Le Forum global de lutte contre le terrorisme va rassembler cette fois, à Oran le 24 juin un important conclave de 30 pays en plus des envoyés spéciaux de l'ONU. Il sera question de la sécurité du Sahel, le financement du terrorisme et ses connexions et les mesures pour améliorer la sécurité des frontières dans ces zones. Le Forum global de lutte contre le terrorisme va rassembler cette fois, à Oran le 24 juin un important conclave de 30 pays en plus des envoyés spéciaux de l'ONU. Il sera question de la sécurité du Sahel, le financement du terrorisme et ses connexions et les mesures pour améliorer la sécurité des frontières dans ces zones. Plus que jamais, ces sujets font l'actualité où tout le pourtour du Maghreb, zone des Etats du Sahel et même le bassin du Golfe persique et la Corne de l'Afrique font face à la «férocité des groupes armés», leur mobilité et les soutiens qu'ils obtiennent parfois du paiement des rançons. Les experts avec les hauts responsables de haut niveau onusiens vont débattre durant deux jours des «expertises des quelques pays dans la lutte contre le terrorisme», la création de centres de renseignement dans les zones où les menaces sont persistantes. Pour l'heure, c'est la dangerosité des groupes tels que Aqmi, Boko Haram au Nigéria et le mouvement Shebab en Somalie qui font redouter le pire. Les experts et les responsables militaires ont toujours souligné que «les réseaux fondamentalistes présents en Afrique subsaharienne constituent une menace majeure, claire et immédiate pour la sécurité». Le contrôle des armes provenant de la Libye dont un lot récent de 60.000 pièces a été découvert fait aussi partie de la menace des groupes terroristes qui se faufilent d'une frontière à une autre tentant de semer le désarroi parmi les populations des frontières. C'est donc le cadre d'une sécurisation interrégionale dont il sera question durant cette réunion. Auparavant, les 150 experts venus du monde entier dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (FMLT) en novembre dernier à Alger, avaient insisté surtout sur «l'expérience spécifique de chaque pays qui devrait renforcer le cadre global de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Certaines recommandations ont commencé à porter leurs fruits. Le paiement des rançons lors de prises d'otages par les groupes armés est banni. L'Union européenne après avoir tergiversé sur la question a rejoint le cortège des pays qui ne donneront plus de caution à ces groupes armés moyennant des rançons. Cela étant, ce qui préoccupe grandement les pays du Sahel «c'est le manque de renseignements, les contours changeants et l'imprévisibilité de ces organisations qui rendent complexe toute analyse générale à leur sujet», a expliqué récemment devant un parterre d'experts africains Ibrahim Sani Abani, SG de la Communauté des Etats du Sahel-Sahara (CEN-SAD). Selon son analyse, «la plupart des organisations violentes du Sahel-Sahara tirent leurs racines dans le conflit qui les oppose à leur pays d'origine. Le ralliement à un réseau terroriste transnational ne constitue qu'une étape ultérieure dans l'évolution du mouvement». Mais d'autres experts comme celui du CAERT (Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme) avaient retenu lors de la réunion de Nouakchott en mars dernier «l'approfondissement de la coopération entre Etats sur les moyens pour renforcer l'échange de renseignement et de données sur les groupes terroristes». Chaque mois, des missions d'évaluation se dérouleront dans l'un des pays du Maghreb ou du Sahel. Plus que jamais, ces sujets font l'actualité où tout le pourtour du Maghreb, zone des Etats du Sahel et même le bassin du Golfe persique et la Corne de l'Afrique font face à la «férocité des groupes armés», leur mobilité et les soutiens qu'ils obtiennent parfois du paiement des rançons. Les experts avec les hauts responsables de haut niveau onusiens vont débattre durant deux jours des «expertises des quelques pays dans la lutte contre le terrorisme», la création de centres de renseignement dans les zones où les menaces sont persistantes. Pour l'heure, c'est la dangerosité des groupes tels que Aqmi, Boko Haram au Nigéria et le mouvement Shebab en Somalie qui font redouter le pire. Les experts et les responsables militaires ont toujours souligné que «les réseaux fondamentalistes présents en Afrique subsaharienne constituent une menace majeure, claire et immédiate pour la sécurité». Le contrôle des armes provenant de la Libye dont un lot récent de 60.000 pièces a été découvert fait aussi partie de la menace des groupes terroristes qui se faufilent d'une frontière à une autre tentant de semer le désarroi parmi les populations des frontières. C'est donc le cadre d'une sécurisation interrégionale dont il sera question durant cette réunion. Auparavant, les 150 experts venus du monde entier dans le cadre du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (FMLT) en novembre dernier à Alger, avaient insisté surtout sur «l'expérience spécifique de chaque pays qui devrait renforcer le cadre global de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé». Certaines recommandations ont commencé à porter leurs fruits. Le paiement des rançons lors de prises d'otages par les groupes armés est banni. L'Union européenne après avoir tergiversé sur la question a rejoint le cortège des pays qui ne donneront plus de caution à ces groupes armés moyennant des rançons. Cela étant, ce qui préoccupe grandement les pays du Sahel «c'est le manque de renseignements, les contours changeants et l'imprévisibilité de ces organisations qui rendent complexe toute analyse générale à leur sujet», a expliqué récemment devant un parterre d'experts africains Ibrahim Sani Abani, SG de la Communauté des Etats du Sahel-Sahara (CEN-SAD). Selon son analyse, «la plupart des organisations violentes du Sahel-Sahara tirent leurs racines dans le conflit qui les oppose à leur pays d'origine. Le ralliement à un réseau terroriste transnational ne constitue qu'une étape ultérieure dans l'évolution du mouvement». Mais d'autres experts comme celui du CAERT (Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme) avaient retenu lors de la réunion de Nouakchott en mars dernier «l'approfondissement de la coopération entre Etats sur les moyens pour renforcer l'échange de renseignement et de données sur les groupes terroristes». Chaque mois, des missions d'évaluation se dérouleront dans l'un des pays du Maghreb ou du Sahel.