération se fait, normalement, durant les saisons estivales en préparation des saisons pluvieuses. Hier matin, certains axes vitaux de la capitale, à l'image du boulevard principal du centre, Didouche Mourad, ont dû être fermés à la circulation en attendant l'intervention des agents communaux pour évacuer les eaux stagnantes en débarrassant les bouches d'égouts des résidus et dégager les conduites. A l'instar du reste des localités enclavées et défavorisées, des dizaines de maisons sises à Zéralda, précisément au quartier des 50 logements de ladite « El Qaria », ont été complètement inondées par le retours des eaux usées, engendrant, par conséquent, des dégâts matériels non négligeables, provoquant la colère et la révolte des habitants face à, ce qu'ils ont qualifié, de «manquement des collectivités locales concernées à leurs principales missions ». Le constat visuel de la situation désastreuse étant établi par les habitants, ces derniers ont aussitôt investi la route principale reliant leur quartier au chef lieu et au CHU de Zéralda. Les mécontents ont carrément barré la route aux passagers, réclamant des explications de leurs élus locaux sur l'incident d'hier et exigeant que les dégâts engendrés soient réparés. Le dispositif de sécurité, dépêché sur les lieux dès les premières heures du vendredi passé, a permis le retour au calme, fort heureusement, sans qu'aucun incident n'y soit survenu. Car, faut-il le signaler, la manifestation de colère et de désarroi a été menée, essentiellement par les jeunes du quartier, dont le moindre dérapage aurait pu provoquer des affrontements des plus spectaculaires entre les différentes parties. En fait, "El Qaria" de Zéralda, est considérée comme l'un des quartiers les plus sensibles en matière de violence urbaine. Déplorant les dégâts matériels survenus en l'espace de quelques dizaines d'averses de pluies, les habitants dudit quartier ont signalé la «défectuosité» des derniers travaux de réhabilitations du réseau routier reliant ladite localité au chef lieu et à la périphérie de la capitale. Se référant à son expérience cumulée dans le domaine des réalisations routières, un protestataire a signalé que «ces inondations sont la conséquence directe de la malfaçon relevée sur les travaux de pose de goudron». Selon notre témoin, les bouches d'eaux usées et de pluies ont été bouchées par les gravats des travaux de goudronnage. En plus du cumul des déchets au niveau des évacuations, a-t-il expliqué, «l'eau de pluie a provoqué une remontée des eaux et inondé nos maisons». D'autant plus que la grande partie des foyers touchés sont construits à même le sol et que les canalisations et les évacuations datent depuis les années de création des premières communes agricoles dans la région. Bien que des travaux d'extension aient été entrepris, dernièrement, pour élargir les capacités du réseau de canalisation existant dans cette localité en cours d'élargissement urbain, les habitants réclament davantage d'efforts à leurs responsables politiques et élus locaux pour mettre fin à leurs souffrances qui empirent lors de pareilles calamités. Il faut rappeler qu'en mai 2011, les responsables du secteur de l'hydraulique, conjointement, à ceux des travaux publics, affirmaient qu'environ 26 milliards de DA ont été déboursés par l'Etat pour le financement de projets importants liés à l'assainissement et à la sécurisation de l'alimentation en eau potable (AEP). Se référant au plan global d'assainissement de la wilaya d'Alger, il est surtout question de récupération des eaux usées et celles des pluies et de leurs usages dans, notamment, l'irrigation. Parallèlement, une quatrième station est en cours de réalisation à Zéralda pour un investissement de 1,5 milliard de DA inscrit au titre du programme sectoriel de développement. Une trentaine d'unités de collecte et de pompage sont prévues dans le plan d'assainissement pour acheminer les eaux usées vers les stations d'épuration. Concernant la protection contre les inondations, les principaux travaux engagés dans ce sens portent sur le nettoyage annuel des oueds pour 100 millions de DA par an. A travers ces investissements, en fait, l'on vise à revaloriser ces ressources en eau et renforcer les capacités actuelles. Toutefois, les ratages de missions et l'absence de bonne gouvernance chez nos élus locaux, amoindrissent les chances d'une meilleure exploitation des ressources hydriques. Ce sont ces carences là qui sont souvent à l'origine d'incidents fâcheux dont les populations locales en payent les conséquences. Comme au lendemain de chaque saison estivale, les premières pluies de l'automne ont inondé, hier, les rues, les quartiers, et des maisons de plusieurs autres zones touchées par la vague de pluie, notamment celles de la capitale. Plusieurs chantiers et projets de réalisation d'infrastructure routière et de construction ont également subi des dégâts considérables. En effet, suite aux averses de pluies qui ont marqué la matinée d'hier, des flaques d'eaux stagnantes se sont formées et ont paralysé l'activité sociale, économique et routière à travers les zones touchées. La carence du réseau d'évacuation et l'absence des opérations d'entretien s'avèrent être les principaux facteurs de la situation qui prévaut actuellement. Au niveau social, des centaines d'habitants de quartiers, notamment, vétustes, ont été réveillés par des inondations survenues à l'intérieur de leurs foyers. Beaucoup d'entre eux ont été, à en croire leurs témoignages, victimes de remontées des eaux usées refoulées par les conduites à cause de l'insalubrité des bouches d'évacuations et des avaloirs. Certains d'entre eux nous ont affirmé avoir signalé aux