Constantine : ouverture de la première édition des journées "Cirta court métrage" avec la participation de 12 œuvres cinématographiques    «Pour l'Algérie, c'est le moment idéal pour négocier un accord avec l'empire américain, qui est désormais en position de faiblesse»    Le cap maintenu sur l'augmentation des exportations hors hydrocarbures    Appel à des sanctions contre l'occupation sioniste    Recrutement de surveillants de plages saisonniers    Une caravane médicale au profit des habitants de la commune de Sidi Hosni    Turbulences de l'économie mondiale et impacts sur l'économie algérienne    Apanage des seules élites algériennes francophiles    «L'Algérie doit aller vers une approche intégrée»    «La FAF a un rôle de leader et de catalyseur»    Avec 9 joueurs, l'ESS prive l'ASO d'une égalisation    L'âme du chant bedoui oranais    L'Algérie exprime sa vive protestation suite à la décision de la justice française de placer en détention provisoire son agent consulaire en exercice    "Oueld E'ttir" un projet moderne pour une meilleure mise en valeur du patrimoine chaabi    Le ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels reçoit le professeur Karim Zaghib    Espagne: démantèlement d'un réseau de trafic de drogue impliquant le Maroc    Wilaya d'Alger: extinction d'un incendie à proximité du Port d'Alger, aucun dégât humain à déplorer    Foot : séminaire "MA FIFA" jeunes talents pour les arbitres du 13 au 17 avril    Football: l'équipe du FLN, porte-voix de la Révolution algérienne    L'Algérie prend part à partir de dimanche au Japon à l'Expo 2025 Osaka-Kansai    Belmehdi reçoit une délégation de la commission des affaires religieuses et ethniques de la Conférence consultative politique du peuple chinois    Elevage/ENSA: une bergerie intelligente pour la race ovine "El Hamra"    Khenchela: le patrimoine manuscrit algérien, thème d'un forum international les 15 et 16 avril    Attaf s'entretient à Antalya avec son homologue palestinien    L'élimination du MCA entraîne celle du président du CA    Des acteurs de la société civile et de la famille révolutionnaire à Khenchela rejettent tout acharnement et parti pris contre l'Algérie    Un climat de terreur    Béchar : Plaidoyer pour des solutions innovantes en gestion hydrique et adaptation aux changements environnementaux    Professionnalisation du football: "la FAF a un rôle de leader et de catalyseur"    Inhumation du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar à Tissemsilt    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    La Fifa organise un séminaire à Alger    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Un rempart nommé ANP    Le Parlement persiste et signe    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une nouvelle menace sur la paix
Egypte : référendum, sur la Constitution
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 12 - 2012

La révolution égyptienne est-elle toujours aussi vive ? Tout prête à le croire au regard de l'actualité brûlante de ce pays qui se cherche et recherche. Ainsi après le départ musclé et sanglant de Moubarak, Morsi semble aller vers la même sortie avec à sa charge moins de corruption ; Néanmoins le despotisme tant décrié contre son prédécesseur revient au devant de la scène égyptienne contre le nouveau locataire de Kasr El Ououba .
La révolution égyptienne est-elle toujours aussi vive ? Tout prête à le croire au regard de l'actualité brûlante de ce pays qui se cherche et recherche. Ainsi après le départ musclé et sanglant de Moubarak, Morsi semble aller vers la même sortie avec à sa charge moins de corruption ; Néanmoins le despotisme tant décrié contre son prédécesseur revient au devant de la scène égyptienne contre le nouveau locataire de Kasr El Ououba .
En cause une nouvelle loi fondamentale que Morsi s‘est taillée à la taille de « son fauteuil »en deux temps et trois mouvements.
L‘initiative est osée de la part du président qui se proclame être celui des urnes et la protesta égyptienne est constante. Ils contestent la hâte avec laquelle a été ficelée ce projet de constitution, de sa prévalence de la mouvance de Hassan al-Bannâ et le référendum convoqué par Morsi et dans lequel il s‘est arrogé les plein pouvoirs d‘Oum El Dounia le 22 novembre dernier. Mardi alors que la foule par milliers d‘Egyptiens opposés au référendum et à ce nouveau projet de loi fondamentale a encerclé le palais présidentiel à Héliopolis La pression était à son comble. Le président a vidé les lieux en catimini et la police anti émeutes s‘est repliée .Certains manifestants se sont même rassemblés devant la résidence du président. Même manifestations du coté nord à Alexandrie et au centre dans les villes de Sohag et Minya. Pour sa part la place Tahrir au Caire, aussi mouvementée que grouillante était à son dixième jour de contestation .Elle a drainé une foule qui se comptait aussi par milliers .Selon les observateurs sur place, contrairement au palais présidentiel où se sont rassemblés les opposant du président, sur la place Tahrir ce sont les membres de la société civile qui se sont mobilisés Les mouvements et partis de la société civile avaient déjà menacé de recourir à la grève générale et à la désobéissance civile en cas de maintien du projet de la loi fondamentale. La rue gronde en Egypte et la tension est au bout de l‘implosion .Aujourd‘hui la patrie de Alaa al-Aswani est à nouveau menacée par la guerre civile. Le pays des pharaons est divisé en trois tonne de deux voix :
Le Front du salut national égyptien (FSN)
