Les islamistes palestiniens du Hamas, dont l'exercice du pouvoir dans la bande de Ghaza est affaibli par la chute du président égyptien Mohamed Morsi, ont lancé samedi un appel aux laïques du Fatah, qui contrôlent la Cisjordanie, afin de former un gouvernement unique. Les islamistes palestiniens du Hamas, dont l'exercice du pouvoir dans la bande de Ghaza est affaibli par la chute du président égyptien Mohamed Morsi, ont lancé samedi un appel aux laïques du Fatah, qui contrôlent la Cisjordanie, afin de former un gouvernement unique. Après une victoire électorale du Hamas contre le Fatah en 2006, puis un court conflit l'année suivante, les deux mouvements ont administré séparément les deux territoires palestiniens et sont restés en froid, malgré un accord conclu en 2011 sous l'égide de l'Egypte. "Notre situation ne nous permet pas d'en rester à nos divergences", a déclaré Ismaïl Haniyeh, Premier ministre du Hamas à Ghaza. "Formons un seul gouvernement, un seul Parlement et désignons un seul président." Le Hamas a accueilli positivement l'arrivée au pouvoir en Egypte des Frères musulmans, dont il est lui-même issu, mais l'éviction par l'armée de Mohamed Morsi, le 3 juillet, a débouché sur un nouveau gouvernement qui accuse le mouvement islamistes palestinien de soutenir des activistes djihadistes dans le désert du Sinaï. Alors que le Hamas est fragilisé, notamment sur le plan financier, le Fatah a lui réagi froidement à l'appel d'Ismaïl Haniyeh, d'autant que le mouvement laïque est de nouveau engagé dans des pourparlers de paix avec Israël. Le Hamas ne reconnaît lui pas le droit à exister de l'Etat hébreu. Ahmed Assaf, porte-parole du Fatah, a estimé que le discours d'Ismaïl Haniyeh "ne contenait rien de nouveau, aucun plan clair ou calendrier précis." Après une victoire électorale du Hamas contre le Fatah en 2006, puis un court conflit l'année suivante, les deux mouvements ont administré séparément les deux territoires palestiniens et sont restés en froid, malgré un accord conclu en 2011 sous l'égide de l'Egypte. "Notre situation ne nous permet pas d'en rester à nos divergences", a déclaré Ismaïl Haniyeh, Premier ministre du Hamas à Ghaza. "Formons un seul gouvernement, un seul Parlement et désignons un seul président." Le Hamas a accueilli positivement l'arrivée au pouvoir en Egypte des Frères musulmans, dont il est lui-même issu, mais l'éviction par l'armée de Mohamed Morsi, le 3 juillet, a débouché sur un nouveau gouvernement qui accuse le mouvement islamistes palestinien de soutenir des activistes djihadistes dans le désert du Sinaï. Alors que le Hamas est fragilisé, notamment sur le plan financier, le Fatah a lui réagi froidement à l'appel d'Ismaïl Haniyeh, d'autant que le mouvement laïque est de nouveau engagé dans des pourparlers de paix avec Israël. Le Hamas ne reconnaît lui pas le droit à exister de l'Etat hébreu. Ahmed Assaf, porte-parole du Fatah, a estimé que le discours d'Ismaïl Haniyeh "ne contenait rien de nouveau, aucun plan clair ou calendrier précis."