représentants des APC et collectivités locales la nécessité d'entamer l'opération de curage des avaloirs pendant la période d'été pour éviter que les scénarios des années précédentes ne se répètent. Malheureusement, nous a confié un citoyen, «nos élus locaux vaquaient à d'autres occupations sans pour autant se soucier des problèmes qui entravent le quotidien et menacent la santé des citoyens». Les rues et les axes routiers n'ont pas échappé à ce phénomène. Bien que certains passants se soient passés de tout commentaire, d'autres ont juste signalé que la situation révèle une parfaite démission des responsables locaux du rôle qui leur est conféré. «Le confort des citoyens est loin d'être le premier souci des élus», nous confira un habitants du Vieil Alger, constatant les premières conséquences d'un hiver qui s'annonce pluvieux et froid. En effet, il s'avère que sur plus de 1500 communes que compte le pays, rares sont les APC qui ont lancé la campagne de nettoyage et d'évacuation des avaloirs et des bouches d'égouts en temps requis. Et pourtant, cette campagne relève des principales prérogatives léguées aux communes et dont l'opération se fait, normalement, durant les saisons estivales en préparation des saisons pluvieuses. Hier matin, certains axes vitaux de la capitale, à l'image du boulevard principal du centre, Didouche Mourad, ont dû être fermés à la circulation en attendant l'intervention des agents communaux pour évacuer les eaux stagnantes en débarrassant les bouches d'égouts des résidus et dégager les conduites. A l'instar du reste des localités enclavées et défavorisées, des dizaines de maisons sises à Zéralda, précisément au quartier des 50 logements de ladite « El Qaria », ont été complètement inondées par le retours des eaux usées, engendrant, par conséquent, des dégâts matériels non négligeables, provoquant la colère et la révolte des habitants face à, ce qu'ils ont qualifié, de «manquement des collectivités locales concernées à leurs principales missions ». Le constat visuel de la situation désastreuse étant établi par les habitants, ces derniers ont aussitôt investi la route principale reliant leur quartier au chef lieu et au CHU de Zéralda. Les mécontents ont carrément barré la route aux passagers, réclamant des explications de leurs élus locaux sur l'incident d'hier et exigeant que les dégâts engendrés soient réparés. Le dispositif de sécurité, dépêché sur les lieux dès les premières heures du vendredi passé, a permis le retour au calme, fort heureusement, sans qu'aucun incident n'y soit survenu. Car, faut-il le signaler, la manifestation de colère et de désarroi a été menée, essentiellement par les jeunes du quartier, dont le moindre dérapage aurait pu provoquer des affrontements des plus spectaculaires entre les différentes parties. En fait, "El Qaria" de Zéralda, est considérée comme l'un des quartiers les plus sensibles en matière de violence urbaine. Déplorant les dégâts matériels survenus en l'espace de quelques dizaines d'averses de pluies, les habitants dudit quartier ont signalé la «défectuosité» des derniers travaux de réhabilitations du réseau routier reliant ladite localité au chef lieu et à la périphérie de la capitale. Se référant à son expérience cumulée dans le domaine des réalisations routières, un protestataire a signalé que «ces inondations sont la conséquence directe de la malfaçon relevée sur les travaux de pose de goudron». Selon notre témoin, les bouches d'eaux usées et de pluies ont été bouchées par les gravats des travaux de goudronnage. En plus du cumul des déchets au niveau des évacuations, a-t-il expliqué, «l'eau de pluie a provoqué une remontée des eaux et inondé nos maisons». D'autant plus que la grande partie des foyers touchés sont construits à même le sol et que les canalisations et les évacuations datent depuis les années de création des premières communes agricoles dans la région. Bien que des travaux d'extension aient été entrepris, dernièrement, pour élargir les capacités du réseau de canalisation existant dans cette localité en cours d'élargissement urbain, les habitants réclament davantage d'efforts à leurs responsables politiques et élus locaux pour mettre fin à leurs souffrances qui empirent lors de pareilles calamités. Il faut rappeler qu'en mai 2011, les responsables du secteur de l'hydraulique, conjointement, à ceux des travaux publics, affirmaient qu'environ 26 milliards de DA ont été déboursés par l'Etat pour le financement de projets importants liés à l'assainissement et à la sécurisation de l'alimentation en eau potable (AEP). Se référant au plan global d'assainissement de la wilaya d'Alger, il est surtout question de récupération des eaux usées et celles des pluies et de leurs usages dans, notamment, l'irrigation. Parallèlement, une quatrième station est en cours de réalisation à Zéralda pour un investissement de 1,5 milliard de DA inscrit au titre du programme sectoriel de développement. Une trentaine d'unités de collecte et de pompage sont prévues dans le plan d'assainissement pour acheminer les eaux usées vers les stations d'épuration. Concernant la protection contre les inondations, les principaux travaux engagés dans ce sens portent sur le nettoyage annuel des oueds pour 100 millions de DA par an. A travers ces investissements, en fait, l'on vise à revaloriser ces ressources en eau et renforcer les capacités actuelles. Toutefois, les ratages de missions et l'absence de bonne gouvernance chez nos élus locaux, amoindrissent les chances d'une meilleure exploitation des ressources hydriques. Ce sont ces carences là qui sont souvent à l'origine d'incidents fâcheux dont les populations locales en payent les conséquences.