Des dizaines de militants de l'extrême droite se réclamant d'un groupe identitaire ont envahi samedi matin le chantier de la mosquée de Poitiers (Sud-ouest de Paris) pour s'ériger contre la construction de ce lieu de culte, a-t-on appris de source sûre. Les énergumènes, entre 50 et 70 personnes, ont envahi à 8h du matin ce chantier en occupant, notamment, la bâtisse en construction et en y déroulant des banderoles sur lesquelles on peut lire "Charles Martel a battu les Arabes à Poitiers en 732", "La France aux Français" et "Non à l'immigration -Référendum", a précisé à l'APS le président de l'Observatoire français contre l'islamophobie, Abdellah Zekri. Selon la même source, le Préfet et la police sont sur place pour tenter une évacuation qui s'avère, a-t-il indiqué, "délicate, les manifestants se tenant sur la toiture". Le président de l'Observatoire condamne un "coup de force pratiqué par des extrémistes venus de toute la France pour prêcher encore une fois la haine anti-islam", affirmant que sa structure continue à suivre "avec attention" le déroulement de ces évènements et demande aux autorités d'y mettre fin le "plus rapidement possible". Des dizaines de militants de l'extrême droite se réclamant d'un groupe identitaire ont envahi samedi matin le chantier de la mosquée de Poitiers (Sud-ouest de Paris) pour s'ériger contre la construction de ce lieu de culte, a-t-on appris de source sûre. Les énergumènes, entre 50 et 70 personnes, ont envahi à 8h du matin ce chantier en occupant, notamment, la bâtisse en construction et en y déroulant des banderoles sur lesquelles on peut lire "Charles Martel a battu les Arabes à Poitiers en 732", "La France aux Français" et "Non à l'immigration -Référendum", a précisé à l'APS le président de l'Observatoire français contre l'islamophobie, Abdellah Zekri. Selon la même source, le Préfet et la police sont sur place pour tenter une évacuation qui s'avère, a-t-il indiqué, "délicate, les manifestants se tenant sur la toiture". Le président de l'Observatoire condamne un "coup de force pratiqué par des extrémistes venus de toute la France pour prêcher encore une fois la haine anti-islam", affirmant que sa structure continue à suivre "avec attention" le déroulement de ces évènements et demande aux autorités d'y mettre fin le "plus rapidement possible".