Les contrebandiers de carburant procèdent, ces derniers mois, à l'échange de carburant algérien contre des lingots d'or acheminés par des trafiquants libyens. On parle déjà de plus de 300 lingots d'un kg qui auraient été échangés entre les réseaux algériens et libyens. Pour acheter des produits alimentaires, des familles libyennes ont en effet été contraintes de brader leurs bijoux. Les contrebandiers de carburant procèdent, ces derniers mois, à l'échange de carburant algérien contre des lingots d'or acheminés par des trafiquants libyens. On parle déjà de plus de 300 lingots d'un kg qui auraient été échangés entre les réseaux algériens et libyens. Pour acheter des produits alimentaires, des familles libyennes ont en effet été contraintes de brader leurs bijoux. Autrefois, les réseaux de trafic ciblaient le Zaïre et la Côte d'Ivoire pour transférer de grosses quantités d'or aux trafiquants du Sahel. Désormais la tendance a changé après le renversement du régime libyen et les trafiquants ciblent désormais les lingots d'or libyens qui font aujourd'hui le bonheur des réseaux mafieux en activité au Sahel. En plus de la circulation inquiétante d'armes de guerre, les lingots d'or font le bonheur des réseaux. A Béchar, El Oued, Oued Souf et Illizi, les contrebandiers se sont enrichis. Les trafiquants algériens acheminent presque tous les jours des quantités de carburant vers la Libye, malgré la forte mobilisation des gardes-frontières relevant de la Gendarmerie nationale. Au début du mois d'août en cours, en l'espace de trois jours, plus de 15.000 litres de carburant ont été saisis par les GGF à Béchar et à Oued Souf. Ces grosses quantités de carburant étaient destinées à la Libye. Depuis plus de sept mois, les activités des contrebandiers se sont multipliées, car la demande de carburant algérien est intéressante vu la situation actuelle des Libyens. En sept mois plus de 800.000 litres d'essence ont été confisqués par les gardes-frontières en partance vers la Libye, la Tunisie, le Mali et le Maroc. Lors de patrouilles sur la bande frontalière, les gardes-frontières de Béchar ont récupéré 96 bouteilles de liqueur et 190 jerricans contenant 5.700 litres de carburant destiné à la contrebande vers le voisin libyen. Ce n'est là qu'un simple exemple de ce qui se passe au niveau de la frontière algérienne. Chaque semaine, les GGF mettent la main sur des convois contenant plusieurs milliers de litres de carburant à destination de la Libye, le nouvel eldorado des contrebandiers. Autrefois, c'était à Tlemcen et Tébessa où le gros lot de trafic de carburant était concentré, mais depuis que la Libye est entrée en guerre les trafiquants ont opté pour ce pays voisin vu la grande demande affichée par les Libyens. Les réseaux marocains et tunisiens s'acharnent sur le carburant algérien En 2012, plus d'un million et demi de litres de carburant algérien destiné à la contrebande a été récupéré, grâce à la vigilance des GGF du 1er groupement de Tlemcen. Ces grosses quantités étaient destinées aux trafiquants marocains. Du côté de Tébessa, durant la même année, près d'un million de litres de carburant, en partance vers la Tunisie, ont été saisis par les GGF. Ce regain de trafic témoigne de l'ampleur des dégâts. Les contrebandiers marocains, tunisiens et libyens, pompent sans arrêt du réservoir algérien avec la complicité de trafiquants algériens qui, en contrepartie reçoivent des quantités d'or, de la drogue, des armes, des cigarettes et des produits alimentaires. Dans ce contexte, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Abdallah et El Djorf à Tlemcen, ont récemment récupéré 132 jerricans contenant 3.860 litres de carburant. Toujours à Tlemcen, les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara ont récupéré un véhicule avec à son bord 100 bouteilles de liqueur en provenance du Maroc. Les gendarmes de la section de recherches de Tlemcen et de la brigade de Maghnia ont, de leur côté, interpellé une personne et saisi à son domicile à Maghnia, 2.219 cartouches de cigarettes de contrebande. A la frontière est du pays, les gardes-frontières d'El Kouif à Tébessa, El Tarf et les gendarmes de la brigade de Khedara à Souk Ahras, ont récupéré une camionnette avec à son bord 86 pneus et 32 jerricans contenant 576 litres de carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie. D'autre part, les gardes-frontières de