La grève entamée, hier, par les travailleurs de l'éducation, de la santé, de l'enseignement supérieur et des collectivités locales dans les wilayas du Sud, boucle aujourd'hui son troisième et dernier jour. « Le même pourcentage que celui d'hier est enregistré aujourd'hui (hier NDLR). Il est de 80% », nous a indiqué, au cours d'un entretien téléphonique, Meziane Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). La raison de ce débrayage des travailleurs de la Fonction publique du Sud, reste toujours le calcul des primes et indemnités. « Ce n'est pas une revendication nouvelle », relève Meziane Meriane qui précise que « nous avons déjà demandé la révision du système de calcul qui lèse les fonctionnaires du Sud ». Meziane Meriane, dit que « les fonctionnaires du Sud ne demandent rien, mais juste l'application des textes de loi ». Selon le syndicaliste, « Le calcul des primes des primes et indemnités se fait toujours sur la base des anciens salaires de base » regrette Meziane Meriane qui souligne qu'il y a « une grande différence entre l'ancien salaire de base et le nouveau ». Cette grève a été déclenchée, dit-il pour « corriger cette erreur », a-t-il précisé. « Une erreur des plus incompréhensibles », déplore-t-il, en s'interrogeant sur l'entêtement de la tutelle à persister dans cette voie. « Il y a une grande différence entre une prime calculée par rapport à un salaire de base de 10.000 DA que percevait un professeur de l'enseignement secondaire et une prime calculée par rapport à un salaire de base de 26.000 DA », (nouveau salaire de base induit par la récente augmentation). C'est le silence radio de la tutelle. La grève déclenchée par les fonctionnaires des wilayas du Sud n'a pas l'air d'émouvoir les autorités, aussi bien locales qu'au niveau national. « Il n'y a aucune réaction », indique le syndicaliste dépité. Récemment, les fonctionnaires du Sud, affiliés au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) (aile Belkacem Felfoul) ont observé un arrêt de travail de trois jours, les 18, 19 et 20 du mois courant qui a été une « réussite » selon les responsables de ce syndicat. Entre autres revendications de ces fonctionnaires du Snapap, la fameuse révision du système de calcul des primes et indemnités des travailleurs du sud du pays qui doivent être calculées sur la base des nouveaux salaires. La grève a été, selon le syndicat, suivie par 75% des travailleurs des collectivités locales, des établissements de santé publique, de l'éducation nationale et autres travailleurs relevant de différents ministères. Il semble que toutes les autorités, interpellées par ce débrayage qui a touché tous les secteurs d'activité dans cette région du pays, sont restées sourdes aux revendications des travailleurs. Peut-être que les visites de travail et d'inspection effectuées récemment dans la région par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et par d'autres ministres se traduiront par des actions concrètes en faveur de ces travailleurs qui ne demandent que l'application de la loi. Sceptique, le coordinateur national du Snapest ne croit pas trop aux belles promesses. « Depuis le temps qu'on entend la même chanson », soupire-t-il. La grève entamée, hier, par les travailleurs de l'éducation, de la santé, de l'enseignement supérieur et des collectivités locales dans les wilayas du Sud, boucle aujourd'hui son troisième et dernier jour. « Le même pourcentage que celui d'hier est enregistré aujourd'hui (hier NDLR). Il est de 80% », nous a indiqué, au cours d'un entretien téléphonique, Meziane Meriane, coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). La raison de ce débrayage des travailleurs de la Fonction publique du Sud, reste toujours le calcul des primes et indemnités. « Ce n'est pas une revendication nouvelle », relève Meziane Meriane qui précise que « nous avons déjà demandé la révision du système de calcul qui lèse les fonctionnaires du Sud ». Meziane Meriane, dit que « les fonctionnaires du Sud ne demandent rien, mais juste l'application des textes de loi ». Selon le syndicaliste, « Le calcul des primes des primes et indemnités se fait toujours sur la base des anciens salaires de base » regrette Meziane Meriane qui souligne qu'il y a « une grande différence entre l'ancien salaire de base et le nouveau ». Cette grève a été déclenchée, dit-il pour « corriger cette erreur », a-t-il précisé. « Une erreur des plus incompréhensibles », déplore-t-il, en s'interrogeant sur l'entêtement de la tutelle à persister dans cette voie. « Il y a une grande différence entre une prime calculée par rapport à un salaire de base de 10.000 DA que percevait un professeur de l'enseignement secondaire et une prime calculée par rapport à un salaire de base de 26.000 DA », (nouveau salaire de base induit par la récente augmentation). C'est le silence radio de la tutelle. La grève déclenchée par les fonctionnaires des wilayas du Sud n'a pas l'air d'émouvoir les autorités, aussi bien locales qu'au niveau national. « Il n'y a aucune réaction », indique le syndicaliste dépité. Récemment, les fonctionnaires du Sud, affiliés au Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap) (aile Belkacem Felfoul) ont observé un arrêt de travail de trois jours, les 18, 19 et 20 du mois courant qui a été une « réussite » selon les responsables de ce syndicat. Entre autres revendications de ces fonctionnaires du Snapap, la fameuse révision du système de calcul des primes et indemnités des travailleurs du sud du pays qui doivent être calculées sur la base des nouveaux salaires. La grève a été, selon le syndicat, suivie par 75% des travailleurs des collectivités locales, des établissements de santé publique, de l'éducation nationale et autres travailleurs relevant de différents ministères. Il semble que toutes les autorités, interpellées par ce débrayage qui a touché tous les secteurs d'activité dans cette région du pays, sont restées sourdes aux revendications des travailleurs. Peut-être que les visites de travail et d'inspection effectuées récemment dans la région par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, et par d'autres ministres se traduiront par des actions concrètes en faveur de ces travailleurs qui ne demandent que l'application de la loi. Sceptique, le coordinateur national du Snapest ne croit pas trop aux belles promesses. « Depuis le temps qu'on entend la même chanson », soupire-t-il.