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Une forte symbolique
DOUBLE ANNIVERSAIRE DU 24 FEVRIER
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 02 - 2013

L'Algérie célèbre aujourd'hui un double anniversaire, celui de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février de l'année 1971, et celui de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en 1956. Deux anniversaires qui sont marquants dans l'histoire récente du pays et qui resteront à jamais inscrits en bonne place dans les annales.
L'Algérie célèbre aujourd'hui un double anniversaire, celui de la nationalisation des hydrocarbures, le 24 février de l'année 1971, et celui de la création de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), en 1956. Deux anniversaires qui sont marquants dans l'histoire récente du pays et qui resteront à jamais inscrits en bonne place dans les annales.
En effet, quand le président Houari
Boumediene avait annoncé, le 24 février
1971, la nationalisation par
l'Algérie de ses ressources en hydrocarbures
cela a eu l'effet d'un séisme qui a ébranlé la
France. Car ce sont, en premier lieu, les
intérêts des compagnies françaises qui
étaient concernés par cette annonce et, par
ricochet, ceux d'autres entreprises occidentales.
Il est vrai qu'à travers cette nationalisation
l'Algérie a pu reprendre le contrôle
d'une de ses principales richesses. Une
richesse qui allait lui permettre de se lancer
dans ce que l'on appelait à l'époque « la
bataille de développement ». L'Algérie contrôlait
désormais 51% de ses hydrocarbures
qui lui rapportait une importante manne
financière. Et c'est sur cette dernière que
reposait l'essentiel des ressources du pays
puisque la part des hydrocarbures en matière
de rentrée en devises est estimée à 97%. Le
ministre de l'Energie et des Mines, Youcef
Yousfi, a indiqué il y a tout juste quelques
jours que depuis le 24 février 1971 l'Algérie
a injecté la faramineuse somme de 800 milliards
de dollars dans son économie. Une
chose qu n'aurait pas été possible si
l'Algérie n'avait pas procédé, le 24 février
1971, à la nationalisation de ses hydrocarbures.
Tiguentourine accueillera
le double anniversaire
Cette année ce double anniversaire sera
célébré à Tiguentourine à In Amenas dans la
wilaya d'Illizi. C'est le choix du président de
la République, Abdelaziz Bouteflika. Un
choix qui s'expliquerait par les événements
qu'a connu ce site gazier. Ce dernier a connu,
pour rappel, une attaque terroriste de grande
envergure au début du mois de janvier passé.
Une attaque qui a fait beaucoup de victimes
puisque 37 personnes, de différentes nationalités,
ont été tuées par les terroristes. Ces
derniers ont subi de lourdes pertes puisque 29
terroristes ont été abattus lorsque les forces
spéciales de l'ANP ont donné l'assaut. La
célébration de ce double anniversaire se veut
être « l'expression de l'engagement des travailleuses
et travailleurs contre toute attaque
contre l'Algérie ». C'est ce qu'a indiqué le
secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid
Sidi Saïd. Dans une déclaration à l'APS à la
veille de cet anniversaire Sidi Saïd a aussi
mis en avant « la détermination des travailleurs
contre toute ingérence étrangère
dans les affaires de l'Algérie et à faire face au
terrorisme barbare ». Mais ce double
anniversaire intervient aussi dans un contexte
particulier pour la centrale syndicale.
Cette dernière traverse une des phases les
plus difficiles de son histoire. L'UGTAest en
effet en nette perte de vitesse et ne cesse de
perdre du terrain face à la montée en puissance
des syndicats autonomes qui lui disputent
la bataille de la représentation des travailleurs.
Avec succès, il faut le dire, car les
syndicats autonomes ont ainsi réussi à
déloger l'UGTA de la Fonction publique.
Dans ce dernier secteur le syndicat de Sidi
Saïd ne pèse plus sur les événements et ce
sont les syndicats autonomes qui ont réussi,
à arracher moult droits pour les travailleurs.
C'est grâce aux grèves initiées par ces syndicats
que les travailleurs de la Fonction
publique ont bénéficié d'importantes augmentations
de leurs salaires, mais aussi la
révision des statuts particuliers. De plus
l'UGTA connaît d'innombrables problèmes
organiques et ses structures sont presque
figées. Pour preuve la plus importante
instance du syndicat entre deux congrès, la
commission exécutive nationale (CEN) en
l'occurrence, est quasi inexistante et vit une
paralysie totale et ce depuis cinq années
maintenant. Depuis le 11e congrès, tenu au
mois de mars 2008, la CEN ne s'est en effet
réuni qu'une seule fois pour élire les membres
du secrétariat national. Or cette instance
devrait, conformément aux statuts, se réunir
deux fois par an. C'est dire que l'UGTA, qui
est plus présente dans les cérémonies officielles
que sur le terrain des luttes syndicales,
est en net déclin.
