La révolution égyptienne est-elle toujours aussi vive ? Tout prête à le croire au regard de l'actualité brûlante de ce pays qui se cherche et recherche. Ainsi après le départ musclé et sanglant de Moubarak, Morsi semble aller vers la même sortie avec à sa charge moins de corruption ; Néanmoins le despotisme tant décrié contre son prédécesseur revient au devant de la scène égyptienne contre le nouveau locataire de Kasr El Ououba . La révolution égyptienne est-elle toujours aussi vive ? Tout prête à le croire au regard de l'actualité brûlante de ce pays qui se cherche et recherche. Ainsi après le départ musclé et sanglant de Moubarak, Morsi semble aller vers la même sortie avec à sa charge moins de corruption ; Néanmoins le despotisme tant décrié contre son prédécesseur revient au devant de la scène égyptienne contre le nouveau locataire de Kasr El Ououba . En cause une nouvelle loi fondamentale que Morsi s‘est taillée à la taille de « son fauteuil »en deux temps et trois mouvements. L‘initiative est osée de la part du président qui se proclame être celui des urnes et la protesta égyptienne est constante. Ils contestent la hâte avec laquelle a été ficelée ce projet de constitution, de sa prévalence de la mouvance de Hassan al-Bannâ et le référendum convoqué par Morsi et dans lequel il s‘est arrogé les plein pouvoirs d‘Oum El Dounia le 22 novembre dernier. Mardi alors que la foule par milliers d‘Egyptiens opposés au référendum et à ce nouveau projet de loi fondamentale a encerclé le palais présidentiel à Héliopolis La pression était à son comble. Le président a vidé les lieux en catimini et la police anti émeutes s‘est repliée .Certains manifestants se sont même rassemblés devant la résidence du président. Même manifestations du coté nord à Alexandrie et au centre dans les villes de Sohag et Minya. Pour sa part la place Tahrir au Caire, aussi mouvementée que grouillante était à son dixième jour de contestation .Elle a drainé une foule qui se comptait aussi par milliers .Selon les observateurs sur place, contrairement au palais présidentiel où se sont rassemblés les opposant du président, sur la place Tahrir ce sont les membres de la société civile qui se sont mobilisés Les mouvements et partis de la société civile avaient déjà menacé de recourir à la grève générale et à la désobéissance civile en cas de maintien du projet de la loi fondamentale. La rue gronde en Egypte et la tension est au bout de l‘implosion .Aujourd‘hui la patrie de Alaa al-Aswani est à nouveau menacée par la guerre civile. Le pays des pharaons est divisé en trois tonne de deux voix : Le Front du salut national égyptien (FSN) Il compte des partis et mouvements de la société civile opposés à la Déclaration constitutionnelle. Il a estimé que le référendum sur le projet de constitution était nul est non avenu il a par ailleurs lancé un ultimatum en vigueur jusqu‘à vendredi aux tenant s du pouvoir et a appelé dans un communiqué rendu public lundi, à une dernière manifestation "de mise en garde" mardi à laquelle prendrait part "un million" de participants pour exprimer le rejet de la Déclaration constitutionnelle par le peuple égyptien. L‘autre voix tonitruante et pas influente en Egypte est celle du syndicat professionnel il est contre le référendum en faveur du boycottage Pour lui il s‘agit "d‘une grande ingérence dans les affaires du pouvoir judiciaire et un déni de l‘indépendance des magistrats et de l‘immunité énoncée par la loi".La voix est claire pour son président Ahmed al-Zind.