Abdelaziz Belkhadem, ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) «dégagé», malgré toutes les acrobaties qu'il a mis en branle pour se maintenir à son poste. Ahmed Ouyahia lui, a préféré partir de son propre chef pour ne pas subir l'affront du SG du vieux parti. Abdelaziz Belkhadem, ex-secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) «dégagé», malgré toutes les acrobaties qu'il a mis en branle pour se maintenir à son poste. Ahmed Ouyahia lui, a préféré partir de son propre chef pour ne pas subir l'affront du SG du vieux parti. Il a été contraint à la démission de la tête du Rassemblement national démocratique (RND), sitôt remplacé au Premier ministère par Abdelmalek Sellal. Bouguerra Soltani, après bien des remous et de dissensions qui ont laminé la composante de son parti, a fini par jeter l'éponge de premier responsable du Mouvement de la société pour la paix (MSP). C'est toute la tête de l'Alliance présidentielle (FLN, RND, MSP) qui constitue le socle sur lequel repose le programme du président de la République, qui est décapitée. Ailleurs, du côté de l'opposition, ce n'est guère mieux. Le leader charismatique du FFS, Hocine Aït Ahmed, usé par l'âge et de longues années de militantisme, a cédé sa place. Saïd Sadi, le premier qui a ouvert la voie au retrait des «anciens» chefs de partis, lui est «sorti» par la grande porte. Le cycle du «Dégage» et des«redressements» n'est pas clos. D'autres chefs de partis risquent de vivre ces «reprises» en main ou «remises» sur les rails, décidés par des «clans» ou des «groupes», tapis dans les structures organiques de ces formations politiques. A quoi riment, tous ces «changements» qui pouvaient être anodins dans la vie des partis s'il n'y avait pas une importante échéance qui pointe son nez à l'horizon 2014 et l'incertitude qui plane sur les intentions du chef de l'Etat ? Va-t-il se présenter à un quatrième mandat, comme le réclame certains responsables politiques ? Va-t-il s'abstenir de se porter candidat une nouvelle fois à la présidentielle de 2014 pour des raisons propres à lui. Les grandes batailles auxquelles se livrent les proches et les adversaires de Belkhadem au sein FLN et les amis et anti-Ouyahia au RND pour la prise des rênes de ces deux partis semblent s'inscrire dans la perspective des présidentielles de 2014. A un an de cette échéance, il est difficile d'émettre un soupçon de nom sur une candidature ou sur un candidat particulièrement. Il est certain que les batailles de positionnement ne font que commencer. Les Belkhadem, Ouyahia et notamment Bouguerra Soltani qui avait faussement prédit que son parti, le MSP, serait au pouvoir en 2012 sont out pour cette échéance. Ils avaient affiché trop tôt leur ambition d'avoir un destin national. A moins que «les centres de décisions» ne décident autrement. Mais il est fort improbable que ces hommes politiques usés par des années de pouvoir puissent revenir au devant de la scène politique nationale. Les Algériens dans leur immense majorité attendent le changement promis à la faveur des «révolutions» arabes. Les «changements» à la tête des partis politiques les plus représentatifs sur l'échiquier politique national obéissent-ils à une feuille de route qui mène à l'échéance 2014. Cependant, une chose est sûre, les Algériens attendent des «tab djanhoum » qu'ils cèdent la place, pacifiquement, aux jeunes. La génération de la Révolution armée est arrivée au bout de son chemin. Un jeune à la tête de l'Etat, pourquoi pas ?- Il a été contraint à la démission de la tête du Rassemblement national démocratique (RND), sitôt remplacé au Premier ministère par Abdelmalek Sellal. Bouguerra Soltani, après bien des remous et de dissensions qui ont laminé la composante de son parti, a fini par jeter l'éponge de premier responsable du Mouvement de la société pour la paix (MSP). C'est toute la tête de l'Alliance présidentielle (FLN, RND, MSP) qui constitue le socle sur lequel repose le programme du président de la République, qui est décapitée. Ailleurs, du côté de l'opposition, ce n'est guère mieux. Le leader charismatique du FFS, Hocine Aït Ahmed, usé par l'âge et de longues années de militantisme, a cédé sa place. Saïd Sadi, le premier qui a ouvert la voie au retrait des «anciens» chefs de partis, lui est «sorti» par la grande porte. Le cycle du «Dégage» et des«redressements» n'est pas clos. D'autres chefs de partis risquent de vivre ces «reprises» en main ou «remises» sur les rails, décidés par des «clans» ou des «groupes», tapis dans les structures organiques de ces formations politiques. A quoi riment, tous ces «changements» qui pouvaient être anodins dans la vie des partis s'il n'y avait pas une importante échéance qui pointe son nez à l'horizon 2014 et l'incertitude qui plane sur les intentions du chef de l'Etat ? Va-t-il se présenter à un quatrième mandat, comme le réclame certains responsables politiques ? Va-t-il s'abstenir de se porter candidat une nouvelle fois à la présidentielle de 2014 pour des raisons propres à lui. Les grandes batailles auxquelles se livrent les proches et les adversaires de Belkhadem au sein FLN et les amis et anti-Ouyahia au RND pour la prise des rênes de ces deux partis semblent s'inscrire dans la perspective des présidentielles de 2014. A un an de cette échéance, il est difficile d'émettre un soupçon de nom sur une candidature ou sur un candidat particulièrement. Il est certain que les batailles de positionnement ne font que commencer. Les Belkhadem, Ouyahia et notamment Bouguerra Soltani qui avait faussement prédit que son parti, le MSP, serait au pouvoir en 2012 sont out pour cette échéance. Ils avaient affiché trop tôt leur ambition d'avoir un destin national. A moins que «les centres de décisions» ne décident autrement. Mais il est fort improbable que ces hommes politiques usés par des années de pouvoir puissent revenir au devant de la scène politique nationale. Les Algériens dans leur immense majorité attendent le changement promis à la faveur des «révolutions» arabes. Les «changements» à la tête des partis politiques les plus représentatifs sur l'échiquier politique national obéissent-ils à une feuille de route qui mène à l'échéance 2014. Cependant, une chose est sûre, les Algériens attendent des «tab djanhoum » qu'ils cèdent la place, pacifiquement, aux jeunes. La génération de la Révolution armée est arrivée au bout de son chemin. Un jeune à la tête de l'Etat, pourquoi pas ?-