Souk Ahras et les gendarmes de Tébessa ont récupéré un fourgon, une motocyclette, 35 ballots de friperie et 42 jerricans contenant 774 litres de carburant destinés à la contrebande. Ces saisies ont lieu quotidiennement, en d'autres termes le carburant algérien est devenu une monnaie d'échange pour les réseaux mafieux qui s'enrichissent en portant atteinte à la sécurité et l'économie du pays. Autrefois, les réseaux de trafic ciblaient le Zaïre et la Côte d'Ivoire pour transférer de grosses quantités d'or aux trafiquants du Sahel. Désormais la tendance a changé après le renversement du régime libyen et les trafiquants ciblent désormais les lingots d'or libyens qui font aujourd'hui le bonheur des réseaux mafieux en activité au Sahel. En plus de la circulation inquiétante d'armes de guerre, les lingots d'or font le bonheur des réseaux. A Béchar, El Oued, Oued Souf et Illizi, les contrebandiers se sont enrichis. Les trafiquants algériens acheminent presque tous les jours des quantités de carburant vers la Libye, malgré la forte mobilisation des gardes-frontières relevant de la Gendarmerie nationale. Au début du mois d'août en cours, en l'espace de trois jours, plus de 15.000 litres de carburant ont été saisis par les GGF à Béchar et à Oued Souf. Ces grosses quantités de carburant étaient destinées à la Libye. Depuis plus de sept mois, les activités des contrebandiers se sont multipliées, car la demande de carburant algérien est intéressante vu la situation actuelle des Libyens. En sept mois plus de 800.000 litres d'essence ont été confisqués par les gardes-frontières en partance vers la Libye, la Tunisie, le Mali et le Maroc. Lors de patrouilles sur la bande frontalière, les gardes-frontières de Béchar ont récupéré 96 bouteilles de liqueur et 190 jerricans contenant 5.700 litres de carburant destiné à la contrebande vers le voisin libyen. Ce n'est là qu'un simple exemple de ce qui se passe au niveau de la frontière algérienne. Chaque semaine, les GGF mettent la main sur des convois contenant plusieurs milliers de litres de carburant à destination de la Libye, le nouvel eldorado des contrebandiers. Autrefois, c'était à Tlemcen et Tébessa où le gros lot de trafic de carburant était concentré, mais depuis que la Libye est entrée en guerre les trafiquants ont opté pour ce pays voisin vu la grande demande affichée par les Libyens. Les réseaux marocains et tunisiens s'acharnent sur le carburant algérien En 2012, plus d'un million et demi de litres de carburant algérien destiné à la contrebande a été récupéré, grâce à la vigilance des GGF du 1er groupement de Tlemcen. Ces grosses quantités étaient destinées aux trafiquants marocains. Du côté de Tébessa, durant la même année, près d'un million de litres de carburant, en partance vers la Tunisie, ont été saisis par les GGF. Ce regain de trafic témoigne de l'ampleur des dégâts. Les contrebandiers marocains, tunisiens et libyens, pompent sans arrêt du réservoir algérien avec la complicité de trafiquants algériens qui, en contrepartie reçoivent des quantités d'or, de la drogue, des armes, des cigarettes et des produits alimentaires. Dans ce contexte, les gardes-frontières de Sidi Boudjenane, Boukanoune, Abdallah et El Djorf à Tlemcen, ont récemment récupéré 132 jerricans contenant 3.860 litres de carburant. Toujours à Tlemcen, les gendarmes de la brigade de Hammam Bougherara ont récupéré un véhicule avec à son bord 100 bouteilles de liqueur en provenance du Maroc. Les gendarmes de la section de recherches de Tlemcen et de la brigade de Maghnia ont, de leur côté, interpellé une personne et saisi à son domicile à Maghnia, 2.219 cartouches de cigarettes de contrebande. A la frontière est du pays, les gardes-frontières d'El Kouif à Tébessa, El Tarf et les gendarmes de la brigade de Khedara à Souk Ahras, ont récupéré une camionnette avec à son bord 86 pneus et 32 jerricans contenant 576 litres de carburant destiné à la contrebande vers la Tunisie. D'autre part, les gardes-frontières de Souk Ahras et les gendarmes de Tébessa ont récupéré un fourgon, une motocyclette, 35 ballots de friperie et 42 jerricans contenant 774 litres de carburant destinés à la contrebande. Ces saisies ont lieu quotidiennement, en d'autres termes le carburant algérien est devenu une monnaie d'échange pour les réseaux mafieux qui s'enrichissent en portant atteinte à la sécurité et l'économie du pays.