« Nous ne pardonnerons pas » aux juges qui superviseront le vote .Faut-il rappeler que Hamdeen Sabahi, Mohamed ElBaradei, Amr Moussa et Syed Badaoui, qui sont aussi des têtes marquantes de la de protestation, sont étés par un procureur pour « conspiration avec des parties étrangères » et de « tentative de renversement du régime ».l‘autre voix est celle des frères musulmans qui soutient Morsi Les Frères musulmans : l‘appui de Morsi Le numéro un du Parti justice et liberté, la branche politique des Frères musulmans, Saad Al-Katatni est convaincu que cette passera après le référendum sur la Constitution.Pour noyer le poisson, il s‘est dit prêt à s‘allier avec des partis laïques lors des prochains rendez-vous électoraux après l‘adoption de la Constitution. Ce qui donne du poil de la bête au pouvoir central de camper sur ses positions et de maintenir le référendum sans savoir ou ira-t-il avec son entêtement. En attendant Oum Dounia bouge et gronde aux risques de dégâts collatéraux. En cause une nouvelle loi fondamentale que Morsi s‘est taillée à la taille de « son fauteuil »en deux temps et trois mouvements. L‘initiative est osée de la part du président qui se proclame être celui des urnes et la protesta égyptienne est constante. Ils contestent la hâte avec laquelle a été ficelée ce projet de constitution, de sa prévalence de la mouvance de Hassan al-Bannâ et le référendum convoqué par Morsi et dans lequel il s‘est arrogé les plein pouvoirs d‘Oum El Dounia le 22 novembre dernier. Mardi alors que la foule par milliers d‘Egyptiens opposés au référendum et à ce nouveau projet de loi fondamentale a encerclé le palais présidentiel à Héliopolis La pression était à son comble. Le président a vidé les lieux en catimini et la police anti émeutes s‘est repliée .Certains manifestants se sont même rassemblés devant la résidence du président. Même manifestations du coté nord à Alexandrie et au centre dans les villes de Sohag et Minya. Pour sa part la place Tahrir au Caire, aussi mouvementée que grouillante était à son dixième jour de contestation .Elle a drainé une foule qui se comptait aussi par milliers .Selon les observateurs sur place, contrairement au palais présidentiel où se sont rassemblés les opposant du président, sur la place Tahrir ce sont les membres de la société civile qui se sont mobilisés Les mouvements et partis de la société civile avaient déjà menacé de recourir à la grève générale et à la désobéissance civile en cas de maintien du projet de la loi fondamentale. La rue gronde en Egypte et la tension est au bout de l‘implosion .Aujourd‘hui la patrie de Alaa al-Aswani est à nouveau menacée par la guerre civile. Le pays des pharaons est divisé en trois tonne de deux voix : Le Front du salut national égyptien (FSN) Il compte des partis et mouvements de la société civile opposés à la Déclaration constitutionnelle. Il a estimé que le référendum sur le projet de constitution était nul est non avenu il a par ailleurs lancé un ultimatum en vigueur jusqu‘à vendredi aux tenant s du pouvoir et a appelé dans un communiqué rendu public lundi, à une dernière manifestation "de mise en garde" mardi à laquelle prendrait part "un million" de participants pour exprimer le rejet de la Déclaration constitutionnelle par le peuple égyptien. L‘autre voix tonitruante et pas influente en Egypte est celle du syndicat professionnel il est contre le référendum en faveur du boycottage Pour lui il s‘agit "d‘une grande ingérence dans les affaires du pouvoir judiciaire et un déni de l‘indépendance des magistrats et de l‘immunité énoncée par la loi".La voix est claire pour son président Ahmed al-Zind.« Nous ne pardonnerons pas » aux juges qui superviseront le vote .Faut-il rappeler que Hamdeen Sabahi, Mohamed ElBaradei, Amr Moussa et Syed Badaoui, qui sont aussi des têtes marquantes de la de protestation, sont étés par un procureur pour « conspiration avec des parties étrangères » et de « tentative de renversement du régime ».l‘autre voix est celle des frères musulmans qui soutient Morsi Les Frères musulmans : l‘appui de Morsi Le numéro un du Parti justice et liberté, la branche politique des Frères musulmans, Saad Al-Katatni est convaincu que cette passera après le référendum sur la Constitution.Pour noyer le poisson, il s‘est dit prêt à s‘allier avec des partis laïques lors des prochains rendez-vous électoraux après l‘adoption de la Constitution. Ce qui donne du poil de la bête au pouvoir central de camper sur ses positions et de maintenir le référendum sans savoir ou ira-t-il avec son entêtement. En attendant Oum Dounia bouge et gronde aux risques de dégâts collatéraux.