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800 enfants dialysés nécessitent une greffe
Insuffisance rénale en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 03 - 2013

C'est à l'occasion de la Journée nationale de transplantation rénale au CHU de Beni Messous que le professeur Tahar Rayan a lancé un véritable SOS pour pas moins de huit cents enfants dialysés âgés en moyenne de dix ans, souffrant d'insuffisance rénale chronique en Algérie nécessitant, en priorité, une transplantation rénale. Des spécialistes dans le domaine également ont plaidé également pour la création d'un registre national d'insuffisants rénaux.
C'est à l'occasion de la Journée nationale de transplantation rénale au CHU de Beni Messous que le professeur Tahar Rayan a lancé un véritable SOS pour pas moins de huit cents enfants dialysés âgés en moyenne de dix ans, souffrant d'insuffisance rénale chronique en Algérie nécessitant, en priorité, une transplantation rénale. Des spécialistes dans le domaine également ont plaidé également pour la création d'un registre national d'insuffisants rénaux.
La maladie rénale chronique chez l'enfant est due à une néphropathie héréditaire et glomérulaire générée par la multiplication des mariages consanguins en Algérie, a souligné le spécialiste. Le docteur Faïza Zerdoumi, du CHU Lamine Debaghine a, quant à elle, expliqué que la transplantation rénale chez l'enfant est "délicate" sachant que les donneurs potentiels figurent parmi les proches du malade et qui eux-mêmes peuvent être porteurs du gène de la malformation néphrétique.
Le seul moyen de permettre à ces enfants d'avoir une vie normale, loin des contraintes hospitalières liées à la dialyse, est de créer un registre national des insuffisants rénaux chroniques pour avoir une estimation réelle du nombre de malades, a estimé le Dr Zerdoumi.
Elle a aussi souligné que les citoyens doivent être sensibles à la détresse d'autrui et se porter volontaires pour la greffe d'organes en cas de mort encéphalique.
Selon la même spécialiste, certains cas d'insuffisances rénales peuvent être évités par la prise en charge précoce des malformations néonatales urologiques par des interventions chirurgicales.
De son côté, le Dr Lynda Badaoui, néphrologue au CHU de Tizi-Ouzou, a tiré la sonnette d'alarme sur le manque de matériel néphrologique adapté aux enfants, ce qui a causé, selon elle, "le décès de 14 enfants sur les 85 souffrant d'insuffisance rénale dans le même CHU, depuis 2005". Pour sa part, le Pr Tahar Rayane a souligné l'importance de la prévention en aval et en amont contre l'insuffisance rénale par une bonne hygiène de vie et par l'implication des pouvoirs publics dans la création d'un registre national informatisé des insuffisants rénaux.
Il a rappelé que l'Institut national du rein qui sera fonctionnel au mois de septembre prochain aura pour mission de distribuer des cartes de donneurs à tous les citoyens qui désirent offrir leur organes en cas de mort encéphalique.
La maladie rénale chronique chez l'enfant est due à une néphropathie héréditaire et glomérulaire générée par la multiplication des mariages consanguins en Algérie, a souligné le spécialiste. Le docteur Faïza Zerdoumi, du CHU Lamine Debaghine a, quant à elle, expliqué que la transplantation rénale chez l'enfant est "délicate" sachant que les donneurs potentiels figurent parmi les proches du malade et qui eux-mêmes peuvent être porteurs du gène de la malformation néphrétique.
Le seul moyen de permettre à ces enfants d'avoir une vie normale, loin des contraintes hospitalières liées à la dialyse, est de créer un registre national des insuffisants rénaux chroniques pour avoir une estimation réelle du nombre de malades, a estimé le Dr Zerdoumi.
Elle a aussi souligné que les citoyens doivent être sensibles à la détresse d'autrui et se porter volontaires pour la greffe d'organes en cas de mort encéphalique.
Selon la même spécialiste, certains cas d'insuffisances rénales peuvent être évités par la prise en charge précoce des malformations néonatales urologiques par des interventions chirurgicales.
De son côté, le Dr Lynda Badaoui, néphrologue au CHU de Tizi-Ouzou, a tiré la sonnette d'alarme sur le manque de matériel néphrologique adapté aux enfants, ce qui a causé, selon elle, "le décès de 14 enfants sur les 85 souffrant d'insuffisance rénale dans le même CHU, depuis 2005". Pour sa part, le Pr Tahar Rayane a souligné l'importance de la prévention en aval et en amont contre l'insuffisance rénale par une bonne hygiène de vie et par l'implication des pouvoirs publics dans la création d'un registre national informatisé des insuffisants rénaux.
Il a rappelé que l'Institut national du rein qui sera fonctionnel au mois de septembre prochain aura pour mission de distribuer des cartes de donneurs à tous les citoyens qui désirent offrir leur organes en cas de mort encéphalique.


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