En effet, quand le président Houari
Boumediene avait annoncé, le 24 février
1971, la nationalisation par
l'Algérie de ses ressources en hydrocarbures
cela a eu l'effet d'un séisme qui a ébranlé la
France. Car ce sont, en premier lieu, les
intérêts des compagnies françaises qui
étaient concernés par cette annonce et, par
ricochet, ceux d'autres entreprises occidentales.
Il est vrai qu'à travers cette nationalisation
l'Algérie a pu reprendre le contrôle
d'une de ses principales richesses. Une
richesse qui allait lui permettre de se lancer
dans ce que l'on appelait à l'époque « la
bataille de développement ». L'Algérie contrôlait
désormais 51% de ses hydrocarbures
qui lui rapportait une importante manne
financière. Et c'est sur cette dernière que
reposait l'essentiel des ressources du pays
puisque la part des hydrocarbures en matière
de rentrée en devises est estimée à 97%. Le
ministre de l'Energie et des Mines, Youcef
Yousfi, a indiqué il y a tout juste quelques
jours que depuis le 24 février 1971 l'Algérie
a injecté la faramineuse somme de 800 milliards
de dollars dans son économie. Une
chose qu n'aurait pas été possible si
l'Algérie n'avait pas procédé, le 24 février
1971, à la nationalisation de ses hydrocarbures.
Tiguentourine accueillera
le double anniversaire
Cette année ce double anniversaire sera
célébré à Tiguentourine à In Amenas dans la
wilaya d'Illizi. C'est le choix du président de
la République, Abdelaziz Bouteflika. Un
choix qui s'expliquerait par les événements
qu'a connu ce site gazier. Ce dernier a connu,
pour rappel, une attaque terroriste de grande
envergure au début du mois de janvier passé.
Une attaque qui a fait beaucoup de victimes
puisque 37 personnes, de différentes nationalités,
ont été tuées par les terroristes. Ces
derniers ont subi de lourdes pertes puisque 29
terroristes ont été abattus lorsque les forces
spéciales de l'ANP ont donné l'assaut. La
célébration de ce double anniversaire se veut
être « l'expression de l'engagement des travailleuses
et travailleurs contre toute attaque
contre l'Algérie ». C'est ce qu'a indiqué le
secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid
Sidi Saïd. Dans une déclaration à l'APS à la
veille de cet anniversaire Sidi Saïd a aussi
mis en avant « la détermination des travailleurs
contre toute ingérence étrangère
dans les affaires de l'Algérie et à faire face au
terrorisme barbare ». Mais ce double
anniversaire intervient aussi dans un contexte
particulier pour la centrale syndicale.
Cette dernière traverse une des phases les
plus difficiles de son histoire. L'UGTAest en
effet en nette perte de vitesse et ne cesse de
perdre du terrain face à la montée en puissance
des syndicats autonomes qui lui disputent
la bataille de la représentation des travailleurs.
Avec succès, il faut le dire, car les
syndicats autonomes ont ainsi réussi à
déloger l'UGTA de la Fonction publique.
Dans ce dernier secteur le syndicat de Sidi
Saïd ne pèse plus sur les événements et ce
sont les syndicats autonomes qui ont réussi,
à arracher moult droits pour les travailleurs.
C'est grâce aux grèves initiées par ces syndicats
que les travailleurs de la Fonction
publique ont bénéficié d'importantes augmentations
de leurs salaires, mais aussi la
révision des statuts particuliers. De plus
l'UGTA connaît d'innombrables problèmes
organiques et ses structures sont presque
figées. Pour preuve la plus importante
instance du syndicat entre deux congrès, la
commission exécutive nationale (CEN) en
l'occurrence, est quasi inexistante et vit une
paralysie totale et ce depuis cinq années
maintenant. Depuis le 11e congrès, tenu au
mois de mars 2008, la CEN ne s'est en effet
réuni qu'une seule fois pour élire les membres
du secrétariat national. Or cette instance
devrait, conformément aux statuts, se réunir
deux fois par an. C'est dire que l'UGTA, qui
est plus présente dans les cérémonies officielles
que sur le terrain des luttes syndicales,
est en net déclin.


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