Le président américain Barack Obama a condamné jeudi avec "force" les mesures prises par les autorités égyptiennes, au lendemain de l'assaut par la police et l'arméé contre les partisans du président déchu Mohamed Morsi, faisant des centaines de morts. Le président américain Barack Obama a condamné jeudi avec "force" les mesures prises par les autorités égyptiennes, au lendemain de l'assaut par la police et l'arméé contre les partisans du président déchu Mohamed Morsi, faisant des centaines de morts. "Les Etats-Unis condamnent avec force les mesures prises par le gouvernement intérimaire égyptien", a déclaré M. Obama à Martha's Vineyard, dans le Massachusetts (Nord-Est), en référence à l'état d'urgence réinstauré par les autorités égyptiennes. Le président américain a souligné que la coopération avec l'Egypte "ne peut pas continuer comme si de rien n'était lorsque des civils sont tués dans les rues et que les droits régressent". "Par conséquent, ce matin nous avons annoncé au gouvernement égyptien que nous annulions nos manoeuvres militaires biennales, qui devaient avoir lieu le mois prochain", a-t-il ajouté. En revanche, Barack Obama n'a pas parlé de suspension de l'aide militaire des Etats-Unis à l'Egypte, qui représente 1,3 milliard de dollars par an. Mercredi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait appelé à "organiser des élections" en Egypte, estimant que le "bain de sang" survenu lors de la dispersion des partisans de Morsi était "lamentable". La réaction de la présidence égyptienne ne s'est pas fait attendre et a vivement critiquéla condamnation par Barack Obama des violences. "La présidence craint que les déclarations non basées sur des faits puissent encourager les groupes armés violents", a-t-elle déclaré dans un communiqué, en réponse aux déclarations du président américain qui a "condamné avec force" la sanglante répression des manifestations pro-Morsi et estimé que l'Egypte était sur une "voie dangereuse". "La présidence apprécie le souci des Etats-Unis pour ce qui se passe en Egypte, mais elle souhaite que le sujet soit clarifié", indique un communiqué publié par l'a Le président Obama a annoncé jeudi l'annulation de manœuvres militaires conjointes avec l'Egypte, ajoutant qu'il "condamnait avec force" les opérations des forces de sécurité. Le Venezuela rappelle son ambassadeur au Caire Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé Vendred dernierni avoir ordonné le rappel "jusqu'à nouvel ordre" de l'ambassadeur du Venezuela au Caire et a appelé au retour au pouvoir du président Mohamed Morsi, destitué le 3 juillet par l'armée. "Avec cette situation en Egypte, qui est si douloureuse (...) j'ai décidé de rappeler au Venezuela notre ambassadeur au Caire et d'y maintenir un chargé d'affaires jusqu'à nouvel ordre", a déclaré M. Maduro dans un discours retransmis par les médias d'Etat. "Le président Morsi doit être rétabli à la présidence d'Egypte pour entamer en processus de réconciliation nationale du peuple d'Egypte. Assez de coups d'Etat, de divisions !", s'est encore exclamé le président Maduro. La Jordanie a exprimé vendredi son soutien au gouvernement égyptien dans ses efforts pour "imposer l'Etat de droit et restaurer la sécurité et la stabilité", a rapporté l'agence de presse officielle Petra. "La Jordanie est aux côtés de l'Egypte dans ses efforts pour imposer l'Etat de droit et restaurer la sécurité et la stabilité", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Nasser Jawdeh dans un communiqué, cité par Petra. "Tous les Arabes et tous les musulmans devraient s'opposer clairement aux tentatives d'ébranler la sécurité et la stabilité en Egypte", a ajouté le chef de la diplomatie jordanienne. "Les Etats-Unis condamnent avec force les mesures prises par le gouvernement intérimaire égyptien", a déclaré M. Obama à Martha's Vineyard, dans le Massachusetts (Nord-Est), en référence à l'état d'urgence réinstauré par les autorités égyptiennes. Le président américain a souligné que la coopération avec l'Egypte "ne peut pas continuer comme si de rien n'était lorsque des civils sont tués dans les rues et que les droits régressent". "Par conséquent, ce matin nous avons annoncé au gouvernement égyptien que nous annulions nos manoeuvres militaires biennales, qui devaient avoir lieu le mois prochain", a-t-il ajouté. En revanche, Barack Obama n'a pas parlé de suspension de l'aide militaire des Etats-Unis à l'Egypte, qui représente 1,3 milliard de dollars par an. Mercredi, le secrétaire d'Etat américain John Kerry avait appelé à "organiser des élections" en Egypte, estimant que le "bain de sang" survenu lors de la dispersion des partisans de Morsi était "lamentable". La réaction de la présidence égyptienne ne s'est pas fait attendre et a vivement critiquéla condamnation par Barack Obama des violences. "La présidence craint que les déclarations non basées sur des faits puissent encourager les groupes armés violents", a-t-elle déclaré dans un communiqué, en réponse aux déclarations du président américain qui a "condamné avec force" la sanglante répression des manifestations pro-Morsi et estimé que l'Egypte était sur une "voie dangereuse". "La présidence apprécie le souci des Etats-Unis pour ce qui se passe en Egypte, mais elle souhaite que le sujet soit clarifié", indique un communiqué publié par l'a Le président Obama a annoncé jeudi l'annulation de manœuvres militaires conjointes avec l'Egypte, ajoutant qu'il "condamnait avec force" les opérations des forces de sécurité. Le Venezuela rappelle son ambassadeur au Caire Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé Vendred dernierni avoir ordonné le rappel "jusqu'à nouvel ordre" de l'ambassadeur du Venezuela au Caire et a appelé au retour au pouvoir du président Mohamed Morsi, destitué le 3 juillet par l'armée. "Avec cette situation en Egypte, qui est si douloureuse (...) j'ai décidé de rappeler au Venezuela notre ambassadeur au Caire et d'y maintenir un chargé d'affaires jusqu'à nouvel ordre", a déclaré M. Maduro dans un discours retransmis par les médias d'Etat. "Le président Morsi doit être rétabli à la présidence d'Egypte pour entamer en processus de réconciliation nationale du peuple d'Egypte. Assez de coups d'Etat, de divisions !", s'est encore exclamé le président Maduro. La Jordanie a exprimé vendredi son soutien au gouvernement égyptien dans ses efforts pour "imposer l'Etat de droit et restaurer la sécurité et la stabilité", a rapporté l'agence de presse officielle Petra. "La Jordanie est aux côtés de l'Egypte dans ses efforts pour imposer l'Etat de droit et restaurer la sécurité et la stabilité", a affirmé le ministre des Affaires étrangères Nasser Jawdeh dans un communiqué, cité par Petra. "Tous les Arabes et tous les musulmans devraient s'opposer clairement aux tentatives d'ébranler la sécurité et la stabilité en Egypte", a ajouté le chef de la diplomatie jordanienne.