Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé dimanche que le régime syrien tentait d'entraîner la Turquie dans un "scénario catastrophe" avec des attentats comme celui qui a coûté la vie à 46 personnes la veille à Reyhanli, une localité proche de la Syrie. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a affirmé dimanche que le régime syrien tentait d'entraîner la Turquie dans un "scénario catastrophe" avec des attentats comme celui qui a coûté la vie à 46 personnes la veille à Reyhanli, une localité proche de la Syrie. "Ils veulent nous entraîner dans un scénario catastrophe", a déclaré Erdogan lors d'un meeting à Istanbul, avant d'appeler la population à "être vigilante et de garder son sang froid face à chaque provocation visant à attirer la Turquie dans le bourbier syrien". Sur la même ligne, le ministre turc de l'Intérieur, Muammer Güler, a annoncé samedi que les auteurs du double attentat étaient liés à des organisations proches du régime syrien. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière enregistrée en Turquie depuis plusieurs années, et en particulier depuis le début du conflit en Syrie voisine en mars 2011. Le régime syrien a démenti dimanche toute implication dans le drame, réfutant ainsi les accusations d'Ankara. "La Syrie n'a pas commis et ne commettra jamais un tel acte, non pas parce que nous n'en sommes pas capables, mais parce que nos valeurs ne nous le permettent pas", a affirmé le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision publique. "Nous avons été attristés par la mort de martyrs" samedi dans la localité de Reyhanli, dans le sud de la Turquie, près de la frontière avec la Syrie, a ajouté le ministre. "Ce sont nos frères". "C'est Erdogan qui doit être questionné sur cet acte (...). Lui et son parti en assument la responsabilité directe", a poursuivi Omrane al-Zohbi. "Il doit démissionner en tant qu'assassin, il ne peut pas bâtir sa gloire sur le sang des Turcs et des Syriens." "Ils veulent nous entraîner dans un scénario catastrophe", a déclaré Erdogan lors d'un meeting à Istanbul, avant d'appeler la population à "être vigilante et de garder son sang froid face à chaque provocation visant à attirer la Turquie dans le bourbier syrien". Sur la même ligne, le ministre turc de l'Intérieur, Muammer Güler, a annoncé samedi que les auteurs du double attentat étaient liés à des organisations proches du régime syrien. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière enregistrée en Turquie depuis plusieurs années, et en particulier depuis le début du conflit en Syrie voisine en mars 2011. Le régime syrien a démenti dimanche toute implication dans le drame, réfutant ainsi les accusations d'Ankara. "La Syrie n'a pas commis et ne commettra jamais un tel acte, non pas parce que nous n'en sommes pas capables, mais parce que nos valeurs ne nous le permettent pas", a affirmé le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi, lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision publique. "Nous avons été attristés par la mort de martyrs" samedi dans la localité de Reyhanli, dans le sud de la Turquie, près de la frontière avec la Syrie, a ajouté le ministre. "Ce sont nos frères". "C'est Erdogan qui doit être questionné sur cet acte (...). Lui et son parti en assument la responsabilité directe", a poursuivi Omrane al-Zohbi. "Il doit démissionner en tant qu'assassin, il ne peut pas bâtir sa gloire sur le sang des Turcs et des Syriens."