Il compte des partis et mouvements de la société civile opposés à la Déclaration constitutionnelle. Il a estimé que le référendum sur le projet de constitution était nul est non avenu il a par ailleurs lancé un ultimatum en vigueur jusqu‘à vendredi aux tenant s du pouvoir et a appelé dans un communiqué rendu public lundi, à une dernière manifestation "de mise en garde" mardi à laquelle prendrait part "un million" de participants pour exprimer le rejet de la Déclaration constitutionnelle par le peuple égyptien. L‘autre voix tonitruante et pas influente en Egypte est celle du syndicat professionnel il est contre le référendum en faveur du boycottage Pour lui il s‘agit "d‘une grande ingérence dans les affaires du pouvoir judiciaire et un déni de l‘indépendance des magistrats et de l‘immunité énoncée par la loi".La voix est claire pour son président Ahmed al-Zind.« Nous ne pardonnerons pas » aux juges qui superviseront le vote .Faut-il rappeler que Hamdeen Sabahi, Mohamed ElBaradei, Amr Moussa et Syed Badaoui, qui sont aussi des têtes marquantes de la de protestation, sont étés par un procureur pour « conspiration avec des parties étrangères » et de « tentative de renversement du régime ».l‘autre voix est celle des frères musulmans qui soutient Morsi
Les Frères musulmans : l‘appui de Morsi
Le numéro un du Parti justice et liberté, la branche politique des Frères musulmans, Saad Al-Katatni est convaincu que cette passera après le référendum sur la Constitution.Pour noyer le poisson, il s‘est dit prêt à s‘allier avec des partis laïques lors des prochains rendez-vous électoraux après l‘adoption de la Constitution. Ce qui donne du poil de la bête au pouvoir central de camper sur ses positions et de maintenir le référendum sans savoir ou ira-t-il avec son entêtement. En attendant Oum Dounia bouge et gronde aux risques de dégâts collatéraux.
En cause une nouvelle loi fondamentale que Morsi s‘est taillée à la taille de « son fauteuil »en deux temps et trois mouvements.
L‘initiative est osée de la part du président qui se proclame être celui des urnes et la protesta égyptienne est constante. Ils contestent la hâte avec laquelle a été ficelée ce projet de constitution, de sa prévalence de la mouvance de Hassan al-Bannâ et le référendum convoqué par Morsi et dans lequel il s‘est arrogé les plein pouvoirs d‘Oum El Dounia le 22 novembre dernier. Mardi alors que la foule par milliers d‘Egyptiens opposés au référendum et à ce nouveau projet de loi fondamentale a encerclé le palais présidentiel à Héliopolis La pression était à son comble. Le président a vidé les lieux en catimini et la police anti émeutes s‘est repliée .Certains manifestants se sont même rassemblés devant la résidence du président. Même manifestations du coté nord à Alexandrie et au centre dans les villes de Sohag et Minya. Pour sa part la place Tahrir au Caire, aussi mouvementée que grouillante était à son dixième jour de contestation .Elle a drainé une foule qui se comptait aussi par milliers .Selon les observateurs sur place, contrairement au palais présidentiel où se sont rassemblés les opposant du président, sur la place Tahrir ce sont les membres de la société civile qui se sont mobilisés Les mouvements et partis de la société civile avaient déjà menacé de recourir à la grève générale et à la désobéissance civile en cas de maintien du projet de la loi fondamentale. La rue gronde en Egypte et la tension est au bout de l‘implosion .Aujourd‘hui la patrie de Alaa al-Aswani est à nouveau menacée par la guerre civile. Le pays des pharaons est divisé en trois tonne de deux voix :
Le Front du salut national égyptien (FSN)
Il compte des partis et mouvements de la société civile opposés à la Déclaration constitutionnelle. Il a estimé que le référendum sur le projet de constitution était nul est non avenu il a par ailleurs lancé un ultimatum en vigueur jusqu‘à vendredi aux tenant s du pouvoir et a appelé dans un communiqué rendu public lundi, à une dernière manifestation "de mise en garde" mardi à laquelle prendrait part "un million" de participants pour exprimer le rejet de la Déclaration constitutionnelle par le peuple égyptien. L‘autre voix tonitruante et pas influente en Egypte est celle du syndicat professionnel il est contre le référendum en faveur du boycottage Pour lui il s‘agit "d‘une grande ingérence dans les affaires du pouvoir judiciaire et un déni de l‘indépendance des magistrats et de l‘immunité énoncée par la loi".La voix est claire pour son président Ahmed al-Zind.« Nous ne pardonnerons pas » aux juges qui superviseront le vote .Faut-il rappeler que Hamdeen Sabahi, Mohamed ElBaradei, Amr Moussa et Syed Badaoui, qui sont aussi des têtes marquantes de la de protestation, sont étés par un procureur pour « conspiration avec des parties étrangères » et de « tentative de renversement du régime ».l‘autre voix est celle des frères musulmans qui soutient Morsi
Les Frères musulmans : l‘appui de Morsi
Le numéro un du Parti justice et liberté, la branche politique des Frères musulmans, Saad Al-Katatni est convaincu que cette passera après le référendum sur la Constitution.Pour noyer le poisson, il s‘est dit prêt à s‘allier avec des partis laïques lors des prochains rendez-vous électoraux après l‘adoption de la Constitution. Ce qui donne du poil de la bête au pouvoir central de camper sur ses positions et de maintenir le référendum sans savoir ou ira-t-il avec son entêtement. En attendant Oum Dounia bouge et gronde aux risques de dégâts collatéraux.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.